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La population du monde : tendances et perspectives

Article de Alain Parant

Paru dans la revue Futuribles, n° 452, janvier-février 2023, pp. 63-85.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Démographie, Population, Espérance de vie, Indicateur démographique, Croissance démographique, Fécondité, Vieillissement, Mortalité, Migration, Monde, Asie, Afrique, Europe, Amérique du Nord

Le mardi 15 novembre 2022, la population mondiale a dépassé le seuil des huit milliards d'habitants selon les Nations unies. Sa croissance s'opère à un rythme soutenu depuis plusieurs décennies : un milliard de personnes de plus en 12 ans, probablement autant à venir dans les 15 prochaines années. Ceci résulte principalement de l'augmentation de la duré de vie, elle-même liée aux progrès réalisés en termes de santé, hygiène, alimentation. Mais dans un monde aux ressources limitées et confronté aux défis du changement climatique, une telle croissance fait débat : pourrons-nous subvenir aux besoins de tant de Terriens ? Cette tendance va-t-elle se poursuivre durablement au même rythme ?

Les perspectives démographiques de la France : une révision à la baisse

Article de Alain Parant

Paru dans la revue Futuribles, n° 450, septembre-octobre 2022, pp. 5-20.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Démographie, Fécondité, Mortalité, Vieillissement, Migration, Population

Alain Parant fait le point sur les nouvelles perspectives démographique issues de la révision des projections publiée par l'INSEE (institut national de la statistique et des études économique) fin 2021. Curant de janvier 2021 à janvier 2070, ces projections résultent de jeux d'hypothèses sur les 3 composantes principales qui conditionnent l'évolution de la population - la fécondité, la mortalité et les migrations.

Déplier la catégorie d'âge : âge civil, étape de la vie et vieillissement corporel dans les préjudices liés à l'"âge"

Article de Juliette Rennes

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 60-2, avril-juin 2019, pp. 257-284.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Âge, Classe d'âge, Discrimination, Jeune, Vieillissement, Personne âgée, Objet de recherche, Sociologie

Les préjudices liés à l’âge, conceptualisés aux États-Unis il y a cinquante ans sous le nom d’âgisme, sont aujourd’hui au cœur d’un champ de recherche transnational et interdisciplinaire qui demeure cependant peu connu en sociologie. Cet article présente le cadre conceptuel de ce champ de recherche tout en proposant d’y contribuer : tout d’abord, sont discutés certains points aveugles des définitions courantes des pratiques âgistes ; ensuite, la polysémie de la catégorie âge est explorée afin de mieux cerner la variété des formes de préjudices fondés sur l’« âge » : une distinction analytique est alors proposée entre trois significations de l’âge : l’âge civil (ou chronologique), la position dans les étapes conventionnelles du parcours de vie (ou âge statutaire) et les transformations physiologiques liées à l’avancée en âge (ou vieillissement corporel). L’article montre que cette distinction analytique aide à mieux comprendre les différentes dimensions des pratiques qualifiées d’âgistes. Enfin, il fait valoir que cette distinction est également heuristique dans les enquêtes sociologiques qui, sans nécessairement mobiliser le terme « âgisme », portent sur les formes de classement, ségrégation, hiérarchisation et domination fondées sur les différences d’âge entre les individus.

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Notre cerveau en 12 questions

Article de Jean François Dortier, Romina Rinaldi, Jean François Bouvet, et al.

Paru dans la revue Sciences humaines, n° 310, janvier 2019, pp. 30-59.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Cerveau, Science, Neurologie, Évolution, Apprentissage, Intelligence, Conscience, Rêve, Vieillissement

Les neurosciences ont le vent en poupe. Chaque semaine, on annonce une découverte concernant les mécanismes de l’apprentissage, la neurobiologie du bonheur ou les noyaux cérébraux responsables de la violence. La neuroéducation entend supplanter les sciences de l’éducation ; le neuromarketing prétend lire dans le cerveau des consommateurs, les neurosciences sociales s’inventent comme superscience de la société… Pourtant, derrière les effets d’annonce, notre cerveau garde sa part de mystère. Sa complexité est affolante : 100 milliards de neurones, chacun doté d’environ 10 000 connexions, soit une capacité d’un billion de connexions ! Les chercheurs débattent encore de la façon dont il se câble, s’adapte, pense, rêve ou vieillit. Leur Graal ? La découverte d’un éventuel « code neural » dont le déchiffrage pourrait éclairer le fonctionnement général de nos neurones, tout comme le code génétique éclaire le celui de nos cellules. D’hypothèses en expériences, nous commençons à avoir des pièces du puzzle. Que nous apprennent-elles au juste ? Les sciences du cerveau bouleversent-elles la pensée ? Et quelle place leur accorder dans la compréhension, nécessairement pluridisciplinaire, de l’humain et des sociétés ?

1968-2018 : les cinquante ans qui ont révolutionné la France

Article de Gérard Vindt, Catherine André, Patrick Viveret, et al.

Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 378, avril 2018, pp. 63-90.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Révolution, Mouvement de jeunesse, Ouvrier, Travail, Organisation du travail, Croissance économique, Enseignement, Jeune, Scolarité, Vieillissement, Chômage, Travail des femmes, Femme au foyer, Économie, Crise économique, Conjoncture économique, Revenu, Inégalité, Immigration, Logement insalubre, Classe sociale, Famille, Culture, Logement, Protection sociale, 1968-2018, Mai 68

Mai 68 : le terreau de la révolte
Les sixties : un cercle économique vertueux
Ecole : une massification spectaculaire mais inachevée
Ages : un coup de vieux et alors ?
Travail : du plein-emploi au chômage de masse
Femmes au foyer
Economie : changement d'échelle
Etat-providence : une France pas très sociale en 1968
Revenus : le retour des inégalités
Des bidonvilles pour les immigrés
Classes sociales : la vraie-fausse fin des ouvriers
Famille : des couples plus souvent choisis
Modes de vie : sous l'uniformisation, les disparités
Logement : trop grands ensembles ?
Avoir 20 ans en 1968 et en 2018

A qui profite le couple ? Une étude longitudinale de l'alimentation à l'intersection du genre, de la situation conjugale et du statut social

Article de Marie Plessz, Alice Guéguen

Paru dans la revue Revue française de sociologie, n° 58-4, octobre-décembre 2017, pp. 545-576.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Couple, Alimentation, Femme, Homme, Santé, Analyse comparative, Recherche, Genre, Classe sociale, Vieillissement

La vie en couple est-elle bénéfique pour les hommes et pour les femmes, ou pour les hommes au détriment des femmes ? Comment un événement biographique comme la perte du conjoint s’insère-t-il dans le processus du vieillissement ? Nous abordons ces questions à travers une pratique quotidienne qui se déroule largement dans l’espace domestique tout en étant un bon indicateur d’un style de vie conforme aux recommandations de santé et aux goûts dominants : la consommation quotidienne de légumes. Nous utilisons la cohorte épidémiologique Gazel de l’Inserm dont les 20 625 enquêtés sont suivis depuis 1989. Les hommes voient leur consommation de légumes décroitre plus que les femmes quand ils connaissent une rupture d’union. Leur consommation est aussi plus sensible à la position sociale de leur conjointe. La consommation de légumes des femmes ne diminue qu’après la rupture d’une union avec un homme de situation socioprofessionnelle modeste. Nous concluons que, dans notre population d’étude vieillissante, la conjugalité bénéficie aux deux conjoints, mais plus aux hommes qu’aux femmes. Cet article propose un apport méthodologique sur le traitement des non-réponses dans des données de cohorte, et théorique en discutant la possibilité d’une intersection entre genre, classe et statut conjugal dans la sphère domestique.

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La psychologie aujourd’hui

Article de Jean François Marmion, Agnès Florin, Valérie Pennequin, et al.et al.

Paru dans la revue Les Grands dossiers des sciences humaines, n° 42, mars - avril - mai 2016, pp. 1-78.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychologie, Théorie, Recherche, Psychologie du développement, Émotion, Vieillissement, Intelligence, Langage, Mémoire, Créativité, Risque professionnel, Conscience, Attention, Expérimentation, Cerveau, Art, Psychothérapie, Addiction, Dyslexie, Autisme, Trouble du comportement alimentaire, Santé mentale, Psychopédagogie

Nous faisons le pari de restituer la vitalité d'une respectable mais imprévisible vieille dame qui ne cesse de se régénérer.

Devenirs de la psychanalyse

Article de Gilles Arnaud, Annick Ohayon, Bénédicte Vidaillet

Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, tome 20, automne 2015, pp. 1-287.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Psychanalyse, Psychiatrie infantile, Vieillissement, Souffrance psychique, Travail, Immigration, Transfert, ARGENTINE

Depuis Freud, la psychanalyse s’est développée, ainsi que le soulignait Jean Laplanche en 1987 dans ses Nouveaux fondements pour la psychanalyse, « non pas seulement comme pensée et comme doctrine, mais comme mode d’être. La psychanalyse est un immense mouvement culturel, et en ce sens c’est l’ensemble de la psychanalyse qui se porte hors les murs ». Près de trente ans plus tard, qu’en est-il du devenir du mouvement psychanalytique, à la fois comme théorie et praxis, mais également comme éthique et fait culturel ? Comment la psychanalyse est-elle actuellement reçue dans une société de plus en plus soumise à la rationalité instrumentale, à l’urgence et à la quantophrénie ? Que propose-t-elle de spécifique ou de distinctif, voire d’unique ou d’irremplaçable ? Que disent et font ceux qui s’en réclament face aux formes contemporaines du « malaise dans la culture » et aux évolutions sociétales (crise, famille, religions, etc.) ? Comment la psychanalyse se saisit-elle des interpellations, critiques, contestations ou remises en cause dont elle peut faire l’objet, en particulier depuis quelques années ? Mais aussi et plus généralement, comment la psychanalyse se réinvente‐t-elle : cliniquement, conceptuellement, voire socialement ou politiquement ? C’est à ces questions que les auteurs de ce numéro, praticiens et théoriciens, psychanalystes ou non, se sont confrontés pour éclairer la place et le rôle de la psychanalyse dans la société contemporaine, en France et dans le monde occidental.

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