Article de Catherine Martin, Bertrand Jeauneau
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 38, n° 1, mars 2017, pp. 35-50.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeunesse-Adolescence, Éducation spécialisée, Accompagnement, Approche systémique, Groupe, Individu, Adolescent, MECS, Jeune majeur, Attachement, Identification, Relation enfant-parents, Psychologue, Chef de service éducatif, Travail d'équipe, Projet individualisé, Interaction
Deuxième prix des jeunes auteurs - Psychologue et chef de service dans deux structures éducatives distinctes, tant dans leurs projets que dans leurs localisations, mais accueillant toutes deux des adolescents, nous nous sommes retrouvés sur la nécessité d’interroger la pratique de la référence éducative, méthodologie couramment répandue, qui impacte considérablement la vie relationnelle dans nos services. La façon dont cette référence est désignée peut avoir un impact psychique important en lien avec la manière dont les relations, les interactions, interviennent dans la construction de l’individu. Ce nouveau paradigme que nous avons nommé « référence collective » utilise les relations privilégiées que le jeune pourrait lui-même développer. La mise en œuvre de la référence collective nous paraît pouvoir constituer un véritable outil systémique générateur de changements à différents niveaux.
Accès à la version en ligne
Article de Daniel Granval
Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 488-489, janvier-février 2017, pp. 237-251.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Jeunesse-Adolescence, Agressivité, Violence, Autorité, Attitude, Jeune en difficulté, Travail éducatif, Relation éducative, Respect, Parole, Règle, Sanction, MECS, Consentement
La violence des jeunes peut être une réponse aux violences institutionnelles. Il est pertinent de remettre en cause les fonctionnements des institutions. Le meilleur moyen pour régler les manifestations agressives et les crises de violence est de faire en sorte qu'elles ne se produisent pas. Nous ne les éradiquerons jamais totalement, mais nous pouvons tenter, chacun à notre niveau, de les réduire.