Article de Anne Meunier Bricout, Nathalie Dumet, Jean Marc Talpin
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 168, octobre 2022, pp. 247-260.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Droit, Mort, Fin de vie, Déni, Acharnement thérapeutique, Accompagnement, Famille, Témoignage, Relation soignant-soigné, Psychologue
Quel est l’impact des directives anticipées (DA) dans la société ? Une présentation générale des DA montre que les conditions de fin de vie sont redoutées en France : l’acharnement thérapeutique pourrait être contré par le recours aux DA. Une psychologue décrit un cas clinique suivi pendant un an et demi : un sujet, âgé de 90 ans, traité pour sa maladie chronique par la dialyse, se saisit de ses DA, enjeux d’ambivalence et d’engagement. Sont développés le travail de deuil de soi, le processus de vieillissement mêlé aux effets de la maladie chronique face à une mort à venir. Les DA ont-elles une fonction gênante ou éclairante sur les avancées psychiques du sujet vers sa propre fin ? Le temps d’élaboration et le travail de lien entre patient, soignants, famille et corps médical semblent être un atout de taille
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