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Ce numéro de la revue Rhizome explore différentes formes d’expressions artistiques. Certaines affichent des vertus thérapeutiques, d’autres ont des visées politiques ou sont reconnues dans le domaine de l’art.
La lecture de ce numéro nous encourage à ne pas chercher à circonscrire ces expressions a priori à tel ou tel champ, mais plutôt à les valoriser comme autant d’échappées créatives.
Ce numéro est constitué des articles suivants :
- L’hospitalité en chantier, art et design à l’hôpital public
- Ce que l’architecture fait au soin et inversement
- Les médiations thérapeutiques
- Proposer des ateliers de médiation musicale en psychiatrie
- Les « prescriptions culturelles® » : une thérapie par la beauté
- « L’effet Mozart » et le rétablissement
- Se raconter par l’écriture, un atelier à destination des personnes migrantes
- La plume thérapeutique
- Des paysages
- « L’art brut a changé ma vie »
- Des arts visibles pour s’émanciper
Article de Margot Morgiève, Charles Edouard Notredame, Philippe Courtet
Paru dans la revue Santé mentale, n° 256, mars 2021, pp. 80-85.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Technologie numérique, Auto-évaluation, Thérapie, Technologie de l'information et de la communication, Prévention, Psychiatrie, Crise, Suicide, Santé, Santé mentale
De nouveaux outils technologiques tels que des applications smartphones et des objets connectés ayant vocation à améliorer la santé mentale apparaissent à un rythme extrêmement rapide. Ces dispositifs, dits de e-santé mentale, peuvent permettre d'observer et de soutenir les individus à tout moment et en tout lieu. Ils peuvent ainsi améliorer le traitement personnalisé des individus in situ. Ceci est particulièrement crucial dans le champ de la prévention du suicide qui requiert de façon critique de nouveaux outils d'observation et d'intervention juste au bon moment.
Les sensations corporelles et les émotions liées aux situations et aux relations sociales vécues par les personnes souffrant de troubles psychiques ne sont pas directement convertibles en savoir expérientiel. Pour qu'elles le soient, il faut que les cliniciens et les chercheurs, porteurs d'un savoir institué et légitime, les reconnaissent et les valorisent. Une mise en œuvre concrète de ces savoirs permet alors d'initier des pratiques de soins orientées en rétablissement.