Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 4 sur un total de 4

Votre recherche : *

Handicap psychique et fracture numérique. Quelles solutions pour favoriser l’inclusion sociale ?

Article de Stéphanie Soto

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 1, janvier-mars 2023, pp. 21-26.

Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Handicap-Situations de handicap, Accompagnement de la personne et identité, Handicap psychique, Insertion sociale, Technologie numérique

Portés par une réflexion collective du Comité Local de Santé Mentale (CLSM), les professionnel(le)s de l’antenne de Pézenas du SAVS de l’Association AVH, ont réfléchi à l’impact de la fracture numérique sur le public accompagné. Ils proposent quelques pistes d’actions concrètes afin d’améliorer l’accès des usagers à ces pratiques et, partant, de leur permettre un meilleur pouvoir d’agir en vue de construire leur propre vie en diminuant leur dépendance vis-à-vis de leurs aidants.

Accès à la version en ligne

Pair-aidance, entraide et connivence

Article de Jean Philippe Catonné, Jean Paul Arveiller, Bernard Durand, et al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2020, pp. 1-89.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Relation d'aide, Expérience, Accompagnement

La pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Définir simplement l’idée contenue dans la pair-aidance ne pose pas de réelle difficulté : tel qui a traversé une épreuve touchant à sa santé et l’ayant surmontée fait bénéficier de son expérience tel autre ayant besoin d’aide. Aujourd’hui, on tend à donner une allure plus technique à la notion. On entendra alors le plus souvent que la pair-aidance consiste à ce que certains viennent en aide à leurs pairs à partir de leur « savoir expérientiel ».
Par-delà les définitions, nous rencontrons une réalité multiple à propos des pratiques. Depuis une dizaine d’années, la pair-aidance suscite de riches et vifs débats. Certains la considèrent comme un indéniable pas en avant, une rupture irrécusable, une inestimable innovation vers plus d’humanité, en particulier pour le champ de la santé mentale. D’autres émettent des réserves, des doutes sur l’effectivité d’insertion de pairs-aidants en tant que nouveaux acteurs dans les dispositifs existants. Paradoxe : la pair-aidance, porteuse d’inclusion, serait-elle menacée par une possible exclusion ?
Encore faudrait-il préciser : pair-aidants en qualité de bénévoles ou de professionnels et, dans ce dernier cas, sous quelle modalité de professionnalité ?
Dans ce numéro, nous exposons ces questions et, même, bien d’autres, par exemple les rapports entre entraide, réciprocité dans un collectif, ainsi que la notion de connivence. Nous avons voulu présenter les aspects multiples en cours de débat et pourtant proposer une unité de lecture. Si la pierre de touche repose sur la pair-aidance, le fil conducteur pour la lecture du numéro consiste à suivre l’ordre de présentation des neuf articles qui suivent.

Accès à la version en ligne

L'accompagnement. Pluralité du concept et des pratiques actuelles

Article de Jacques Marescaux, Jacob Benarosch, Gérard Zribi, Axel Gauthieret al.

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 3, septembre 2017, pp. 4-57.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, GEM, Santé, Hôpital psychiatrique, Soin, Insertion professionnelle, Handicap psychique, SAVS, Concept, Transfert

Le terme d’accompagnement vient de l’ancien français « compain » c’est-à-dire « celui qui mange son pain avec ». Accompagnant et accompagné partagent le pain, et font côte à côte un bout de chemin ensemble.Qu’est-ce que l’accompagnement de nos jours ? Qu’est-ce qui le définit et comment les pratiques ont-elles évolué depuis une dizaine d’années ? Quelles sont ses caractéristiques et ses aspects ? Quelles formes prend-il actuellement ? Quelle éthique et quelles bases théoriques sous tendent cette notion ?
Dans la Loi du 11 février 2005, l’accompagnement constitue un mode de compensation pour les personnes en situation de handicap psychique, et en modifie les contours. Le positionnement et le rôle de chacun des protagonistes de la relation d’accompagnement ont évolué. « L’accompagné » n’a plus ce statut passif, soumis aux directives de l’accompagnateur supposé savoir. Par le passé les services d’orientation prenaient des décisions sans même demander l’avis du principal concerné. Le sujet est devenu acteur de cette relation, avec une assise citoyenne à part entière, pouvant s’exprimer sur ses besoins (même s’il ne peut pas toujours les formuler clairement), sur les orientations qu’il souhaite prendre (même si celles-ci ne sont pas toujours linéaires, ou avec des détours qui sont autant d’expériences vécues). Il est sujet de son désir, et continuellement consulté sur son parcours. L’accompagnateur est près de lui, proche ou éloigné selon les moments, le guide, propose des voies, montre des chemins, écoute les suggestions mais en définitive c’est l’accompagné qui décide du chemin à prendre. Accompagner c’est être avec l’accompagné, c’est être avec lui, une présence pour lui, c’est lui être proche, le revaloriser.

Accès à la version en ligne

Autonomie : concept incontournable

Article de Bernard Durand

Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, vol. 3, septembre 2016, pp. 4-61.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Autonomie, Projet de vie, Accompagnement social, Logement, Psychiatrie, Soin, Liberté, Établissement social et médicosocial, Empowerment

Le terme d'autonomie fait partie de la novlangue de notre société néolibérale. Il est de plus en plus couramment utilisé et l'illustration la plus évidente en est la création de la CNSA (Caisse nationale de Solidarité pour l'Autonomie). Plus récemment, l'article 92 de la loi de santé du 26 janvier 2016 propose, "un accompagnement sanitaire, social et administratif des personnes souffrant d'une maladie chronique ainsi que des personnes handicapées, qui a pour but de maintenir ou d'accroître leur autonomie... et de développer leur projet de vie".
Ainsi, l'autonomie est utilisée aussi bien sous la forme euphémique de perte d'autonomie pour éviter de parler de dépendance, que lorsqu'il est question d'aider des personnes en situation de handicap à accroître celle-ci.
Mais notre société va plus loin en faisant de l'autonomie une norme, une injonction dans une société individualiste marquée par la recherche de la performance et du profit.

Accès à la version en ligne