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Article de Jérémie Nollet, Nicolas Thibault, Eric Neveu, et al.
Paru dans la revue Idées économiques et sociales, n° 190, décembre 2017, pp. 4-45.
Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, État, Sociologie, Société, Économie, Économie politique, École, Éducation, Inégalité, Travail, Chômage, Environnement, Pollution
L’étude de l’action publique permet de « sociologiser » notre regard sur l’État : plutôt que de le saisir comme une chose homogène et immuable, elle l’analyse au concret, au prisme des interactions de divers acteurs (dans et hors de l’État) et de la fabrication des politiques publiques qui en découlent. La sociologie des problèmes publics est l’un des principaux outils au service de cette approche. Elle montre que l’action publique n’est jamais la réponse nécessaire à un problème préexistant, même si c’est ainsi qu’elle peut être présentée par les acteurs du débat public ou les responsables politiques.
Livre de Altay Manco, Saïd Ouled El Bey, Spyros Amoranitis, édité par l'Harmattan, publié en 2017.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Immigration, Étranger, Logement, Emploi, Enseignement, Démographie, Religion, Criminalité, Politique sociale, Société, Économie, Culture, Mixité sociale, Sociologie, Belgique, Europe
Ce ouvrage se veut être un outil pédagogique pour tout lecteur qui souhaiterait approfondir la question de l'apport socio-économique, culturel et politique, des migrations en Belgique et en Europe. Il est construit de manière à lire les migrations par différents prismes (logement, emploi, enseignement, démographie, vivre-ensemble, histoire, religion, criminalité...). La migration serait donc un outil mal exploité par certaines politiques publiques, mal travaillé, et la question nouvelle serait de savoir comment notre société peut permettre à tout un chacun, migrant ou non, de valoriser ses potentialités.
Livre de Stéphane Hessel, Gilles Vanderpooten, édité par Ed. de l'Aube, publié en 2015.
Mots clés : Résistance, Citoyenneté, Société, Inégalité, Environnement, Développement durable, Libéralisme, Économie, Politique sociale, Écologie, Vie politique, Crise, Relation internationale, Organisation, ONG, Solidarité, Mouvement social, Droits de l'homme
Ce livre rassemble deux textes essentiels de Stéphane Hessel : tout d’abord, son Engagez-vous !, un entretien avec le jeune Gilles Vanderpooten réalisé en 2009, juste avant le succès international de Indignez-vous ! (Indigène éditions). Hessel y met l’accent sur le plus fédérateur des combats contemporains : celui pour l’environnement.
L’entretien est suivi de deux courts dialogues, le premier entre Hessel et le journaliste du Monde Nicolas Truong, qui nous révèle la passion de Hessel pour la philosophie.
Enfin, Hessel échange avec son ami Edgar Morin sur la politique. Les deux nonagénaires livrent ensemble leur vision de notre société contemporaine et nous appellent à continuer d’espérer… et à nous engager !
Un ensemble stimulant et rafraîchissant, à l’image de Stéphane Hessel.
Publication, Base de données, Rapport en ligne, Colloque, Flux RSS
La mission Eurostat consiste à fournir des statistique sur l'Union Européenne. Recherche par grands thèmes ou par domaines spécifiques. A consulter notamment la rubrique Population et conditions sociales (santé, éducation, conditions de vie). Nombreuses publications. Actualités. FAQ. Possibilité d'avoir un espace personnel.
Livre de Michel Pinçon, Monique Pinçon Charlot, édité par la Découverte, publié en 2013.
Mots clés : Inégalité, Société, Violence institutionnelle, Précarité, Argent, Idéologie, Capitalisme, Libéralisme, Économie, Socialisme, Politique sociale, Politique de la ville, Quartier, Ouvrier, Espace, Vie politique, Réseau, Classe sociale, Délinquance, Licenciement
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale. Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion. Loin d'être l'oeuvre d'un « adversaire sans visage », cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp. À ceux qui taxent indistinctement de « populisme » toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du « bourgeoisisme ».
Dans les sociétés occidentales hyperformatées, l'idée même du conflit n'a plus de place. Les conceptions de la vie commune tendent vers l'intolérance à toute opposition. Le minoritaire doit se soumettre à la majorité et, de plus en plus, contestataires et dissidents semblent relever de l'« anormal ».Dans cet essai iconoclaste, Miguel Benasayag et Angélique del Rey explorent les racines et les effets délétères de cette idéologie. Analysant les différentes dimensions du conflit - entre nations, dans la société ou au sein même de l'individu -, les auteurs mettent à jour les ressorts profonds de la dérive conservatrice des sociétés postmodernes. Ils démontent aussi bien les illusions de la « tolérance zéro » que celles de la « paix universelle » : nier les conflits nés de la multiplicité, ceux dont la reconnaissance fait société, c'est mettre en danger la vie. Le refoulement du conflit ne peut conduire qu'à la violence généralisée, et l'enjeu auquel nous sommes tous confrontés est bien celui de l'assomption du conflit, « père de toutes choses » selon Héraclite.Miguel Benasayag, philosophe et psychanalyste, anime le collectif « Malgré tout ». Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, aux Éditions La Découverte dont, avec Angélique del Rey, professeure de philosophie, Connaître est agir (2006) ou encore La Chasse aux enfants. L'effet miroir des sans-papiers (avec des militants de RESF, 2008).
Livre de Serge Dalla Piazza, Marc Garcet, édité par l'Harmattan, publié en 2012.
Mots clés : Mixité sociale, Société, Interculturel, Famille, Immigration, Politique sociale, Différence, Ethnie, Culture, Religion, Groupe d'appartenance, Éducation, Formation, Acculturation, Valeur, Égalité, Discrimination, Classe sociale, Droits de l'homme, Milieu rural, Économie sociale et solidaire, Territoire, Économie, Autonomie, Anthropologie, Pays émergent, Mondialisation, Aide à domicile, Travail social, Partenariat, Citoyenneté, Participation, Démocratie, Usager, Droits des usagers, Personne âgée, Handicap, Vieillissement, Expérience, Témoignage, Europe
"Cet ouvrage aborde la question de la vie sociale, qui consiste à attribuer des espaces à des activités et à des populations, en montrant que la variété, la diversité, le mélange, la mixité peuvent devenir des principes organisateurs d'une certaine "urbanité". Car c'est bien cela dont il s'agit : être urbain, afficher une certaine courtoisie, une capacité à rendre service, coopérer ; autant d'éléments qui permettent d'établir des relations sociales et un bien-vivre ensemble. Il s'agit de montrer que toute société est mixte par définition, que ces groupes d'appartenance sont culturellement mixtes et que leur frottement apporte toujours d'énormes richesses.Serge Dalla Piazza est docteur en psychologie et l'auteur de nombreux articles et livres scientifiques et philosophiques. Marc Garcet est assistant social psychiatrique et secrétaire général fondateur de l'AIGS. "
Livre de Pierre Rosanvallon, édité par Ed. du Seuil, publié en 2011.
Mots clés : Inégalité, Société, HISTOIRE, Économie, Économie politique, Égalité, Philosophie, Justice, Solidarité, Valeur sociale, Individu, Communauté, Citoyenneté, Différence, Idéologie, Libéralisme, Classe sociale, Politique sociale, Racisme, Ouvrier, Stigmatisation, Morale, Égalité des chances, Individualisme, Compétition
"Nous vivons aujourd'hui une véritable contre-révolution. Depuis les années 1980, les plus riches n'ont en effet cessé d'accroître leur part des revenus et des patrimoines, inversant la précédente tendance séculaire à la réduction des écarts de richesse. Les facteurs économiques et sociaux qui ont engendré cette situation sont bien connus. Mais la panne de l'idée d'égalité a aussi joué un rôle majeur en conduisant insidieusement à délégitimer l'impôt et les actions de redistribution. Du même coup, la dénonciation d'inégalités ressenties comme inacceptables voisine avec une forme de résignation et un sentiment d'impuissance. Il n'y a donc rien de plus urgent que de refonder l'idée d'égalité pour sortir des impasses du temps présent. Pierre Rosanvallon est professeur au Collège de France et le fondateur de La République des Idées. Après La Contre-démocratie (Seuil, 2006; Points, 2008) et La Légitimité démocratique (Seuil, 2008; Points, 2010), le présent ouvrage constitue le troisième volet de son enquête sur les mutations contemporaines de la démocratie. "