Documentation sociale

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L'apport de l'Autre : dépasser la peur des migrants - 30 années de recherche appliquées à la situation belge

Livre de Altay Manco, Saïd Ouled El Bey, Spyros Amoranitis, édité par l'Harmattan, publié en 2017.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Étranger, Logement, Emploi, Enseignement, Démographie, Religion, Criminalité, Politique sociale, Société, Économie, Culture, Mixité sociale, Sociologie, Belgique, Europe

Ce ouvrage se veut être un outil pédagogique pour tout lecteur qui souhaiterait approfondir la question de l'apport socio-économique, culturel et politique, des migrations en Belgique et en Europe. Il est construit de manière à lire les migrations par différents prismes (logement, emploi, enseignement, démographie, vivre-ensemble, histoire, religion, criminalité...). La migration serait donc un outil mal exploité par certaines politiques publiques, mal travaillé, et la question nouvelle serait de savoir comment notre société peut permettre à tout un chacun, migrant ou non, de valoriser ses potentialités.

Engagez-vous ! Entretiens avec Gilles Vanderpooten

Livre de Stéphane Hessel, Gilles Vanderpooten, édité par Ed. de l'Aube, publié en 2015.

Mots clés : Résistance, Citoyenneté, Société, Inégalité, Environnement, Développement durable, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Écologie, Vie politique, Crise, Relation internationale, Organisation, ONG, Solidarité, Mouvement social, Droits de l'homme

Ce livre rassemble deux textes essentiels de ­Stéphane Hessel : tout d’abord, son ­Engagez-vous !, un entretien avec le jeune Gilles ­Vanderpooten réalisé en 2009, juste avant le succès inter­national de Indignez-vous ! (­Indigène éditions). Hessel y met l’accent sur le plus fédérateur des combats contemporains : celui pour l’environnement.

L’entretien est suivi de deux courts dialogues, le premier entre Hessel et le journaliste du Monde Nicolas Truong, qui nous révèle la passion de Hessel pour la philosophie.

Enfin, Hessel échange avec son ami Edgar Morin sur la politique. Les deux nonagénaires livrent ensemble leur vision de notre société contemporaine et nous appellent à continuer d’espérer… et à nous engager !

Un ensemble stimulant et rafraîchissant, à l’image de Stéphane Hessel.

La violence des riches : chronique d'une immense casse sociale

Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par la Découverte, publié en 2013.

Mots clés : Inégalité, Société, Violence institutionnelle, Précarité, Argent, Idéologie, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Socialisme, Politique sociale, Politique de la ville, Quartier, Ouvrier, Espace, Vie politique, Réseau, Classe sociale, Délinquance, Licenciement

Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».

Eloge du conflit

Livre de Miguel Benasyag, Angélique del Rey, édité par la Découverte, publié en 2012.

Mots clés : Conflit, Concept, Perception, Représentation sociale, Démocratie, Pouvoir, Psychisme, Psychanalyse, Philosophie, Guerre, Terrorisme, Refoulement, Idéologie, Identité, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Violence, Norme sociale, Société, Culture, Individu, Résistance, Sécurité

Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l'idée même du conflit n'a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l'intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l'« anormal ».Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit - entre nations, dans la société ou au sein même de l'individu -, les auteurs mettent à jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la « tolérance zéro » que celles de la « paix universelle » : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c'est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu'à la violence généralisée, et l'enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l'assomption du conflit, « père de toutes choses » selon Héraclite.Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, anime le collectif « Malgré tout ». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, aux Éditions La Découverte dont, avec Angélique del Rey, professeure de philosophie, Connaître est agir (2006) ou encore La Chasse aux enfants. L'effet miroir des sans-papiers (avec des militants de RESF, 2008).

Mixité sociale et progrès humain : au centre la personne

Livre de Serge Dalla Piazza, Marc Garcet, édité par l'Harmattan, publié en 2012.

Mots clés : Mixité sociale, Société, Interculturel, Famille, Immigration, Politique sociale, Différence, Ethnie, Culture, Religion, Groupe d'appartenance, Éducation, Formation, Acculturation, Valeur, Égalité, Discrimination, Classe sociale, Droits de l'homme, Milieu rural, Économie sociale et solidaire, Territoire, Économie, Autonomie, Anthropologie, Pays émergent, Mondialisation, Aide à domicile, Travail social, Partenariat, Citoyenneté, Participation, Démocratie, Usager, Droits des usagers, Personne âgée, Handicap, Vieillissement, Expérience, Témoignage, Europe

"Cet ouvrage aborde la question de la vie sociale, qui consiste à attribuer des espaces à des activités et à des populations, en montrant que la variété, la diversité, le mélange, la mixité peuvent devenir des principes organisateurs d'une certaine "urbanité". Car c'est bien cela dont il s'agit : être urbain, afficher une certaine courtoisie, une capacité à rendre service, coopérer ; autant d'éléments qui permettent d'établir des relations sociales et un bien-vivre ensemble. Il s'agit de montrer que toute société est mixte par définition, que ces groupes d'appartenance sont culturellement mixtes et que leur frottement apporte toujours d'énormes richesses.Serge Dalla Piazza est docteur en psychologie et l'auteur de nombreux articles et livres scientifiques et philosophiques. Marc Garcet est assistant social psychiatrique et secrétaire général fondateur de l'AIGS. "

La société des égaux

Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition

"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "

Refaire la ville : sens et contradictions d'une politique sociale

Livre de Joël Barthélémy, Michel Chauvière, édité par Presses de l'EHESP, publié en 2011.

Mots clés : Politique de la ville, HISTOIRE, DSQ, DSU, Société, Politique sociale, Référentiel, Évaluation, Sens, Valeur, Image, Contrat de ville, Diagnostic, Financement, Rapport, Politique, Économie, Banlieue, Quartier, Milieu urbain, Exclusion sociale, Insertion sociale, Citoyenneté, Intégration, Égalité des chances, Territoire, Aménagement du territoire, Participation, Action collective, Bureaucratie, DSL, Développement durable, Travail social, Action sociale, Développement local, Lien social, CUCS

La politique de la ville s’insère dans un contexte général d’action publique en transformation depuis une trentaine d’années et marqué par un processus dit de territorialisation. Elle ne se réduit donc pas à un dispositif technique, ni à une succession de plans et de procédures. Quels sont les effets de cette politique ? Comment les élus locaux, les professionnels du social et les bénévoles associatifs s’approprient-ils (ou non) le modèle d’action qu’elle induit ? Quelle place occupe-t-elle dans le paysage administratif français ? Quel avenir pour cette politique noyée dans la cascade de textes et de mesures qui marquent la première décennie des années 2000 ?
« L’ambition de l’auteur est multidimensionnelle. Il s’interroge non seulement sur la production politico-technique de cette politique, sur ses contours, ses caractéristiques formelles et sa cohérence mais aussi sur son attractivité auprès des divers acteurs, tant professionnels qu’associatifs et politiques, qu’elle mobilise. S’il est préoccupé par les effets de cette politique sur la société, il veut aussi comprendre les transformations progressives de ces dispositifs jusqu’à leur déclin relatif ces dernières années… Un ouvrage passionnant… qui ouvre à différentes questions tout à fait décisives pour l’avenir. » (Extrait de la préface de Michel Chauvière)

Les français face aux inégalités et à la justice sociale

Livre de Michel Forsé, Olivier Galland, Yannick Lemel, et al., édité par A. Colin, publié en 2011.

Mots clés : Inégalité, Justice, Enquête, Statistiques, Population, Opinion, Valeur, Société, Salaire, Revenu, Égalité professionnelle, Classe sociale, Mobilité sociale, Pauvreté, Discrimination, Ethnie, État, Rôle, Régulation sociale, Ordre social, Santé, Risque, Vie politique, Politique sociale, Chômage, Logement, Économie, Hiérarchie, Rémunération

Il ne manque pas de Cassandres pour l'annoncer, le « vivre ensemble » ne saurait plus résister bien longtemps à la rancoeur provoquée par la croissance des privilèges d'un tout petit nombre, le déclassement des couches moyennes, la montée de la grande pauvreté. Il ne manque pas non plus de moralistes pour déplorer l'égoïsme généralisé, l'individualisme roi, les corporatismes, les logiques de castes, l'oubli des idéaux républicains ou la perte de civisme. Il peut y avoir du vrai dans tout cela, mais la vérité de notre société n'est pas là et les Français n'ont pas basculé d'un bloc dans le désespoir social ou le cynisme désabusé. Leurs appréciations restent étonnamment fines et équilibrées, ouvertes à des solutions raisonnables plutôt que démagogiques. C'est ce qui ressort manifestement de cette grande enquête, récemment réalisée, sur la perception qu'ont les Français des différents types d'inégalités et sur leurs sentiments à l'égard de la justice sociale. Que rejettent-ils absolument, que tolèrent-ils, vers quels aménagements ou compromis tendent-ils ? Ce livre dresse le portrait moral d'un peuple pour lequel la triade républicaine - liberté, égalité, fraternité - garde toute sa valeur, pourvu qu'on sache la décliner avec les nuances et la sagesse qui conviennent. Membre de l'Observatoire sociologique du changement (Fondation nationale des sciences politiques et CNRS), il est spécialiste des questions de la jeunesse.

Pourquoi le travail social ? Définition - figures - clinique

Livre de Saül Karsz, édité par Dunod, publié en 2011.

Mots clés : Travail social, Concept, HISTOIRE, Évolution, Action humanitaire, Prise en charge, Économie, Société, Approche clinique, Travailleur social, Bénéficiaire, Pratique professionnelle, Croyance, Savoir, Rôle, Sujet, Psychologie, Idéologie, Inconscient, Politique sociale, Théorie, Identité professionnelle, Pluridisciplinarité, Philosophie, Éthique

Confronté à la question centrale de l'identité du travail social, l'auteur : s'engage dans une définition suffisamment rigoureuse et donc discutable de ce qu'est le travail social, de ce qu'il peut fournir, de ce à quoi il échoue ; articule les trois figures majeures de l'intervention sociale : charité, prise en charge et prise en compte ;dessine enfin la clinique de l'intervention sociale, production d'expériences instruites qui à leur tour instruisent les praticiens, démarche transdisciplinaire : incontournable dimension psychique et mise en avant des dimensions idéologiques, politiques et théoriques.

Où est passé le bien commun ?

Livre de François Flahaut, édité par Mille et une nuits, publié en 2011.

Mots clés : Individu, Société, HISTOIRE, Modèle, Morale, Droit social, Économie, Libéralisme, Politique sociale, Dignité, Inégalité, Média, Vie politique, Droits de l'homme, Philosophie, Anthropologie, Déclaration universelle des droits de l'homme

Dans un monde où le politique est dominé par les puissances économiques et financières, et où le toujours plus de la croissance s'impose comme une fin en soi, la seule référence non économique qui subsiste est celle des droits individuels. La référence au bien commun a été évacuée. Des millions de citoyens, pourtant, continuent de s'en soucier. Encore faudrait-il qu'émerge une conception renouvelée du bien commun. Et que celui-ci reprenne sa place dans les préoccupations des politiques. François Flahault interroge le fondement des droits de l'homme. Il montre comment le progrès des connaissances anthropologiques apporte ce qui leur manque pour penser le bien commun. La vie sociale apparaît ainsi comme le lieu d'être de chacun d'entre nous, l'indispensable poumon de la vie individuelle. La fragile coexistence des humains repose largement sur les biens communs ou biens collectifs (au pluriel) dans lesquels se concrétise le bien commun (au singulier). Cependant, leur importance, ainsi que leur diversité naturelle et culturelle, matérielle et immatérielle, reste sous-évaluée au regard des biens marchands. Comment la lutte politique peut-elle faire évoluer les rapports de force dans un sens favorable au bien commun? L'auteur montre qu'il est possible de s'inspirer d'un autre modèle que ceux dont, plus de vingt ans après la fin de la guerre froide, nous sommes encore tributaires.