Documentation sociale

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La culture

Article de Jean-Michel Djian, Bruno Ory Lavollée, Christophe Girard, et al.et al.

Paru dans la revue Après demain, n° 46, avril 2018, pp. 3-50.

Mots clés : Culture-Loisirs, Culture, Art, Vie politique

La stratégie de l'émotion

Article de Anne Cécile Robert

Paru dans la revue Le Monde diplomatique, 63ème année, n° 743, février 2016, pp. 3.

Mots clés : Culture-Loisirs, Émotion, Vie politique, Média, Démocratie

L'éducation populaire au tournant du 21ème siècle

Livre de Francis Lebon, Emmanuel de Lescure, Jean Claude Richez, Francis Lebon, et al., édité par Ed. du Croquant, publié en 2016.

Mots clés : Culture-Loisirs, Éducation populaire, Évolution, Valeur, Vie politique, Éducation, Loisir, Enfant, Animation, Équipement socioculturel, Jeune, Quartier, Centre social, Territoire, Émancipation, Laïcité, Bénévolat, Approche historique, Université du temps libre, Association, Syndicalisme, Militantisme, Citoyenneté, MJC, Socialisation, Professionnalisation, BAFA, Scoutisme, Contradiction, Informel, Engagement, Eclaireuses et éclaireurs de France (Les)

L’éducation populaire a pour ambition de former des jeunes et des citoyens éclairés, capables de faire vivre la démocratie et de transformer le monde. De nombreuses associations s’y sont consacrées depuis près de deux siècles. Leur reconnaissance par l’État est apparue comme un progrès. Mais n’est-ce pas au détriment des vertus émancipatrices de l’éducation populaire ? Les associations n’ont-elles pas été « instrumentalisées » dans ce processus, au point que leur projet originel et global aurait « disparu » au profit d’actions segmentées et professionnalisées ? Qu’en est-il aujourd’hui, dans un contexte de désengagement de l’État ? À partir de travaux récents de recherche en sciences sociales et de comptes rendus de pratiques militantes, les 17 chapitres de cet ouvrage invitent à approfondir l’examen et à mieux comprendre le renouveau de l’éducation populaire depuis les années 2000. Loin d’être devenue une ingénierie sociale dépolitisée, elle reste marquée par une tension constante entre engagement et professionnalisation, instrumentalisation et autonomie. Certes, tous ses projets ne sont pas politisés et contestataires, ils visent néanmoins une libération culturelle, politique ou sociale. De plus, les bénévoles, les volontaires et les salariés qui les mettent en œuvre considèrent que leur travail, sous-tendu par des valeurs, est davantage qu’un emploi ordinaire. En examinant les rapports entre savoir, pouvoir et émancipation, cet ouvrage invite à penser autrement le peuple, les classes populaires et la politique, à travers une action éducative qui repose sur la culture et les loisirs.
Francis Lebon est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris Est Créteil et membre du Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Educatives et des pratiques Sociales (LIRTES).
Emmanuel de Lescure est maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université Paris Descartes, Sorbonne Paris Cité, et membre du Centre de Recherche sur les Liens Sociaux (CERLIS-UMR 8070).

La révolution informationnelle et les nouveaux mouvements sociaux

Livre de Jean Lojkine, édité par le Bord de l’eau, publié en 2016.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Culture-Loisirs, Mouvement social, Communication, Vie politique, Information, Réseau d'information et de communication, Démocratie participative, Solidarité, Capitalisme, Autogestion, Internet

Comment fédérer des mouvements sociaux dont la libre association n’implique aucunement la fusion dans un ensemble homogène et centralisé ? Cette question est bien au coeur des luttes altermondialistes et des mouvements des indignés. Comment aller jusqu’au bout de la démocratie «réelle « qui fédère les savoirs locaux et les savoirs universels, les savoirs de la vie quotidienne et les expertises savantes ? La réponse ne réside pas dans un passage « en douceur « du capitalisme financier au communisme informationnel.
Les usages sociaux des nouvelles technologies de l’information ne sont jamais déterminés technologiquement, ils portent toujours en eux la possibilité d’un choix, contradictoire, entre plusieurs politiques. La grande alliance entre les cadres, les travailleurs de l’information et les couches populaires ne naît pas spontanément de la mise en commun des expériences locales ; elle ne doit pas en effet gommer les différences des trajectoires de ceux qui décident de lutter ensemble.
Ce livre tente de montrer comment les luttes des paysans irrigateurs, des communautés villageoises coopératives ont quelque chose de commun avec le combat des jeunes diplômés pour une nouvelle civilisation post-capitaliste. La révolution industrielle à laquelle continue de renvoyer la "modernité capitaliste" (production et la consommation de masse, centralisation hiérarchique, division du travail) s’oppose radicalement à la nouvelle "modernité " issue de la révolution informationnelle.
C’est elle qui donne sens au mouvement actuel en faveur des coopératives, de l’économie solidaire, c’est elle qui fonde toutes les nouvelles pratiques solidaires, les expériences de démocratie directe tant dans l’accès aux ressources naturelles que dans le partage des informations.