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Violences sexuelles : accompagner la parole

Article de Alexandra Marquet, Mariem Majdi, Florence Leggio, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 12, décembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence, Abus sexuel, Accompagnement, Parole, Agression, Aide à domicile, Vulnérabilité, Conditions de travail, Personne âgée, Personne handicapée, Pathologie, Formation, Sexualité, Victime, Prévention, Harcèlement sexuel, Employeur, Salarié

PARLER POUR DENONCER. Octobre 2017. L’affaire Weinstein éclate. Depuis, le mouvement MeToo a déferlé. Les victimes osent enfin parler. Haut et fort. Les violences et les agressions sexuelles ne sont plus ni tues ni tolérées. Les premières à briser le silence ont été des femmes connues, évoluant dans des sphères socialement protégées : actrices, militantes, chanteuses… Depuis, le mouvement s’est inscrit dans la durée. De nombreuses anonymes se sont jointes à cette déferlante en se manifestant sur les réseaux sociaux ou en saisissant la justice. A l’heure où les violences sexuelles apparaissent enfin à la une de l’actualité, où les commissions d’enquête se multiplient sur le terrain, le domicile reste encore et toujours le lieu de l’intime où il est difficile de s’exprimer et ainsi d’être entendu. C’est dans ce cadre que les auxiliaires de vie et autres aides à domicile interviennent. Seules, sans avoir été sensibilisées, elles accompagnent des personnes vulnérables, dont certaines pathologies peuvent entraîner des comportements sexuels déviants. Propos vulgaires, mains baladeuses, gestes brutaux ou dégradants. C’est bien cette réalité, la leur, qui est mise au jour par l’étude inédite réalisée par l’université de Poitiers.

ENTENDUE, SOUTENUE. Comment réagir quand on n’est ni préparée, ni soutenue ? Quand les conditions de travail et d’emploi sont dégradées, quand on est une femme seule, que l’on a des enfants à nourrir et que l’on est clairement en situation de fragilité économique et sociale ? Comment ne pas être exposée ? Comment agir lorsque l’on est le témoin indirect de violences sexuelles ou si de sérieux doutes existent quant à la nature d’un hématome ? Comment comprendre certains silences ? Autant de situations difficiles à appréhender pour ces femmes et ces hommes venus au départ pour aider une personne dans l’exécution de gestes de la vie quotidienne. Parler et partager sont, comme toujours, les premières voies pour appréhender la situation puis rechercher des solutions. Encore faut-il être entendue et encouragée. C’est le rôle principal des employeurs : protéger des salariées exposées dans une société qui continue de nier les désirs charnels des personnes très âgées ou en situation de handicap, qui peuvent être tour à tour victimes ou bourreaux.

GENERALISER LE CADRE PROTECTEUR. Les professionnels le savent, pour se préserver, des attitudes sont à privilégier : tenues vestimentaires plutôt larges, bannir les petits noms ou le tutoiement sous la douche, bien choisir ses mots pour éviter toute incompréhension. Parfois, et malgré toutes ces précautions, la situation dérape. Le Baluchonnage a posé un cadre protecteur duquel pourraient s’inspirer les services à domicile : la mixité des intervenants, ne pas isoler les salariées en leur proposant une permanence clinique 24 heures sur 24. L’enjeu est d’instaurer une véritable politique de prévention pour ces professionnelles encore identifiées comme « la bonne à tout faire ». Les formations et autres sensibilisations sont encore déficitaires et insuffisantes. L’engagement de chacun des acteurs est nécessaire pour espérer sur ce front une éclaircie : amélioration des conditions d’emploi, formations des intervenants, sensibilisations des bénéficiaires et soutien des professionnels avec un mot d’ordre : mettre fin au mécanisme d’euphémisation.

Secret professionnel : entre confiance & responsabilité

Article de Alexandra Marquet, Antoine Guillet, Christophe Pelletier, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 9, septembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Secret professionnel, Confiance, Responsabilité, Aide à domicile, Communication, Formation, Partage d'informations, Reconnaissance, Éthique, Loi, Posture professionnelle, DEAES, Assistant de vie aux familles, Vie privée, Respect, Équipe soignante, Intimité, Analyse de la pratique, Milieu rural, Distance, Technicien de l'intervention sociale et familiale, Protection de l'enfance, Personne âgée, Violence, Signalement

SECRET PROFESSIONNEL. Derrière ces mots, se cachent des droits et des devoirs. Si dans l'inconscient collectif, le médecin est placé tout en haut de cette pyramide, qui se doute que les aides à domicile sont, elles aussi, soumises au secret professionnel ? Et pourtant, depuis la loi du 26 janvier 2016, l'obligation pénale venue du sanitaire a été étendue aux professionnels du secteur social et médico-social. Ce cadre strict de travail, encore trop méconnu, renvoie à une responsabilité individuelle où chaque situation est particulière. Dans un quotidien de solitude, les aides à domicile communiquent par téléphone ou par écrit. Ils parlent à leurs collègues, à leur direction, parfois à d'autres professionnels croisés au détour d'une intervention, mais aussi et surtout aux usagers. Pèsent-ils pour autant chaque mot prononcé ? Quand une personne aidée demande des nouvelles de sa voisine ou de sa cousine suivie par le même organisme, le professionnel avoue-t-il qu'il ne peut pas répondre à cette question si anodine ?
PARTAGE D'INFORMATIONS : SUJET SENSIBLE. Continuité des soins, liste de professionnels autorisés avec un périmètre bien défini, accord préalable et consentement , autant d'éléments définis par la loi, mais qui peuvent être vite oubliés... ou qui ne sont pas suffisamment acquis. Ces restrictions entravent-elles la coordination ? Le partage est vécu par certains comme essentiel pour un accompagnement adapté et coordonné. Reste que des responsables de service à domicile choisissent de taire des informations sur les pathologies des usagers, par exemple, pour éviter tout préjugé. Avoir ou non suffisamment d'information : une injonction paradoxale devenue une réalité pour tout un secteur. L'ultime paradoxe réside dans ce que les aides à domicile sont souvent mises à l'écart des formations dédiées à ce texte réglementaire ; les sensibilisations restent encore trop parcellaires. Dans la pratique, sans protocole, ils devront savoir se taire, ne pas "dire", dans certains cas bien particuliers. La loi prévoit des exceptions où le professionnel devra rompre ce secret pour protéger une personne vulnérable. L'analyse fine soumise à une obligation de signalement repose sur leurs épaules parfois frêles.
FORMER, SENSIBILISER ET EXPLIQUER. Mais pour s'approprier cette notion, encore faut-il que les postures soient appréhendées dès les formations initiales. Car oui, ces professionnels du quotidien sont exposés, en intervenant au cœur de l'intimité. Des secrets sont échangés, quand la relation de confiance se noue. Des informations implicites ou des silences sont parfois relevés par les professionnels, qui s'en trouvent démunis. Si la diffusion des informations est désormais réglementée, l'enjeu de la professionnalisation du secteur est d'apprendre à communiquer dans un exercice complexe qui relève parfois de l'équilibrisme.
RECONNAISSANCE DU SECTEUR. A l'heure où de nombreuses personnes vulnérables sont isolées, la parole est parfois un luxe, un moment tant attendu. Alors comment ne pas commettre d'impair et ne pas tomber dans l'éthique du commérage pour des professionnels acteurs et spectateurs de l'intimité ? En zone rurale, parler c'est tisser du lien. Le secret est encore plus difficile à respecter et, pourtant, plus nécessaire encore. Finalement, il est une reconnaissance du métier et de son exigence dans la théorie. Reste à le rendre public dans la pratique, à communiquer pour que ces "petits" métiers (re)trouvent enfin leur titre de noblesse.

Des aides à domicile prêtes à l'emploi

Article de Aurélia Descamps, Sylvie Catala

Paru dans la revue Direction(s), n° 178, septembre 2019, pp. 12-14.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Association, Dépendance, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Maintien à domicile, Formation, Poitiers

Depuis 2016, l'association Le Centre sélectionne des candidats à l'embauche dans le secteur de l'aide à la personne et leur propose un parcours d'intégration. Elle soutient ainsi les employeurs du département et concourt à revaloriser l'image de ce champ d'activité.

Plaidoyer pour un accompagnement de qualité

Article de Laurence Hardy

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 21-22.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Maintien à domicile, Aide à domicile, Personne âgée, Vieillissement, Loi, Vulnérabilité, Accompagnement social, Soin, Qualité, Technologie, Profession, Formation

Alors que la loi d'adaptation de la société au vieillissement réaffirme la priorité du maintien à domicile des personnes fragiles, la question de l'accompagnement de qualité des personnes vulnérables devient centrale. Car si c'est une réponse au souhait du plus grand nombre de rester "chez soi" jusqu'au bout de la vie, l'accompagnement social doit être, par ricochet, au coeur des problématiques des politiques du vieillissement. Mais face à la pénurie de main-d'oeuvre, au peu d'attractivité des métiers de l'accompagnement, quelle place donner au prendre soin ?

L'innovation pédagogique

Article de Dima Audo, Guy Loudière

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 23-24.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Travail social : Formation, Innovation, Pédagogie, Méthode pédagogique, Aide à domicile, Formation, Recrutement, Professionnalisation, Apprentissage professionnel, IRSAP (Institut régional des services à la personne), FESP (Fédération du service aux particuliers)

En 2002 a été créé l'Institut régional des services à la personne (IRSAP), sous l'impulsion de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alençon et la Fédération du service aux particuliers (FESP). Convaincus par les besoins du secteur en termes de recrutement et de professionnalisation, les deux partenaires ont misé sur ce laboratoire pédagogique inédit en France, estimant que l'apprentissage est la voie privilégiée de recrutement pour les employeurs.

Des pratiques innovantes

Article de Béatrice Stourbe

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 27-28.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Grand âge-Vieillissement, Innovation, Recrutement, Aide à domicile, Employeur, Entretien d'embauche, Motivation, Professionnalisation, Compétence, Profession, Observation, Culture professionnelle, Formation, Technologie numérique, Aide technique

Le secteur du service à la personne, c'est aujourd'hui plus de deux millions de salariés qui travaillent dans une vingtaine de domaines très divers. Les processus de recrutement notamment à domicile deviennent plus innovants afin d'apporter une vision encore plus valorisante auprès des intervenants à domicile et auprès du grand public, tout en assurant une continuité dans le parcours de professionnalisation. La professionnalisation, l'organisation mais aussi les équipements innovants permettent d'ailleurs une meilleure reconnaissance des métiers.

L'analyse des pratiques

Article de Sylvie Schrepel

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 49, février-avril 2018, pp. 33-34.

Mots clés : Travail social : Métiers, Accompagnement de la personne et identité, Analyse de la pratique, Outil, Travail social, Aide à domicile, Formation, Pratique professionnelle, Théorie, Parole, Compétence, Travail d'équipe, Groupe de parole

L'analyse des pratiques professionnelles (largement inspirée de Balint) est devenue un outil incontournable du travail social, y compris de l'aide à domicile, permettant de rapprocher des espaces "temps" autrefois séparés : la formation-le travail ; la pratique-la théorie ; le vécu personnel-le vécu professionnel. Lors d'un temps dédié, le professionnel passe de l'implicite du vécu à l'explicitation, puis des voies de la compréhension aux pistes d'action.

Des hommes formés à un métier dit "de femmes"

Article de Béatrice Guglieri, Anne Dominique Bolanos, Marie Hélène Bergoni, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 45, février-avril 2017, pp. 19-20.

Mots clés : Travail social : Formation, Accompagnement de la personne et identité, Formation, Homme, Aide à domicile, Profession, Travailleur social, Accompagnement, Compétence professionnelle, Assistant de vie aux familles, Genre

La place des hommes dans les services d'aide à la personne

Article de David Valmont, Xavier Czaja, Franck Guichet, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 45, février-avril 2017, pp. 10-18.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Homme, Profession, Travailleur social, Représentation sociale, Conditions de travail, Intimité, Hygiène, Mixité, Accompagnement, Dépendance, Égalité professionnelle, Formation, Vulnérabilité, Genre, FESP (Fédération du service aux particuliers)