Documentation sociale

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L’école prend-elle soin ?

Article de Nicolas Chambon, Philippe Meirieu, Nicole Catheline, et al.

Paru dans la revue Rhizome, n° 78, décembre 2020, pp. 2-19.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Personne handicapée, Intégration scolaire, Insertion sociale, Harcèlement moral, Immigré, AESH, Méthode pédagogique

Ce numéro de Rhizome questionne la manière dont l’école relève les missions et défis liés à la question de l’inclusion. De manière plus générale, il problématise la place du soin et du « prendre soin » à l’école. Dans un contexte de fragmentation sociale, ce numéro invite les lecteurs à prendre toute la mesure du rôle de l’école et à soutenir ceux qui s’investissent pour qu’elle permette le partage des savoirs, l’inclusion sociale, la reconnaissance de la diversité cognitive, l’émancipation et l’épanouissement des élèves.

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Pourquoi n'ont-ils pas appris à lire ? Analyse transculturelle des facteurs de vulnérabilité et de protection face à l'illettrisme

Article de Adeline Sarot, Martine Chomentowski, Bruno Falissard, et al.

Paru dans la revue La Psychiatrie de l'enfant, vol. LX, n° 2/2017, juin-décembre 2017, pp. 391-416.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Illettrisme, Personne issue de l'immigration, Bilinguisme, Contre-transfert, Médiation, Parents, Élève, Échec scolaire, Immigré, Adolescent, Interculturel

En France, en 2015, 4,1% des adolescents de 17 ans sont en situation d’illettrisme et 10% peuvent être considérés comme handicapés par des difficultés en lecture. L’illettrisme touche particulièrement les élèves issus de l’immigration. L’objectif de cette recherche était d’explorer rétrospectivement l’histoire scolaire et familiale de ces adolescents, pour identifier des facteurs de vulnérabilité et de protection. L’analyse qualitative par théorisation ancrée des entretiens semi-directifs individuels menés avec 23 adolescents, leurs parents et enseignants, a fait ressortir une altération de la fonction parentale, en lien avec des conflits intergénérationnels non élaborés, particulièrement autour de la question scolaire. Ils entraînent chez l’enfant un sentiment d’insécurité et d’illégitimité dans le cadre scolaire. Mais l’échec scolaire semble aussi constituer une stratégie inconsciente de réparation et de métissage, que le lycée professionnel est propice à mettre en œuvre. Les résultats font aussi ressortir l’importance de la dimension affective de la relation pédagogique et les besoins de formation des professionnels sur ce plan. Ils offrent d’intéressantes perspectives de prévention, telles que les médiations famille-école, pour favoriser l’instauration d’une nécessaire alliance pédagogique.

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Petits enfants d'immigrés face aux études longues : un rapport au système scolaire socialement et historiquement situé

Article de Pauline Vallot

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 57-2, avril-juin 2016, pp. 241-268.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Immigration-Interculturalité, Enfant de migrant, Immigré, Personne issue de l'immigration, Scolarité, Orientation scolaire, Enseignement supérieur, Histoire familiale, Enquête

Cette étude vise à renouveler la réflexion sur les aspirations scolaires des descendants d’immigrés en s’appuyant sur une description approfondie des configurations familiales et du cadre spatio-temporel dans lequel les individus ont migré. D’après l’enquête « Trajectoires et Origines » (Ined/INSEE, 2008) et à caractéristiques sociales et scolaires proches, les petits-enfants d’immigré.s scolarisés au lycée, majoritairement d’origine européenne, se caractérisent par une plus grande irrésolution que les enfants d’immigrés et les autres élèves face aux études longues. Nous montrons que les ressources liées à la position sociale des familles dans le pays d’origine rendent intelligibles les écarts observés entre enfants et petits-enfants d’immigré.s. La déception des parents de la deuxième génération quant à l’enseignement supérieur auquel beaucoup ont accédé à partir des années 1980 constitue par ailleurs une piste pour comprendre les hésitations des petits-enfants d’immigré.s. Le passé migratoire familial permet alors de caractériser plus finement les effets de l’origine sociale que ne le font les indicateurs usuels de profession et de diplôme des parents.

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