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Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail

Livre de Marie Anne Dujarier, édité par la Découverte, publié en 2017.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Travail, Conditions de travail, Souffrance, Organisation, Entreprise, Administration, Cadre, Idéologie, Norme, Concept, Organisation du travail, Méthodologie, Analyse critique, Sociologie du travail

Démocratiser le travail : un nouveau regard sur le lean management

Livre de Michel Sailly, Laurent Berger, édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2017.

Mots clés : Travail-Emploi, Management, Organisation du travail, Conditions de travail, Participation, Entreprise, Qualité, Coût, Emploi, Travail

Le lean management est devenu la marque de fabrique de l'organisation du travail de nombreuses entreprises. Que recouvre exactement ce terme ? D'où provient-il ? Le lean est-il un moyen supplémentaire de faire pression sur le travail ? Ou au contraire est-il un outil dont les salariés peuvent se saisir pour améliorer la qualité de leur travail et leur bien-être au sein de leur entreprise ? Ecrit par un praticien qui a travaillé deux années durant au Japon et a pu apprécier la mise en pratique du lean management, ce livre met en évidence deux conceptions opposées : le "lean outils " pratiqué par les entreprises pour chasser les gaspillages, réduire les emplois et intensifier le travail, et le "lean philosophique" soutenant une démocratisation du travail.
Michel Sailly décrit cette seconde voie en neuf caractéristiques. Il donne ainsi la possibilité de penser l'industrie et le travail du futur sans les cantonner à la numérisation des activités et aux technologies robotiques. En plaçant la qualité du travail et le développement des salariés au coeur du management et de l'organisation du travail, il invite toutes les parties prenantes de l'entreprise à être associées à la création de valeur, pour les clients, pour les salariés, et pour un développement durable.
S'appuyant sur les meilleures sources, cet ouvrage donne des repères aux dirigeants, aux représentants du personnel et aux salariés pour ouvrir un dialogue social constructif. Loin d'être un rêve inaccessible, Démocratiser le travail est un processus à portée de main.

Que font les 10 millions de malades ? : Vivre et travailler avec une maladie chronique

Livre de Dominique Lhuilier, Anne Marie Waser, édité par Erès, publié en 2016.

Mots clés : Maladie chronique, Maladie, Diagnostic, Traitement médical, Conditions de vie, Changement, Expérience, Travail, Parcours professionnel, Conditions de travail, Accès aux soins, Travail social, Immigré, Entreprise, Projet, Projet professionnel, PASS, Annonce de la maladie

Ce livre entend donner des clefs pour comprendre l'impact de la maladie sur la vie au travail et pour agir, à la fois du point de vue des personnes malades et des employeurs et collègues. Il veut soutenir la reconnaissance de cette question dans l'espace public : la clandestinité des " malades au travail " fabrique à terme de l'exclusion. La part des maladies chroniques va croissant avec les progrès de la médecine : en France, près de 10 millions de personnes en âge de travailler ont une ou plusieurs maladie(s) chronique(s).
Le plus souvent, elles souhaitent se maintenir en emploi ou retrouver un travail. Elles doivent alors faire face à une série de questions : Comment concilier les exigences du travail et celles d'un état de santé fragilisé ? Quel projet professionnel construire quand on est contraint de changer de métier ? Comment redéfinir ses priorités de vie quand il ne s'agit plus de la perdre à la gagner ?

La violence ordinaire dans les organisations : plaidoyer pour des organisations réflexives

Livre de Gilles Herreros, édité par Erès, publié en 2012.

Mots clés : Souffrance, Travail, Organisation, Sociologie, Approche clinique, Hôpital, Lycée, Fonction publique, Bureaucratie, Management, Conditions de travail, Analyse critique, Relation interpersonnelle, Relation professionnelle, Salarié, Cadre, Entreprise, Violence institutionnelle

La violence ordinaire perpétrée au quotidien dans les organisations est au centre de cet ouvrage. La percevoir pour s'y opposer, telles sont les orientations proposées. En appui sur des récits mettant en scène des situations de travail banales, analogues à celles que chacun peut avoir vécu, l'auteur montre comment la violence se tisse quotidiennement. Pour se perpétrer, comme pour se perpétuer, la violence a besoin de l'indifférence, voire de l'acceptation du plus grand nombre. Les récits proposés montrent comment les petits renoncements, les cécités multipliées, les questionnements liquidés, chaque jour répétés par les uns, fabriquent des mécaniques qui détruisent les autres. Il n'y a aucune fatalité à ce phénomène. L'auteur plaide pour la mise en place d'organisations « réflexives » valorisant une appréhension clinique des procès de travail et le déploiement d'une critique réhabilitant la subjectivité et l'intersubjectivité.

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L'emprise de la gestion : la société au risque des violences gestionnaires

Livre de Marie Benedetto Meyer, Salvatore Maugeri, Jean Luc Metzger, et al., édité par L'Harmattan, publié en 2011.

Mots clés : Management, Travail, Gestion, Gestion administrative, Ressources humaines, Gestion financière, Concept, Sociologie, Organisation, Association, Travail social, Travailleur social, Entreprise, Interaction, Conditions de travail, Organisation du travail, Violence institutionnelle, Évaluation, Qualité, Individualisation, Résistance, Psychiatrie, Hôpital psychiatrique, Commerce, Éthique, France, Egypte, Brésil

Cet ouvrage s'inscrit dans le prolongement des travaux étudiant l'emprise du phénomène gestionnaire sur les organisations et, plus généralement, sur les sociétés. Il fournit un ensemble de regards sociologiques sur les articulations complexes entre "violences" et "acteurs, pratiques et dispositifs de gestion". Un large spectre de situations empiriques est examiné, tant en France qu'en Egypte et au Brésil, aussi bien dans les sphères marchandes que non marchandes (groupes industriels, secteur associatif, santé). Au-delà de la variété des configurations et des dispositifs de gestion étudiés, ces huit chapitres montrent que les violences liées au fait gestionnaire se manifestent sur trois niveaux articulés.A un premier niveau, la violence résulte des transformations macro-politiques qui, cumulées sur une longue période, modifient les cadres d'action et rendent incontournables l'introduction et le renouvellement des dispositifs de gestion. A un deuxième niveau, l'on trouve des acteurs intermédiaires qui jouent un rôle important pour rendre opérationnelles ces décisions et, plus ou moins directement, sont à l'origine de l'exercice de la violence managériale.Enfin, à un troisième niveau, les analyses de cet ouvrage montrent l'existence d'une violence symbolique qui s'ajoute ou plus exactement sous-tend les pratiques des différentes catégories d'acteur. L'ouvrage se conclut par un ensemble de propositions pour poursuivre l'analyse sociologique du phénomène gestionnaire, notamment en termes de rapport à l'éthique.

Travail : les raisons de la colère

Livre de Vincent de Gaulejac, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Risque professionnel, Travail, Santé, Santé mentale, Valeur, Évolution, Crise économique, Changement, Identité sociale, Conditions de travail, Stress, Conflit, Harcèlement moral, Suicide, État dépressif, Violence, Souffrance psychique, Chômage, Diagnostic, Bien-être, Organisation du travail, Déni, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Réforme, Entreprise, Service public, Hôpital, Management, Technologie de l'information et de la communication, Rentabilité, Compétition

(...) Ce livre décrit les liens entre la dimension psychologique du mal-être, les mutations organisationnelles et les transformations du capitalisme financier. La "révolution managériale" qui devait réconcilier l'homme et l'entreprise conduit à la lutte des places et au dés-enchantement. L'idéologie gestionnaire transforme l'humain en ressource au service de la rentabilité de l'entreprise. La souffrance au travail manifeste une nouvelle exploitation psychique, tout aussi réelle que l'ancienne exploitation du prolétariat dans le capitalisme industriel. (...) Face aux violences innocentes de cette "nouvelle gouvernance", les salariés semblent n'avoir pas d'autre choix que de se révolter ou de se détruire. Entre la colère et la dépression, d'autres voies sont pourtant possibles. En sociologue clinicien, l'auteur propose un diagnostic approfondi à partir duquel il définit les conditions qui permettraient de " travailler mieux pour vivre mieux ". Vincent de Gaulejac est directeur du Laboratoire de changement social à l'université Paris 7-Diderot. Membre fondateur de l'Institut international de sociologie clinique, il a écrit une vingtaine d'ouvrages dont Le Coût de l'excellence, La Lutte des places et La Société malade de la gestion. Il a reçu le prix Sorokin délivré par l'université de Lomonosov et l'association russe de sociologie en 2009.

Une société de soins : santé, travail, philosophie, politique

Livre de Jean François Petit, Fabienne Brugere, Emmanuel Langlois, et al., édité par Ed. de l'Atelier, publié en 2011.

Mots clés : Soin, Relation d'aide, Accompagnement, Concept, Courant de pensée, Éthique, Attention, Altérité, Société, Anthropologie, Bioéthique, Droit, Santé, Profession médicale, Médecine, Relation soignant-soigné, Violence, Travail, Entreprise, Conditions de travail, Harcèlement moral, Philosophie, Politique

Le care, le soin, l'éthique de la sollicitude, de l'attention à autrui, autant de termes qui font irruption dans le débat public. Élaboré à son point de départ par des féministes impliquées dans la santé, ce courant de pensée peut-il bousculer l'ordre de la société ou n'est-il condamné qu'à soigner les plaies béantes de la société de la performance et de l'hypercompétition de tous contre tous ? Cet ouvrage propose une vision plurielle et structurée de ce qui pourrait fonder une société du soin. Il définit les contours du care, explicite ce que cette pensée remet en cause dans la manière d'envisager l'humain avant d'examiner son impact critique et créatif dans deux lieux clés : les lieux de soins et le travail. En reliant ces approches, ce livre interroge les fondements de l'ordre économique, social et politique actuel. Sortir d'une vision, qui fait du calcul la mesure de toute chose et de la performance une raison d'être, impose de renoncer à l'illusion d'un individu totalement maître de sa vie et de ses choix. Construire une société du soin suppose de partir de la vulnérabilité de chacun non pour s'y complaire, mais pour grandir en humanité.

Le travail sous tensions

Livre de Dominique Lallemand, édité par Sciences humaines, publié en 2010.

Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Sociologie, Évolution, Mondialisation, Réseau, Entreprise, Relation internationale, Conditions de travail, Crise économique, Organisation du travail, Autonomie, Stress, Emploi, Salaire, Salarié, Norme sociale, Marché du travail, Inégalité, Ressources humaines, Flexibilité de l'emploi, Temps, Valeur

Le travail fait régulièrement la Une de l'actualité et retient dramatiquement l'attention lorsque - une fois encore, une fois de trop - une personne met volontairement fin à ses jours par excès de pressions professionnelles. Travailler serait donc dangereux. Voilà un constat pour le moins paradoxal car, si l'on en croit les enquêtes sociologiques menées à grande échelle, la plupart des Français associent le travail à leur bonheur de vivre... Pour comprendre et dépasser cette contradiction apparente, il convient d'étudier la manière dont le travail se transforme. (...) Symptôme révélateur des mutations du moment, nous parlons d'autant plus volontiers du travail que nous ne savons plus très bien ce qu'il convient de désigner comme tel. Crise étant synonyme de décision, le moment est plus propice que jamais pour réinventer le travail et imaginer des futurs possibles Le travail n'est pas qu'un geste, c'est aussi un bien commun. Michel Lallement est professeur titulaire de la chaire d'Analyse sociologique du travail et de l'emploi au Cnam (Paris) et auteur, entre autres, de Le Travail. Une sociologie contemporaine, Gallimard, 2007.