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"...A l’heure où les débats font rage concernant la prise en charge par la Sécurité sociale d’un certain nombre de séances de thérapie chez un psychologue, nous décidons d’entendre les différentes critiques opposées à ce dispositif comme autant de questions au cœur de sa pratique. Si ses fonctions de thérapeute sont assez présentes à l’esprit de tous, les méthodes thérapeutiques et les références théoriques demeurent aujourd’hui plurielles et souvent polémiques. Comment les psychologues pensent-ils les relations entre la théorie à laquelle ils se réfèrent et leur pratique ? Considère-t-on que l’exercice en libéral, souvent centré sur l’exclusivité d’une relation à deux, fonctionne sur les mêmes bases que celui en institution. Bien sur, l’actualité législative oriente ces questions du côté de la pratique en libéral. La proposition de remboursement d’un certain nombre de séances par la sécurité sociale et prescrites par un médecin clive les praticiens. Nous avons voulu entendre les deux côtés. Malheureusement, la ministre de la Santé, prenant tout juste ses fonctions, n’a pas eu le temps de valider le texte écrit par le cabinet précédent. S’il nous parvient, nous ne manquerons pas de le publier dans un prochain numéro. Si la prescription médicale d’une thérapie en libéral pose les enjeux de l’indépendance des psychologues par rapport à la médecine, dans les institutions, la question se pose autrement : la prise en charge des patients s’appuie sur des rapports complexes et nécessaires entre les intervenants, entre les différents corps de métier. Comment sont perçues par les autres acteurs du soin les fonctions du psychologue, souvent à l’ombre du devoir de discrétion ? On peut aussi se demander comment les usagers eux-mêmes peuvent se saisir des soins proposés par les psychologues.
Car la fonction thérapeutique du psychologue clinicien prend plusieurs formes : tour à tour accompagnant, animateur, superviseur, consultant ou encore exerçant des fonctions d’encadrement (quand il exerce en institution), d’évaluation ou d’orientation, la multiplicité de ses casquettes redouble la difficulté à saisir d’une manière unitaire sa pratique.
Nous sommes allés à la rencontre des psychologues...."
Tout comprendre sur la théorie de l'attachement, son influence sur le développement de l'enfant et ses implications dans la pratique clinique.
Vivien Prior, chercheuse, et Danya Glaser, pédopsychiatre, font le point sur la théorie de l'attachement et ses implications dans la pratique thérapeutique en se basant sur les nombreuses recherches et études réalisées ces dernières années.
Après avoir expliqué en détail la théorie de l'attachement élaborée en premier par John Bowlby, elles abordent les différentes façons d'évaluer tant l'attachement d'un enfant que la qualité des soins apportés par ses parents, puis montrent comment la sécurité d'attachement influence le fonctionnement des individus.
La notion controversée de troubles de l'attachement, développée depuis une dizaine d'années dans nos pays, recouvre en fait deux points de vue très différents : d'une part le concept scientifique de troubles de l'attachement, identifié par les chercheurs, et d'autre part la notion plus floue et moins scientifique, popularisée par certains auteurs américains, cherchant à expliquer le comportement d'enfants ayant connu dans leur petite enfance des ruptures et des traumatismes divers. Vivien Prior et Danya Glaser exposent et développent ici chacune de ces deux théories.
Pour terminer les auteurs présentent l'efficacité et l'apport constructif des interventions thérapeutiques basées sur la théorie de l'attachement en s'appuyant sur diverses études menées ces dernières années et décrivent différentes méthodes utilisées pour favoriser la formation d'attachements « sécures » entre l'enfant et son(ses) parent(s).
Cet ouvrage, principalement destiné aux psychologues, psychiatres, enseignants, juristes, chercheurs et travailleurs sociaux intéressera également tous les parents (et plus particulièrement les parents adoptifs) ainsi que les éducateurs et étudiants en sciences humaines.
Dossier composé de 4 articles :
- Neurosciences : un nouveau credo
- Effet de mode ou révolution ?
- Le boom des formations
- « La folie n’est pas seulement biologique »
Ce numéro de Rhizome illustre différentes formes de violence, qu’elles soient physiques, symboliques, politiques, ou psychologiques et identifie ses échos sur celles et ceux qui y sont exposés. La connaissance contemporaine sur le traumatisme réactualise en effet la considération portée aux usages et aux vécus de violence. La lecture de ce numéro invite à résister à la violence, tout en considérant ses causes et ses conséquences psychiques et sociales : soit en comprendre la teneur, pour ne jamais l’envisager comme une finalité.
Le dialogue Freud-Ferenczi a ouvert la psychanalyse à de nouvelles problématiques qui nécessitent de penser l’originaire et le réel : pathologies marquées par des conflits intra- et inter-psychiques de plus en plus précoces, influence de facteurs exogènes (traumas, désordre familial, ou social, modes de communication, etc.). L’observation-adaptation de la clinique à ces souffrances implique des modifications dans la représentation du fonctionnement psychique inconscient (« méta-psychologies en mouvement »), lesquelles engendrent des questions cruciales pour la formation des psychanalystes : finalité de leur propre analyse, travail sur les transferts, intégrations de modèles métapsychologiques de tendances diverses pour aborder la complexité des problématiques singulières, modalités et politique de transmission au sein des écoles comme en leurs marges.
Article de Nicolas Louis Marie Nussbaumer, Marc Grandgirard, Cristina Garcia, et al.
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 40, n° 1, mars 2019, pp. 51-71.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Thérapie, Individu, Thérapie familiale, Approche systémique, Équipe, Psychothérapeute, Formateur, Récit de vie, Théorie, Modèle, Atelier, Expérimentation, Réflexivité, Frank (Ian), Anderson (Tom)
À partir de l’histoire d’une thérapie individuelle devenue progressivement thérapie de famille, ayant impliqué un thérapeute-formateur et une équipe réfléchissante en formation, les quatre thérapeutes qui ont traversé cette aventure thérapeutique évoquent quelques facettes de leur évolution personnelle dans cet atelier qui se veut à son tour expérientiel. Des fragments des évolutions personnelles des quatre jeunes thérapeutes sont racontés à quatre volontaires qui forment l’équipe réfléchissante de l’équipe réfléchissante dans un cercle confidentiel sous la houlette du thérapeute-formateur ; les quatre volontaires sont invités ensuite à échanger leurs propres résonances avec la première équipe réfléchissante. Enfin, dans un troisième temps, le public s’exprime. L’enrichissement de l’atelier par ces divers apports narratifs conduit à une discussion comparative de l’expérience de formation vécue par l’équipe réfléchissante dans cet atelier et dans un autre cadre, celui de l’intervention systémique brève ainsi qu’une comparaison théorique avec le modèle de l’équipe de Ian Frank directement issu de celui de Tom Andersen. La conclusion parlera de sérendipité et d’échange de cadeaux.
Article de Jean Bernard Chapelier, Anastasia Toliou, Karine Nazir, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 236, mars 2019, pp. 21-79.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Groupe de parole, Cadre thérapeutique, Théorie, Méthodologie, Groupe, Institution, Non-directivité, Relation soignant-soigné, Crime sexuel, Alcoolisme, Addiction, Trouble bipolaire, Répétition, Approche clinique, Dynamique de groupe, Parole, Rogers (Carl)
Aujourd'hui les groupes de parole semblent une réponse universelle aux problématiques psychiques ou sociales. Tout se passe comme si le fait de proposer et de conduire un groupe de parole allait de soi. L'expérience montre pourtant la nécessité de se former à la dynamique groupale et de s'appuyer sur une réflexion d'équipe. Quels sont les fonctions du groupe de parole et les différents types de dispositifs ? Comment élaborer un cadre conceptuel et méthodologique ? Repères théoriques et illustrations cliniques
Retour aux fondamentaux : Sébastien Dupont vient réinterroger le setting thérapeutique et effectue un survol de l’usage du travail en équipe en regard de l’histoire de la thérapie familiale. De 1940 à nos jours, de Whitaker aux équipes réfléchissantes, il fait un tour d’horizon de la théorie et de ses pratiques en thérapie familiale. Cothérapie ou supervision, supervision directe ou différée ; l’apparition du miroir sans tain semble constitutive du mouvement systémique. Au fil de l’article apparaissent les noms des thérapeutes qui ont laissé trace. Pourquoi ne pas se laisser porter par cet angle de vue pour relire l’histoire ?
Article de Francis Drossart, Fleur Breil, Catherine Pagès, et al.et al.
Paru dans la revue Le Coq-héron, n° 235, décembre 2018, pp. 17-163.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychanalyse, Psychanalyste, Théorie, Concept, Psychopathologie, Enfant, Nourrisson, Autisme, Contre-transfert, Transfert, Médecine, Approche clinique, Transmission, Klein (Mélanie), Bion (Wilfred Ruprecht), Steiner (John), Winnicott (Donald Woods), Balint (Michael), Metzer (Donald), Gammill (James), Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord
L’objectif de ce numéro 235 est d’évoquer -sans prétention exhaustive-, les apports conséquents de plusieurs grands psychanalystes britanniques, pour l’ensemble du corpus clinique et théorique de la psychanalyse. Malgré une diffusion parfois sélective et plus tardive en France qu’en d’autres pays européens et d’Amérique du Sud-, ces apports nourrissent désormais la pratique, et témoignent de la richesse de leurs avancées et perspectives permettant une approche de plus en plus subtile de l’évolution intra et intersubjective de nos psychismes.