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De "Nuit debout" aux "Gilets jaunes", l'actualité sociale et politique est révélatrice d'une crise des institutions dont les décisions et le mode de fonctionnement sont de plus en plus critiqués. Robert Lafore livre aborde le fait institutionnel autour de cinq questions simples : qu'est-ce qu'une institution ? D'où viennent les institutions ? Pourquoi cette défiance vis-à-vis d'elles ? Comment s'adaptent-elles à la société ? Comment sauver les institutions et donc la société ? Plus que " vivre ensemble ", c'est désormais " faire ensemble " que revendiquent bon nombre de Français. Comment les institutions peuvent-elles mieux prendre en compte les aspirations des individus ? En plus de présenter une histoire inédite des théories institutionnelles, il avance quelques pistes d'évolution démocratique, afin de garantir l'équilibre entre l'individu et le collectif.
Alors que nos sociétés libérales sont fondées sur des valeurs qui ne trouvent trop souvent du sens qu'à travers la compétition, Gauthier Chapelle et Pablo Servigne - l'auteur du succès de librairie «Comment tout peut s'effondrer» - commettent ici un ouvrage majeur. Au modèle de « la guerre de tous contre tous », ils proposent de substituer une vision du vivre-ensemble basée sur l'entraide. Car en balayant l'éventail du vivant - des bactéries aux sociétés humaines en passant par les plantes et les animaux -, il apparaît clairement que les organismes qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas les plus forts, mais ceux qui s'entraident le plus...
Livre de Martine Segalen, Agnès Martial, édité par A. Colin, publié en 2019.
Mots clés : Enfance-Famille, Famille, Sociologie, Évolution, Institution, Approche historique, Anthropologie, Parenté, Classe sociale, Mariage, Couple, Concubinage, Divorce, France, Europe
Peu d'institutions sont à la fois aussi explorées et mal connues que la famille. Celle-ci fait l'objet d'un discours politique et médiatique qui se renouvelle sans cesse, sans jamais s'épuiser ; chacun de nous est tenté par ailleurs de juger de la famille à partir de la connaissance intime, mais nécessairement partielle, voire partiale qu'il en a... Tout en conservant les développements historiques en raison de leur intérêt théorique et méthodologique, cette neuvième édition continue de discuter les liens entre institution familiale, questions migratoires ou relatives au travail et à l'emploi, politiques publiques.
A côté de ces thèmes classiques, elle intègre des débats neufs relatifs à la montée de l'individualisme, à l'émergence de la question du genre ou du rôle d'Internet. Elle donne un large écho aux discussions relatives au " mariage pour tous " , comme à celles qui concernent les nouvelles techniques et pratiques de reproduction qui transforment profondément le champ de la filiation. A l'aide de données statistiques remises à jour, elle compare l'évolution respective de la situation de l'institution familiale dans le cadre européen.
S'appuyant sur un ensemble de travaux neufs, grandes enquêtes longitudinales ou travaux plus pointus d'anthropologie, la neuvième édition de ce classique offre une vision renouvelée du champ familial.
Comment dire le mal-être au travail ? Que faire des émotions ressenties au travail, celles quon ne peut pas exprimer parce quon se révèlerait « trop sensible », ou pas suffisamment « performant » ni « professionnel » ? Comment dire la peur, celle qui est jugée « irrationnelle » ? Considérés comme des « ressources humaines », les travailleurs narrivent plus à donner du sens à ce quils vivent.
Nourri dune recherche socio-anthropologique, cet ouvrage présente une analyse du langage utilisé dans le management en articulant les registres de la pensée, de léprouvé et de laction. Avec des illustrations saisissantes et des références théoriques diversifiées, lauteur analyse les dévastations quoccasionne le management moderne en toute tranquillité, en toute impunité :celui-ci ne provoque pas seulement du mal-être au travail. Par lutilisation de sa novlangue, il participe aussi et surtout au corsetage des imaginaires, au façonnage des univers symboliques, au formatage des émotions, à lécrasement des intelligences individuelles et collectives.
Agnès Vandevelde-Rougale ne se contente pas de démonter le processus dintériorisation du discours dominant, elle souligne le potentiel de résistance de lindividu et les voies qui soffrent à lui pour se dégager de ces entraves langagières et faire face à la violence plus ou moins ordinaire à luvre dans les organisations.
Diplômée de lÉcole supérieure des sciences commerciales dAngers et docteure en anthropologie et sociologie, Agnès Vandevelde-Rougale est socio-anthropologue, chercheure associée au Laboratoire de changement social et politique (université Paris Diderot-Paris 7), membre du Comité de rédaction de la revue ¿Interrogations?, membre du Conseil dorientation du Réseau international de sociologie clinique, membre du Bureau du réseau thématique « sociologie clinique » de lAssociation française de sociologie.
Livre de David Jousset, Jean Michel Boles, Jean Jougan, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Concept, Discours, Analyse critique, Modèle, Philosophie, Sociologie, Anthropologie, Éthique, Soin, Santé, Relation soignant-soigné, Fin de vie, Psychanalyse, Médecin, Autonomie, Droit, Stigmatisation, Vulnérabilité, Levinas (Emmanuel)
Ce livre constitue une introduction philosophique à une pensée de la vulnérabilité. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque. Ce livre sadresse aux soignants, aux professionnels et aux chercheurs travaillant sur les questions de la santé, du soin, de laction sociale.
Doù provient la multiplication des discours sur la vulnérabilité humaine et que faut-il en penser ? Issu dune recherche multidisciplinaire, cet ouvrage propose les clefs pour comprendre lorigine de cette notion et les principaux modèles qui lutilisent. Analyse sociologique des nouvelles formes de fragilités sociales, formation dun droit des personnes vulnérables, regard anthropologique et politique sur lusage de ces catégories sont autant déléments essentiels pour la compréhension de notre époque dans ses mutations profondes.
Depuis plus de 40 ans, Henri-Jacques Stiker est un observateur du monde du handicap. Dans ce recueil de textes, de conférences données sur le sujet, il esquisse une réflexion globale sur la condition handicapée. En choisissant le terme de « condition », lauteur séloigne dune définition du handicap ou dune approche catégorielle. La condition handicapée est une manière dêtre-au-monde, dêtre avec les autres, de se situer et dentretenir des liens, comme on évoque la condition féminine ou la condition ouvrière. Lauteur présente un certain nombre de formes que prend le handicap durant la Révolution française, dans les classifications du xixe siècle ou dans celles récentes de lOrganisation mondiale de la santé, dans les textes législatifs ou réglementaires, dans les études sur les outsiders. À travers ses analyses critiques, il développe une réflexion nouvelle sur la place du handicap. Toujours ambivalente et source de malaise social, la condition handicapée peut avoir aujourdhui un avenir inédit en contribuant pleinement aux débats de société afin dy apporter la richesse de la parole et de lexpérience des personnes concernées.
Que deviennent nos modèles alimentaires ? Quels sont les effets de la transformation de l'organisation de la vie quotidienne sur les manières de manger ? Que recouvre ce sentiment de crise, de risque exacerbé dans l'alimentation moderne ? Quels sont les impacts de la mondialisation ? L'auteur dresse l'inventaire des apports des sciences sociales à la compréhension des « mangeurs modernes ». Il montre comment le concept d'« espace social alimentaire » permet de penser l'alimentation comme un facteur structurant d'une organisation sociale.
Livre de Louis Carré, Alain Loute, Axel Honneth, Marcel Hénaff, et al., édité par Presses universitaires du Septentrion, publié en 2016.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Don, Philosophie, Modèle, Théorie, Anthropologie, Psychanalyse, Phénoménologie, Sociologie, Relation, Tiers, Ambivalence, Altérité, Aliénation, Endettement, Symbolique, Dépendance, Responsabilité, Affectivité, Amour, Économie, Politique sociale, Domination, Réciprocité, Caillé (Alain), Butler (Judith), Scott (James C.), Althusser (Louis), Veyne (Paul), Mauss (Marcel), Lévi Strauss (Claude), Bourdieu (Pierre), Weber (Max), La Boétie (Etienne de), Ricoeur (Paul), Boltanski (Luc), Lacan (Jacques), Levinas (Emmanuel), Hegel (Georg W. Friedrich)
Quand il s'agit de rendre compte, par-delà les calculs intéressés de lhomo oeconomicus, de la manière dont tiennent les sociétés humaines, donner et reconnaître apparaissent comme deux dimensions constitutives de lagir social. Mais du don et de la reconnaissance, il convient aussi, avant den appeler à leur syncrétisme, den interroger les proximités et les distances, ainsi que leurs consistances respectives. Par exemple, dira-t-on dun don sans retour ou dune reconnaissance sans réciprocité quils sont encore dignes de ces noms ? Les activités de don et de reconnaissance se confrontent alors à une tierce dimension qui les taraude de lintérieur : la domination. Cet ouvrage propose dexaminer plus précisément la façon dont se répondent et sentremêlent les trois modèles du don, de la reconnaissance et de la domination, sur des enjeux contemporains situés au croisement de plusieurs horizons théoriques (la théorie critique, lanthropologie, la phénoménologie sociale, la psychanalyse).
Livre de Denys Cuche, édité par la Découverte, publié en 2016.
Mots clés : Culture-Loisirs, Culture, Sociologie, Anthropologie, Approche historique, Concept, Interculturel, Comportement, Personnalité, Acculturation, Classe sociale, Culture populaire, Identité culturelle
Depuis qu'elle est apparue au XVIIIe siècle, l'idée de culture a suscité de vifs débats. Ses enjeux sont considérables, puisque la notion de culture permet de penser l'unité de l'humanité dans sa diversité. Ce livre présente ces débats et les usages de cette notion dans les sciences sociales, en privilégiant la sociologie et l'anthropologie.Il apporte des réponses précises et approfondies à des questions dont l'actualité tant nationale qu'internationale souligne l'acuité : si tout être humain est un être de culture, comment acquiert-il la culture de son groupe et dans quelle mesure son comportement est-il déterminé par celle-ci ? Un même individu peut-il changer de culture ou participer à la fois de plusieurs cultures ? Comment la rencontre des cultures s'opère-t-elle ? Les cultures des groupes socialement dominés sont-elles condamnées à disparaître ou à imiter les cultures des groupes dominants ? Le changement culturel peut-il se décréter ou répond-il à des lois dont les individus n'ont pas conscience ?Ce livre s'adresse aux étudiants en sociologie, en anthropologie et en histoire, ainsi qu'à tous ceux qui veulent comprendre les questions de la diversité culturelle, du multiculturalisme, des cultures minoritaires, de la culture des immigrés, de la culture d'entreprise, de la culture ouvrière...
Qu'est que l'expérience ? Comment caractériser l'expérience, lorsqu'une personne dit avoir fait ou avoir eu une expérience ? Ces questions traversent, sous différentes formes, l'ensemble des sciences humaines et sociales. Heidegger nous parle d'une « épreuve de l'altérité », affirmant que « l'expérience me fait plus que je ne la fais » ; Dubet avance une « sociologie de l'expérience », qui s'inscrit dans une sociologie de l'acteur ; Barbier définit un « travail de l'expérience », qui se réalise entre vécu, élaboration et communication de l'expérience. Mais quels sont les processus et les « niveaux de réalité » en jeu lorsqu'un individu réalise une expérience ? Il est proposé ici une approche méthodologique de l'expérience qui prenne en compte, d'un point de vue pragmatique, les multiples états, les multiples composantes de l'expérience chez « l'individu réel ». On découvrira, à travers une démarche progressive, une modélisation générale qui articulent des types, des dimensions et des dynamiques de l'expérience, participant de façon complexe à la configuration de l'expérience chez l'individu.
Yvon Corain a travaillé pendant plus de vingt ans comme éducateur spécialisé. Il a obtenu en 2013 un master recherche en sciences humaines et sociales ; son mémoire porte sur l'expérience lectrice (plus particulièrement la littérature de science-fiction), les apprentissages informels et la théorie biographique.