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À Marseille, une plateforme de travailleurs pairs en santé mentale propose de venir renforcer les équipes de soins psychiatriques. Unique en France, cette nouvelle proposition permet aux hôpitaux et cliniques de profiter de leur savoir expérientiel sans s’encombrer des lourdeurs administratives et juridiques.
L’expérimentation « Un chez-soi d’abord » a permis d’implanter quatre équipes de suivi intensif orienté vers le rétablissement en France (Lille, Marseille, Paris et Toulouse). Cet article tente de rendre compte de l’appropriation par les membres de l’équipe marseillaise de la philosophie du rétablissement à travers des situations de visite à domicile. Il montre le souci des professionnels à soutenir le dialogue avec les usagers dans des moments où les symptômes psychiatriques interfèrent dans la relation d’aide. Il illustre l’effet pionnier qui a animé cette équipe et la nécessité de poursuivre la formation des accompagnants pour soutenir au mieux les trajectoires de rétablissement et les moments de crise.
Paru dans la revue Lien social, n° 1227, 17 au 30 avril 2018, pp. 18-19.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Concept, Psychiatrie, SDF, Squat, Santé mentale, Politique sanitaire, Innovation sociale, Guérison, Réinsertion sociale, Médecins du Monde, Un chez soi d'abord, Logement d'abord, Marseille, Etats Unis
Vincent Girard se présente comme rugbyman, il est aussi psychiatre. En 2005, il a importé des États-Unis la pratique du rétablissement en faisant de Marseille son terrain d'expérimentation.
Marseille accueille un nouvel outil de rétablissement depuis janvier 2017. Le lieu de répit élabore une alternative aux urgences psychiatriques avec la participation des personnes concernées. Le collectif anime un laboratoire porté par l'entraide interpersonnelle et l'échange d'expériences.
Vincent, Audrey, Agnès et Hermann sont médecins, psychiatres, travailleurs sociaux, et "travailleurs pairs". Richard, David et Mélik souffrent de pathologies psychiatriques lourdes et sont sans domicile fixe. C'est dans les rues de Marseille, au fil de leurs rencontres, que se développe l'expérience insolite de l'équipe mobile de santé communautaire. Ensemble, ils travaillent à la construction d'un lieu de vie, inventent de nouvelles formes de soins, et élargissent le champs des possibles (source éditeur).
Valvert est un hôpital psychiatrique de Marseille créé au milieu des années 70, dans un esprit douverture et de libre circulation. Le film, à travers une observation du quotidien, dresse un portrait de lendroit en mêlant entretiens avec des soignants et scènes de la vie des patients. Dans une ambiance résolument éloignée du modèle asilaire, cette circulation met en valeur différents comportements de la folie ordinaire. Le film souligne également les risques liés à l'évolution du milieu hospitalier et des nouvelles logiques de gestion.