Documentation sociale

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Après la maltraitance. Se libérer des blessures de l'enfance

Livre de Sarah Laporte Daube, édité par Ed. de l'Homme, publié en 2019.

Mots clés : Enfant, Maltraitance, Enfant maltraité, Violence, Maltraitance psychologique, Abus sexuel, Traumatisme, Victime, Déni, Mécanisme de défense, Prise en charge, Psychothérapie, Parents, Signalement, École, Harcèlement moral

Noé, six ans, reçoit des gifles et des insultes au quotidien... La mère d'Hector, huit ans, traite son fils de bon à rien, de nul, dès qu'il ne lui obéit pas dans la minute... Virginie a subi les sévices sexuels infligés par son père... Cruauté, dénigrement, viol : voilà autant de situations traumatisantes qui blessent les enfants au plus profond d'eux-mêmes. On connaît aujourd'hui les conséquences néfastes de la maltraitance sur la construction de la personnalité.
Cet ouvrage s'adresse à celles et à ceux qui ont été victimes de violence au cours de leur enfance. Grâce à des outils simples et concrets, l'auteure les accompagne pas à pas sur le chemin de la reconstruction. Ce livre sera également utile à tous les professionnels qui souhaitent mieux comprendre les mécanismes et les enjeux de la maltraitance.

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

Livre de Armando Cote, Pamela Der Antonian, Patricia Janody, Helena d' Elia, et al., édité par Erès, publié en 2019.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Enfant, Adolescent, Adulte, Violence, Sévice corporel, Traumatisme, Victime, Mémoire, Amnésie, Approche clinique

" Je veux tout oublier " : c'est la demande que les patients du Centre Primo Levi, " victimes " de torture et de violence politique, adressent aux cliniciens. Encombrés par une répétition traumatique, ils ne sont plus que des corps mémoires qui réduisent les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'ils ne peuvent plus vivre mais qu'ils ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. S'il est nécessaire, il peut être aussi une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de l'art traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?

Violences conjugales. Le droit d'être protégée

Livre de Ernestine Ronai, Edouard Durand, édité par Dunod, publié en 2018.

Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Enfant, Traumatisme, Accompagnement, Victime, Relation femme-homme, Pratique professionnelle, Entretien, Hébergement, Soin, Prise en charge, Immigration, Errance, Protection juridique, Sanction pénale, Homme, Violence, Prévention, Juge aux affaires familiales, Protection de l'enfance, Couple, Parentalité, Signalement, Crèche, Accueil

Chaque année 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Environ 84 000 sont victimes de viol ou tentative de viol. Une femme meurt tous les 3 jours victimes de son conjoint (compagnon ou ex). En moyenne, le 39 19, ligne d'appel national pour femmes victimes de violences, reçoit 50 000 appels par an. Pour mieux protéger les femmes et les enfants victimes de violences, le 5e plan interministériel (2014-2016) a à la fois consolidé les dispositifs déjà existants et instauré de nouvelles mesures.
Il reste cependant beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau, et notamment faire connaître, promouvoir et mettre en œuvre le droit d'être protégée.

Le parcours judiciaire de l'enfant victime

Livre de Dominique Attias, Lucette Khaiat, édité par Erès, publié en 2015.

Mots clés : Enfant, Victime, Traumatisme, Justice, Parole, Magistrat, Avocat, Audition de l'enfant, Droits de l'enfant, Intérêt de l'enfant, Police, Prise en charge, Santé, Abus sexuel, Violence, Pologne, Italie

De nos jours, l'enfant maltraité est considéré comme une victime que le Droit doit protéger. Mais pour édicter les mesures appropriées, pour éviter qu'aux traumatismes de l'agression ne s'ajoute celui de la judiciarisation, il faut comprendre la souffrance de l'enfant, rechercher les conditions propres à l'apaiser, et voir si elles sont compatibles avec les principes du droit en vigueur. Comment éviter qu'un enfant, déjà traumatisé par l'agression qu'il a subie, ne revive cette scène cruelle en la racontant à plusieurs reprises devant des policiers et des magistrats censés le protéger ? Comment éviter qu'un enfant victime ne se retrouve dans le box des accusés comme dans le procès d'Outreau ? Comment amener un enfant violenté et trahi par des adultes, et parfois par ses propres parents, à se retrouver en confiance face aux magistrats qui vont l'interroger lors du procès contre son agresseur ? Des juristes confrontent leur réflexion à celle de médecins, pédiatres, pédopsychiatres et psychanalystes, dans l'objectif de mieux protéger l'enfant au cours de son parcours devant les tribunaux.Dominique Attias est avocate au Barreau de Paris, secrétaire générale de l'association Louis Chatin pour la défense des droits de l'enfant, membre du conseil national des Barreaux, responsable du groupe Droit des mineurs, ancien membre du Conseil de l'Ordre et déléguée aux actions pour la justice des mineurs. Lucette Khaïat est directrice scientifique de l'association Louis Chatin pour la défense des droits de l'enfant, ancienne avocate aux Barreaux de Tunis et Paris, ingénieur de recherche honoraire du CNRS.