Article de Corinne Le Bars, Laurence Dumont
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 283, décembre 2021, pp. 37-42.
Mots clés : Travail-Emploi, Burn out, Reconnaissance, Maladie professionnelle, Vie politique
Le burn-out est encore aujourd’hui défini par l’Organisation mondiale de la santé comme un simple « syndrome résultant d’un stresse chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès », mais pas comme une pathologie à part entière. En France, depuis 2015 et la loi Rebsamen, pas moins de trois propositions de lois ont été déposées en vue de faire reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle. En vain. Pourquoi est-ce si difficile ? Quels en sont les enjeux ?
Article de Isabelle Nony
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 24-30.
Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Travail social, Approche historique, Vie politique, Association, Coopérative, Démocratie, Solidarité
L’article s’intéresse en premier lieu à l’émergence conjointe au milieu du XIXe siècle de l’économie sociale d’une part, et de ce qui deviendra le travail social d’autre part, sur fond de révolutions politiques et d’émergence de ce qu’on a appelé ≪ la question sociale ≫. Dans une seconde partie, il s’agit d’observer le fonctionnement des associations du secteur social et des coopératives au regard des exigences démocratiques et du pouvoir d’agir de ses acteurs. Il semblerait que les institutions du secteur aient du mal à se départir d’un fonctionnement vertical quand les coopératives s’essaient davantage au fonctionnement horizontal.
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Article de Ali Boulayoune
Paru dans la revue Pensée plurielle, n° 50, 2019, pp. 129-137.
Mots clés : Travail-Emploi, Chômage, Chômeur, Stigmatisation, Représentation sociale, Vie politique, Recherche d'emploi, Contrôle, Accompagnement, Politique de l'emploi
De la recherche pionnière sur le chômage de Lazarfeld, Johada et Ziesel (1982) à celles plus récentes, toutes montrent combien l’absence d’emploi génère des violences de toutes sortes, dont celle qui consiste à rendre les chômeurs responsables de leur situation. Notre propos ne portera pas sur toutes les formes de violence que subissent les chômeurs, nous porterons notre regard sur une forme de violence classique qui s’exerce de manière récurrente sur les chômeurs et qui s’est banalisée au fil des réformes successives du risque chômage, la violence politique du chômage, relayée par les institutions qui en ont la charge.
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