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L’investissement à impact social : la finance à l’assaut du monde associatif ?

Article de Marianne Langlet

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 4, novembre-décembre 2023, pp. 129-140.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Association, Financement, Capitalisme, Rentabilité, Morale, Économie sociale et solidaire, Travailleur social, Innovation sociale, Finances publiques

Une nouvelle modalité de financement des actions associatives émerge depuis les années 2010. L’investissement à impact s’appuie sur des mécanismes de marché pour permettre d’allier impact social ou écologique et retour financier. Au cœur de ces outils, la mesure de l’impact promet de définir des indicateurs de résultats qui déterminent les retours sur investissement. Cette entrée des techniques d’investissement de la finance dans le monde associatif, notamment via le contrat à impact social, suscite de nombreuses interrogations et a engendré la création d’un observatoire citoyen de la marchandisation des associations qui tente de décrypter les effets de cette transformation profonde.

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Education populaire : nouvel eldorado des start-up sociales ?

Livre de André Decamp, Hugues Bazin, Alain Fourest, édité par Libre et solidaire, publié en 2021.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Centre social, Norme, Éducation populaire, Organisation, Innovation sociale, Financement, Management, Entreprise solidaire d'utilité sociale, Économie sociale et solidaire, Rentabilité, Contrat à impact social, Usager, Union européenne, Concurrence, UNAF

Les modalités de financement des associations ont évolué de manière significative et impactent fortement le secteur associatif : montée de l'évaluation de l'impact social, mise en concurrence des prestataires de service, développement de modèles organisationnels hybrides mêlant entreprises à but lucratif et associations. Pour traiter cette thématique, l'auteur apporte son double point de vue : celui d'un chercheur et celui d'un ancien praticien du secteur associatif.
Afin d'appuyer son propos, il se focalise d'abord, au travers d'une analyse empirique, sur les centres sociaux, et les replace ensuite dans le contexte plus général. Cet ouvrage dévoile le processus de mise en place des nouvelles normes et procédures européennes au sein du secteur social. L'arrivée de nouveaux acteurs dans le monde associatif, notamment les start-up sociales, remet l'avenir des centres sociaux français en question.
Structures de proximité par nature, impliquées dans des activités sociales, éducatives, culturelles, familiales, engagées dans une démarche d'éducation populaire et d'animation du territoire, les centres sociaux ont pour mission première de répondre aux besoins des habitants. En venant bousculer le mode fonctionnement du secteur associatif, les nouvelles normes obligent les délégué(e)s des centres sociaux à revoir leurs modalités d'intervention pour mener à bien leurs missions.
A travers une enquête de terrain, l'auteur nous livre ici une analyse de leur perception de cette nouvelle façon de travailler, mais aussi les solutions qu'ils proposent pour un renouveau à l'heure où leurs fédérations semblent prises en étau entre innovation sociale et innovation financière.

Contrats à impact social : souriez, c’est signé…

Article de Marianne Langlet

Paru dans la revue Lien social, n° 1199, 19 janvier au 1 février 2017, p. 7.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Innovation sociale, État, Financement, Contrat, Secteur privé, Action sociale

Les contrats à impact social, ou comment la finance s'approprie le social

Article de Jean Claude Boual

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 263, décembre 2016, pp. 37-41.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Action sociale, Financement, Secteur privé, Innovation sociale, Contrat

Le Collectif des associations citoyennes dénonce la mise en place par les pouvoirs publics des contrats à impact social, instaurant ainsi un nouveau mode de financement de l'action sociale qui remet en cause ses fondements et sa finalité. Le principe est que des fonds privés financent des associations, avec une obligation de résultat, ce qui met fin au principe de l'inconditionnalité de la solidarité nationale. La remise en cause de ce principe apparaît en filigrane à la fin du plan en faveur du travail social et du développement social, par le projet de mise en place de l'évaluation de ce dernier construite sur la base d'indicateurs d'investissement social.

L'impact des modalités de financement sur le fonctionnement associatif

Article de Monica Battaglini, Christophe Dunand

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 93-107.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Société, État, Association, Relation, Gestion, Financement, Autonomie, Innovation sociale, Administration, Suisse

Les relations financières entre les associations du secteur social et l’administration en charge des politiques publiques ont profondément changées en Suisse en général et à Genève en particulier ces vingt dernières années. Les principes de la nouvelle gestion publique, qui ont inspiré ces changements, ont eu un impact déterminant sur le fonctionnement des associations. Dans cet article sont décrites les évolutions relationnelles dans le domaine financier et leur impact sur le fonctionnement associatif. Il ressort de cette description un sentiment plus que mitigé sur ces évolutions. Alors que la mise en oeuvre de ces principes dans les relations financières est motivée par l’amélioration de l’efficacité des prestataires des services, on observe à Genève un résultat inverse. L’autonomie des associations diminue, les tâches administratives augmentent ce qui entraine une réduction de la flexibilité et d’adaptabilité des acteurs. Cet article montre comme la mise
en oeuvre de la nouvelle gestion publique transforme progressivement les associations sociales en « clones » de services publics, qui échappent au contrôle démocratique direct et perdent en parallèle une large partie de leur capacité à innover.