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Paru dans la revue Empan, n° 132, décembre 2023, pp. 150-154.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence, Partenariat, Violence conjugale, Thérapie, Réseau, Accompagnement, Législation, Féminicide, Prise en charge, Victime, Famille
La Fédération nationale des associations et des centres de prise en charge des auteurs de violences conjugales et familiales rassemble des associations spécialisées dédiées à cette population que tout porte à éviter : les hommes violents à l’égard des femmes. Elle assure une confrontation raisonnée des diverses expériences pour que chacun tire profit des meilleurs acquis des uns et des autres. L’auteur est responsable de ses actes aux termes de la loi, mais il ne peut se réduire à ses actes, ce qui permet l’ouverture d’une démarche thérapeutique et de soin.
Article de Didier Lauru, Anne Sylvie Pelloux, Cécile Turkel, Laure Chandellieret al.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 94, novembre 2022, pp. 4-154.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Séparation, Maternité, Parentalité, Prématurité, Conflit, Couple, Violence conjugale, Emprise, Adoption, Adolescent, Mineur non accompagné, Traumatisme, Deuil, Rite, Amour, Autisme, Thérapie, Médiation, Danse, Psychiatrie infantile, Psychodrame, Psychothérapie, Dynamique de groupe, Famille, Enfant, Addiction, Cancer
Les séparations sont des motifs fréquents de consultation : dislocations familiales, décès d’un proche, rupture amoureuse, abandon, éloignements, migrations, placements. Fondatrices dans la construction psychique, mobilisatrices dans les processus psychothérapeutiques ou les fins de traitements, les séparations comportent aussi une dimension constitutive de la subjectivité et de l’identité. Ce numéro cherchera à mettre en perspective différents points de vue psychologique, sociologique, philosophique, social, culturel, éducatif, pédagogique, et à comprendre les facteurs de protection et de vulnérabilité chez le bébé, l’enfant et l’adolescent confrontés aux séparations.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 47-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Carence familiale, Homicide, Prise en charge, Thérapie, Psychomotricité, Hôpital, Femme
L'exercice de la psychomotricité auprès de personnes détenues présentant un trouble psychiatrique invite à la rencontre de femmes victimes de violences conjugales étant passées à l'acte sur leur conjoint. Leur parole faisant défaut, leur corps se fait témoin de leurs souffrances. La psychomotricité, par son attention au langage corporel, s'engage dans la restauration des liens corps-psyché nécessaires à l'ancrage identitaire et au mieux-être.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 389, juillet-août 2021, pp. 51-57.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Victime, Enfant, Accompagnement, Thérapie, Famille
Pour lutter contre les violences conjugales, il est fondamental d’accompagner tous les membres de la famille : la personne victime, l’auteur des faits de violence, mais également les enfants, victimes secondaires, tout en prenant en compte différents facteurs. C’est le constat dressé par Catherine Vasselier-Novelli, psychologue praticienne qui exerce à Marseille, dont l’équipe avait imaginé un dispositif pour protéger les victimes de violences conjugales dès 1995.
L’Association de gestion du centre d’accueil et d’accompagnement des auteurs de violences, situé au Mans, développe, depuis sa création en 2007, un suivi fondé sur une approche psychogénéalogique. L’association lutte contre la récidive en matière de violences conjugales en milieu ouvert et, depuis l’an dernier, auprès des détenus de la maison d’arrêt de la cité mancelle.
Livre de Liliane Daligand, édité par Presses universitaires de France, publié en 2016.
Mots clés : Violence conjugale, Femme, Couple, Prise en charge, Victime, Thérapie, EMPRISE, AGRESSEUR, RESPONSABILISATION
Les violences conjugales concernent autant les femmes et les enfants que les hommes. Phénomène grave et répétitif, elles compromettent victimes et auteurs, parfois même sur plusieurs générations. La culpabilité et la honte empêchent souvent les victimes de parler de ce qu'elles subissent. Pour passer du silence à la parole, il faut souvent rencontrer un tiers formé à la clinique des violences conjugales.
Cet ouvrage entend montrer qu'il existe des thérapies et des expertises pour lutter contre ce phénomènes, et qu'un dialogue est possible, y compris avec les agresseurs, pour se départir de la violence. Accompagnement, soutien, prise en charge par le milieu médical, social et judiciaire doivent être organisés, coordonnés, articulés. Telles sont quelques-unes des pistes ouvertes par ce livre pour mettre fin à la situation d'emprise qui caractérise toutes violences conjugales.
Comment penser les violences qui attaquent le corps de la femme dans divers contextes criminels (le couple, la famille, les mauvaises rencontres, le hasard des rues, etc.) ? Les chiffres élevés de la mortalité féminine incitent à envisager différents facteurs psychologiques (pulsion, plaisir, vengeance, destruction d'autrui), mais aussi culturels (violences de guerre, violences coutumières ou rituelles) et sociaux. Afin de sortir d'une seule lecture moderne de ce phénomène, ce numéro croisera des lectures historiques et culturelles avec des approches psychologiques de la question. La réflexion engagée aura comme point d'appui essentiel le rôle des liens familiaux dans la production de la violence faite au corps de la femme.
Inceste, infanticide, maltraitance... Qu'elle soit manifeste ou insidieuse, la violence traverse régulièrement la famille. Ces actes focalisent l'attention tout en posant une énigme : celle des vœux hostiles chez un parent. Pour mieux comprendre l'origine de ces violences, les auteurs de cet ouvrage s'appuient notamment sur la théorie freudienne et la tension infanticide-parricide qui la traverse. La mythologie comme la culture représentent régulièrement les désirs de mort ou d'emprise au sein de la famille à la façon d'une toile de fond originaire des désirs hostiles. Comment comprendre les fantasmes organisateurs de la vie psychique à partir de ces mouvements dans les liens familiaux ? Mettant à distance l'idée d'un duo bourreau-victime, ce livre analyse la place réelle et fantasmatique occupée par chacun des membres de la famille. Ces violences originaires seraient-elles paradigmatiques de toute violence ? Et les fantasmes qui les animent sont-ils organisateurs des échanges dans la famille, à la façon d'invariants psychiques transculturels ? Les auteurs de ce livre nous montrent que les diverses formes de violences exercées dans le lien ouvrent sur une pluralité des pratiques cliniques. Ils frayent des voies de réflexion et des pistes thérapeutiques pour aider les familles en souffrance.