Article de Myriam Froment, Frédéric Garcia, Célye Ferret Bosch
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 30, automne 2020, pp. 265-278.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Approche clinique, Bien-être, Collectivité territoriale, Conditions de travail, Environnement socioprofessionnel, Étude de cas, Expérience, Fonction publique, Institution, Organisation, Organisation du travail, Posture professionnelle, Pratique professionnelle, Risques psychosociaux, Santé, Souffrance psychique, Vie institutionnelle
Notre société fait face à des mouvements contradictoires : les institutions sont plébiscitées et rejetées, entre attente abyssale d’aide, nécessaire affiliation pour les solliciter et défiance. Après avoir mentionné certains fondements théoriques des dispositifs d’accompagnement, l’objectif des auteurs est d’éclaircir le positionnement de la consultation de santé au travail au sein de l’institution en tant que gage de neutralité, de sérieux et d’authenticité. Les psychologues sont intriqués dans des mouvements paradoxaux dont ils tentent de se dégager afin de gagner en neutralité tout en s’affiliant à la fois à l’institution et aux bénéficiaires de leurs dispositifs. La consultation en santé au travail doit garantir la sécurité psychique des personnels. Quelles sont les collusions ou antagonismes auxquels font face les psychologues ? Quelle préemption est à l’œuvre entre les valeurs de l’institution, du service public, du psychologue et les attentes des agents ?
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Article de Jean Pierre Minary, Michèle Bertrand, Daniel Verba, et al.
Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 26, automne 2018, pp. 9-130.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Accompagnement, Assistant de service social, Éducateur scolaire, Équipe pluridisciplinaire, Formation, Interculturel, Laïcité, Pratique professionnelle, Religion, Représentation sociale, Santé
Délibérément centré sur les pratiques concrètes et contextualisées des intervenants sociaux, ce numéro ne se préoccupe pas de savoir si l’accroissement des « faits religieux » constituerait ou non le signe d’un « retour du religieux » dans notre société sécularisée. Mais de rendre compte des manières dont les « professionnels de la relation » (travailleurs sociaux, médico-sociaux, entre autres) se trouvent aujourd’hui confrontés dans leur travail concret à des croyances et à des manifestations religieuses susceptibles de générer en eux-mêmes, au niveau de leurs équipes ou de leurs établissements, des situations d’inconfort, de tensions, voire de conflits. Quelles que soient leurs convictions personnelles (qu’ils soient croyants, agnostiques, indifférents, athées, etc.), les pratiques de ces travailleurs du social s’inscrivent dans des cadres législatif et réglementaire (secteur privé ou public, mission d’utilité publique ou d’intérêt général, etc.) qui régissent tant leurs droits et devoirs que ceux des usagers. Comment s’y prennent-ils dans leurs activités quotidiennes pour répondre à ce qui est attendu d’eux ?
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