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Les meurtriers de Charlie Hebdo et des clients de la supérette casher sont, nous dit-on avec étonnement, « des enfants de la République ».
Ils sont allés à l'école laïque et par définition, ils ont appris à « respecter nos valeurs ». Mais un doute s'insinue : l'école n'a-t-elle pas oublié les enseignements de Jules Ferry ? L'école de la IIIème République avait su « civiliser » les petits sauvages, formater les enfants des paysans « émigrés » à la ville, pour le travail industriel, le respect de l'ordre établi, l'abandon de leurs patois et la revanche contre l'Allemagne.
Les réactions des élèves lors de « la minute de silence » sont d'abord minimisées, puis les témoignages des enseignants de tous degrés révèlent la gravité du phénomène. L'influence des réseaux sociaux apparaît sans commune mesure avec celle de l'école. Les adolescents et même les enfants commentent avec passion les rumeurs, adoptent les théories du complot. [présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 256, pp. 17-22.
Mots clés : Parents, Enfant, Relation familiale, Représentation sociale, Assistance éducative, Droits de l'enfant, Secret professionnel, Avocat d'enfant
Cette rencontre annuelle s'intitulait « Chacun à sa place ». Un tel titre doit permettre d'interroger la place respective de l'enfant et de ses parents au sein de la sphère familiale, mais aussi le rôle de chaque professionnel auprès de l'enfant et de son entourage.
Les journées ont trouvé un écho tout à fait particulier dans le cadre de la proposition de loi déposée par les parlementaire Dini et Meunier et dont la discussion a commencé le 12 décembre dernier.
Les intervenants sont des avocats, des universitaires, mais aussi et surtout des professionnels qui interviennent auprès de mineurs en danger ou ayant commis des actes de délinquance, médecins psychiatres, substituts généraux, juges des enfants, etc... [présentation de l'éditeur]
L'écoute des enfants en consultation, en thérapie ou en expertise depuis une quarantaine d'années m'étonne encore. Leurs capacités de questionnement me surprennent, en particulier leurs interrogations sur les trois rapports au réel : masculin/féminin, vérité/mensonge et vie/mort. Mes rencontres avec les enfants me font dire qu'ils ont soif de justice, de reconnaissance de leurs droits.
Depuis 1990 une consultation a été créée à Lyon par le barreau pour permettre à des enfants de venir poser des questions sur leurs droits. L'originalité de l'expérience lyonnaise réside dans la présence, près des avocats, d'un psychothérapeute ou psychanalyste d'enfants.
La maîtrise des questions et des réponses appartient aux avocats. Le rôle des psychothérapeutes n'est pas de médicaliser ou psychiatriser les entretiens, mais d'aider à mieux cerner l'attente des enfants, à interpréter parfois leur demande et leurs troubles. Cette pluridisciplinarité a été reconnue comme un véritable succès et s'est révélée efficace : apaisante pour les enfants et très formatrice pour les avocats. [présentation de l'éditeur]
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 335, mai 2014, pp. 12-21.
Mots clés : Pratique professionnelle, Travailleur social, Enfant, Droits de l'enfant, Immigré, ASSOCIATION INTERMEDES ROBINSON, ROM, FRANCE, ROUMANIE, BULGARIE
Paru dans la revue Journal du droit des jeunes (la revue d'action juridique et sociale), n° 328, octobre 2013, pp. 44-48.
Mots clés : Violence, École, Violence institutionnelle, Enfant
La première violence que notre système éducatif inflige aux enfants réside dans l'exclusion du domestique du champ éducatif : dès l'école maternelle je découvre qu'il y a dans la société deux catégories d'adultes, ceux, celles plutôt... qui ont le droit de me punir quand j'ai commis une bêtise et que « je...