Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.
Macron et les Gilets jaunes ont ouvert une page nouvelle de l’histoire de France, qui mêle retour des luttes sociales et apathie politique, sursaut révolutionnaire et résignation devant les dégâts de l’euro, regain démocratique et menace autoritaire.
Pour la comprendre, Emmanuel Todd examine, scrupuleusement et sans a priori, l’évolution rapide de notre société depuis le début des années 1990 : démographie, inégalités, niveau de vie, structure de classe, performance éducative, place des femmes, immigration, religion, suicide, consommation d’antidépresseurs, etc.
Les faits surprendront. Les interprétations que propose l’auteur doivent, quant à elles, beaucoup à Marx, mais à un Marx mis « sous surveillance statistique ». À gauche, comme à droite, elles paraîtront à beaucoup étonnantes, amusantes, contrariantes, ou angoissantes. Cet empirisme sans concession conduit même Emmanuel Todd à réviser radicalement certaines de ses analyses antérieures.
À la lecture de ce livre riche, stimulant, provocateur, la vie politique des années 1992-2019 prend tout son sens : une longue comédie politique où s’invitent les classes sociales.
Bienvenue donc dans cette France du xxie siècle, paralysée mais vivante, où se côtoient et s’affrontent des dominés qui se croient dominants, des étatistes qui se croient libéraux, des individus égarés qui célèbrent encore l’individu-roi, avant l’inéluctable retour de la lutte des classes.
Article de Jérémie Nollet, Nicolas Thibault, Eric Neveu, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 190, décembre 2017, pp. 4-45.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, État, Sociologie, Société, Économie, Économie politique, École, Éducation, Inégalité, Travail, Chômage, Environnement, Pollution
L’étude de l’action publique permet de « sociologiser » notre regard sur l’État : plutôt que de le saisir comme une chose homogène et immuable, elle l’analyse au concret, au prisme des interactions de divers acteurs (dans et hors de l’État) et de la fabrication des politiques publiques qui en découlent. La sociologie des problèmes publics est l’un des principaux outils au service de cette approche. Elle montre que l’action publique n’est jamais la réponse nécessaire à un problème préexistant, même si c’est ainsi qu’elle peut être présentée par les acteurs du débat public ou les responsables politiques.
Cet ouvrage, désormais un classique, permet de découvrir les auteurs et les textes fondateurs de la sociologie qui ne s’affirme comme discipline constituée et autonome qu’à la fin du XIXe siècle. Il est d’abord consacré à la façon dont le « vivre ensemble » a été analysé par les penseurs et philosophes de l’Antiquité jusqu’au siècle des Lumières. Il analyse ensuite l’émergence de la thématique socialiste et des différentes écoles sociologiques qui se développent au XIXe siècle. Enfin, il présente deux auteurs majeurs : Émile Durkheim et Max Weber.
La présente édition a été mise à jour et revue, compte tenu notamment des avancées historiographiques récentes. Une suite chronologique et thématique est proposée dans l’ouvrage du même auteur intitulé : Histoire des idées sociologiques. De Parsons aux contemporains.
Livre de Altay Manco, Saïd Ouled El Bey, Spyros Amoranitis, édité par l'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Étranger, Logement, Emploi, Enseignement, Démographie, Religion, Criminalité, Politique sociale, Société, Économie, Culture, Mixité sociale, Sociologie, Belgique, Europe
Ce ouvrage se veut être un outil pédagogique pour tout lecteur qui souhaiterait approfondir la question de l'apport socio-économique, culturel et politique, des migrations en Belgique et en Europe. Il est construit de manière à lire les migrations par différents prismes (logement, emploi, enseignement, démographie, vivre-ensemble, histoire, religion, criminalité...). La migration serait donc un outil mal exploité par certaines politiques publiques, mal travaillé, et la question nouvelle serait de savoir comment notre société peut permettre à tout un chacun, migrant ou non, de valoriser ses potentialités.
Article de Marie Grosgeorge, Jézabel Couppey Soubeyran, Laure Lacan, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 182, décembre 2015, pp. 4-49.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Argent, Monnaie, Économie, Sociologie, Banque, Crise économique, Crédit, Consommation, Endettement, Corruption, Rôle, Société, Bien-être
Alors que l'argent est au coeur des sociétés modernes, les sociologues ont pendant longtemps abandonné cet objet aux économistes, à l'exception de Georg Simmel. Les économistes préfèrent d'ailleurs parler de monnaie plutôt que d'argent pour éviter de confondre la forme métallique qu'a pu prendre la monnaie au cours de l'histoire avec ses formes modernes fiduciaires ou scripturales. Depuis quelques années, les sociologues se sont réapproprié l'argent et dialoguent avec les économistes sur des phénomènes contemporains...
Livre de Hervé Le Bras, Emmanuel Todd, édité par Ed. du Seuil, publié en 2013.
Mots clés : Société, Sociologie, Démographie, Changement social, Famille, Religion, Éducation, Femme, Catholicisme, Économie, Classe sociale, Pauvreté, Inégalité, Migration, Vie politique, Parti politique
À quoi ressemble la France dont hérite aujourd'hui François Hollande, trois décennies après l'élection de Mitterrand ? La révolution des moeurs et la globalisation l'ont-elles homogénéisée ? La politique est-elle devenue rationnelle, explicable par des déterminations socio-économiques ? En trente ans, notre pays a fait un bond en avant urbain et éducatif. Ses habitants communiquent et voyagent comme jamais.Ses croyances religieuses et ses idéologies se sont évaporées, ses moeurs se sont radicalement transformées, ses classes sociales se sont effacées. Mais la France n'est ni homogène, ni coupée des valeurs héritées du passé. Comme au début des années 1980, la gauche et la droite s'appuient toujours sur des forces anthropologiques inconscientes. Grâce à une méthode cartographique renouvelée, Hervé Le Bras et Emmanuel Todd plongent au niveau des départements et des communes pour saisir la reconfiguration des vieux ancrages territoriaux.L'analyse de variables décrivant la politique, l'industrie, la famille, l'éducation, la religion, la criminalité, le suicide, leur permet d'analyser l'extraordinaire diversité culturelle de l'Hexagone, cause profonde de l'universalisme français. Leur livre montre de manière décisive comment s'affrontent et se combinent forces économiques mondiales et tempéraments régionaux.