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Avec exercices, corrigés et suppléments sur Internet. Nouvelle édition permettant à l'étudiant d'utiliser activement les théories et les concepts sociologiques pour interpréter le monde social. Sept grands auteurs expliqués au lecteur pour l'initier à un usage actif de la sociologie et lui permettre de mieux se situer dans le monde contemporain : P. Bourdieu et E. Goffman pour l'identité, F. Tönnies et M. Weber pour l'analyse de la modernité, J.T. Godbout et R. Sennett pour la modernité avancée et Durkheim pour l'épistémologie. Deux questions centrales : l'identité individuelle et le lien social. Des illustrations, des photographies (choisies pour leur convergence avec le regard des sociologues étudiés), des exercices et des corrigés. Des exercices supplémentaires gratuits en ligne accessibles sur le site www.sociolog.be. Une synthèse finale dans un chapitre épistémologique, proposant un retour critique sur les sept auteurs..
Livre de Martha C. Nussbaum, édité par Flammarion, publié en 2012.
Mots clés : Compétence sociale, Individu, Théorie, Qualité de la vie, Liberté, Inégalité, Société, Justice, Philosophie, Vie politique, Environnement social, Environnement socioprofessionnel, Dignité, Projet de vie, Santé, Développement sensoriel, Imaginaire, Pensée, Émotion, Groupe d'appartenance, Jeu, Identité sexuelle, Personne âgée, Handicap, Citoyenneté
Nos indicateurs économiques échouent à saisir la réalité des vies individuelles. Nos théories du développement ignorent les plus élémentaires besoins de dignité. Mais il existe une alternative : l'approche des capabilités, sans doute la plus novatrice et la plus prometteuse des contributions de la philosophie politique à la question de la justice sociale. Que sont les capabilités ? Ce sont les réponses à la question : « Qu'est-ce que cette personne est capable de faire et d'être ? »... Martha Nussbaum est professeur à l'université de Chicago. Trois de ses ouvrages sont traduits en français : Femmes et développement humain, L'approche des capabilités (Éditions Des Femmes, 2008) ; La Connaissance de l'amour : essais sur la philosophie et la littérature (Cerf, 2010), et Les Émotions démocratiques (Climats, 2011). Elle est, avec Amartya Sen, présidente fondatrice de la Human Development and Capability Association."
Livre de Robert Castel, Claude Martin, édité par la Découverte, publié en 2012.
Mots clés : Changement social, Changement, Sociologie, Théorie, Pensée, Courant de pensée, Société, Capitalisme, Travail, Salarié, Anomie, Classe sociale, Individu, Sociabilité, Assistance, Politique sociale, État, Protection sociale, Pauvreté, Insertion sociale, Travail social, Lien social, Milieu urbain, Famille, Soin, Recherche en sciences sociales, Sociologue, LEONARDIS (OTA DE), GAZIER (BERNARD), CINGOLANI (PATRICK), MAUGER (GERARD), MERKLEN (DENIS), CHAUVIERE (MICHEL), MURARD (NUMA), DUVOUX (NICOLAS), ASTIER (ISABELLE), SOULET (MARC HENRY ), ALVAREZ URIA (FERNANDO), VARELA (JULIA)
La question du changement a toujours représenté un défi pour la réflexion sociologique. Elle a généralement été appréhendée sous l'angle d'une opposition entre innovations à effets limités et ruptures paradigmatiques. En insistant sur les continuités et les lentes recompositions, Robert Castel a proposé une lecture originale de cette question, interprétant le changement comme une métamorphose, une synthèse du passé et du présent. De ses premiers travaux sur la psychiatrie, la psychanalyse et la diffusion de la culture psychologique à ses études sur l'effritement de la condition salariale, qui est pour lui le symptôme d'une nouvelle « grande transformation », Robert Castel a composé une fresque précieuse, incontournable, pour penser notre présent. Constitué d'une vingtaine de textes, cet ouvrage propose une réflexion essentielle sur la sociologie de Robert Castel. Chacun des auteurs y interroge la relation théorique et intellectuelle qu'il entretient à son travail. À la fin de chaque partie, Robert Castel revient sur ces analyses, répondant aux critiques, discutant les propositions. Ce livre-laboratoire, lieu d'un véritable échange, revient sur l'ensemble du travail théorique de l'un des plus grands sociologues français ; il met en lumière sa richesse, ses apports, ses impulsions, tout comme ses besoins de prolongement.
L'objectif de cet ouvrage est de fournir aux étudiants préparant un examen, et aux candidats préparant des concours, des références sociologiques de base sur les grands thèmes et les grands auteurs.L'essentiel pour comprendre la sociologie propose une synthèse précise en 8 chapitres qui peuvent chacun être travaillés en une journée en commençant par une présentation des termes clés et des problématiques essentielles, en étudiant ensuite le contenu avant de découvrir un ouvrage récent, quelques sujets et quelques références bibliographiques qui constituent autant de ressources pour celles et ceux qui voudraient approfondir leur approche. Dominique Glaymann est maître de conférences à l'université
"Identité et contrôle" est l'un des textes fondateurs de la sociologie des réseaux. C'est un livre de théorie générale ambitieux qui relie la structure sociale avec le vécu des individus, offrant une perspective riche sur les formations sociales : comment celles-ci apparaissent-elles ? Comment se maintiennent-elles dans un monde mouvant ? Comment les individus interagissent-ils ? Harrison White affine et développe son analyse révolutionnaire de la façon dont les structures sociales et culturelles émergent du chaos et de l'incertitude. Ses deux concepts d'identité et de contrôle fournissent des outils originaux pour penser le monde dans lequel nous vivons. Partant d'analogies avec les sciences de la nature ou d'exemples tirés de la vie quotidienne, Harrison White réinvente la science sociale et présente une panoplie de notions qui seront utiles à un large éventail de chercheurs, ainsi qu'à ceux qui travaillent dans les politiques publiques, la gestion ou la vie associative et même, au-delà, à tout lecteur qui s'intéresse à la compréhension de la dynamique de la vie sociale. Michel Grossetti et Frédéric Godart ont traduit et participé, avec Harrison White, à la révision de ce texte réputé difficile dans sa langue d'origine. Le cheminement qu'ils proposent à travers les principaux thèmes d'"Identité et contrôle" souligne les innovations théoriques et méthodologiques de l'un des sociologues les plus influents aux Etats-Unis.
À quoi sert vraiment un sociologue ? Producteur de savoir, le sociologue peut-il se soumettre à un principe dutilité ? Est-il contestataire, idéologue, expert ? Si prompt à se demander à quoi servent les autres, le sociologue sest-il lui-même posé la question ? Observateur aguerri des grandes questions sociales (école, mouvements sociaux, banlieue, justice), François Dubet nous invite à partager son regard de sociologue. Sans héroïsme ni forfanterie, le sociologue contemporain peut apparaître sous les traits modestes dun acteur de terrain, se confrontant à la prose du monde, proposant à la société ses services, enquêtant, vérifiant, conseillant souvent, critiquant parfois. Mais lorsque les mythes religieux et les contrats sociaux ne suffi sent plus à expliquer comment tiennent, se forment et se transforment les sociétés, le sociologue peut aussi répondre au besoin des sociétés modernes de se connaître et dagir sur elles-mêmes. Ni apologiste, ni pessimiste, François Dubet lève le voile sur la suspicion dont on voudrait frapper la sociologie et nous livre un témoignage de lintérieur, au-delà des sentiers battus.
Livre de Danilo Martuccelli, édité par A. Colin, publié en 2010.
Mots clés : Individu, Sociologie, Société, Conscience de soi, Liberté, Évaluation, Recherche en sciences sociales, Individualisme, Aliénation, Théorie
S’il est devenu un lieu commun d’annoncer et souvent de dénoncer une prétendue uniformisation du monde, il conviendrait plutôt, au-delà de la convergence des préoccupations planétaires, de se demander si nos sociétés ne sont pas désormais avant tout gouvernées par un idéal massivement partagé de singularité, et travaillées en leur cœur par les multiples processus de singularisation qui en découlent. L’auteur du présent ouvrage suit à la trace les effets en tous domaines de cette expansion singulariste ; ce qui le mène à prendre acte, comme il est devenu urgent de le faire, d’une radicale déstabilisation de nos approches du social et du politique. Au-delà du bouleversement induit des habitudes les plus enracinées de la pratique sociologique, c’est toute notre conception de l’individualisme et, avec lui, de nos manières de faire société qui est remise en question. Le temps est venu de concevoir et de mettre en œuvre une nouvelle articulation entre les enjeux collectifs et les épreuves des individus, susceptible de singulariser l’étude des phénomènes sociaux. Il s’agit donc de rien moins que de bâtir une sociologie pour les individus.
Philosophe, sociologue et moraliste, Emile Durkheim (1858-1917) est entré dans l'histoire comme le fondateur de l'Ecole française de sociologie. Il s'employa à faire prévaloir une conception scientifique de la sociologie. La crise du lien social appelait à ses yeux une réorganisation des rapports sociaux et une moralisation de la vie économique. Il souhaitait clarifier les choix politiques par une connaissance de la société acquise selon des normes rigoureuses de scientificité. Se méfiant de l'introspection, il recommandait d'adopter à l'égard des faits sociaux une attitude mentale comparable à celle qu'exige l'étude des phénomènes naturels. Cet ouvrage, offrant un bilan critique de l’œuvre de Durkheim, s'adresse aux étudiants en sociologie et en sciences politiques, aux élèves des grandes écoles, aux enseignants en sciences humaines et sociales ainsi qu'aux chercheurs en sociologie, toujours aux prises avec les dilemmes de méthode auxquels furent confrontés Durkheim et les durkheimiens. Jacques Coenen-Huther est docteur en sciences sociales de l'Université Libre de Bruxelles et titulaire d'une habilitation à diriger des recherches en sociologie de l'Université de Toulouse II. Après avoir enseigné la sociologie à l'Université de Genève, il poursuit des travaux en théorie sociologique générale, en histoire de la sociologie et en méthodologie de la recherche sociologique qualitative.
Il y a plus d'un siècle, Emile Durkheim proposait de rendre compte, de manière scientifique, des représentations, de leur genèse et de leurs transformations dans l'espace social. En 1961, Serge Moscovici reformulait les bases théoriques et méthodologiques de leur appréhension. Cet ouvrage se donne pour but de brosser un portrait le plus complet possible de leurs modalités d'étude et de leur impact sur les comportements quotidiens, sans oublier - dans une perspective pluridisciplinaire - les aspects conceptuels ou socio-historiques ainsi que les grilles de lecture les plus récentes. Cette analyse, illustrée par de nombreux exemples liés notamment à la culture et aux valeurs, aux préjugés et aux stéréotypes, à la déviance et aux modes de régulation, permet au lecteur d'avoir accès, de façon claire et synthétique à ce champ de recherche et de plonger ainsi au cœur de certains débats sur son origine, ses caractéristiques et sa nature. Jean-Marie Seca, docteur en psychologie sociale, est maître de conférences à l'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines où il est directeur du service d'information et d'orientation. Il est chercheur associé au LEPS (Msh-Paris), au LPS (Ehess-Paris) et au Laresco-Icotem (Université de Poitiers). Il a publié Les Vocations rock (Klincksieck, 1988), Les Musiciens underground (Puf, 2001) et divers écrits sur les minorités, la pauvreté et la toxicomanie, en collaboration avec d'autres auteurs.