Article de Flora Peille
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3169, 17 juillet 2020, pp. 18-19.
Mots clés : Justice-Délinquance, Santé mentale-Souffrance psychique, Enfermement, Prison, Détenu, Centre de rétention administrative, Hôpital psychiatrique, Internement psychiatrique, [DROIT - JUSTICE], Contrôle, Isolement, Contention, Droits de l'homme
Le mandat d'Adeline Hazan au poste de contrôleur général des lieux de privation de liberté s'achève. La psychiatrie et les conditions de détention en maisons d'arrêt ont été ses priorités. Le respect des droits fondamentaux, quels que soient la période et le contexte sociétal et politique, ont été systématiquement mis en avant.
Article de Maxime Ricard
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH), n° 3076, septembre 2018, pp. 14-15.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Droits de l'homme, Citoyenneté, Éthique, Respect, Décision
Les 17 et 18 septembre, l’Espace national de réflexion éthique sur les maladies neurodégénératives a organisé la 8e édition de l’université d’été « Ethique, Alzheimer et maladies neuro-évolutives », à Biarritz. L’occasion de dévoiler la nouvelle édition de la charte « Ethique, Alzheimer et maladies apparentées et société » et du manifeste « Vers une société bienveillante ».
Article de Gilbert Pregno
Paru dans la revue Thérapie familiale, vol. 39, n° 3, septembre 2018, pp. 271-283.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Psychothérapie, Droits de l'homme, Éthique, Psychothérapeute, Posture professionnelle, Approche systémique
L’approche systémique nous introduit à la pensée complexe, à la prise en compte de la globalité, elle nous invite avec la deuxième cybernétique à définir notre responsabilité et notre engagement non pas seulement dans la solution des difficultés, mais aussi dans son maintien. Après plus d’un demi-siècle, l’approche systémique revêt encore son caractère innovateur, ce dont témoigne l’abondance de pratiques et d’outils. Quelle attitude prendre par rapport à la question des droits de l’homme dont le non-respect peut envahir la vie des personnes que nous prenons en charge et impacte les institutions dont nous faisons partie ? Il s’avère qu’un engagement pour les droits humains, leur défense, se marie fort bien avec la démarche du systémicien. Si le systémicien interpelle la place du symptôme, le défenseur des droits humains prolonge la pensée et l’intervention du premier pour positionner nos institutions et notre société face aux injustices qu’elles produisent et qui ne trouvent pas leur origine dans le système familial. Cette interface est riche et remet l’intervenant face à ses responsabilités qui l’obligent à se questionner sur sa place à lui dans le contexte plus large qui est celui de sa pratique et de la place qu’il occupe dans les institutions, de la société dans laquelle il vit et de la planète qu’il habite.
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Article de Jean-Philippe Catonné
Paru dans la revue Pratiques en santé mentale, n° 2, mai 2018, pp. 2-55.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Citoyenneté, Égalité, Droits de l'homme, Vie quotidienne, Environnement social, Laïcité, Autonomie, Protection juridique, Accompagnement
Le citoyen est défini classiquement comme un être humain considéré comme personne civique. Or, depuis la révolution française de 1789, cette personne civique accède à l’égalité de droit. Précisons en élargissant la définition sous la forme d’une triade. La citoyenneté comprend trois aspects de droits et de devoirs. Le premier, politique, inscrit le citoyen comme acteur de la souveraineté collective. Le second, civique, instaure une égalité de droit entre les citoyens. Le troisième, social, offre la possibilité de bénéficier de prestations et de soutiens. Pour résumer cette triade composant une citoyenneté complète, il suffirait de conjuguer trois principes : liberté, égalité et solidarité. Une raison principale pour laquelle nous militons à Santé Mentale France réside dans une volonté de respect de cette pleine citoyenneté pour les personnes confrontées à des difficultés psychiques. Dans ce numéro, trois types de contributeurs : des utilisateurs de service de santé mentale, des praticiens professionnels et des théoriciens. Toutefois, les dix articles réunis se distribuent en fonction d’un enchaînement tenant au choix thématique de chacun sans tenir compte du statut des auteurs. Dans la conception de la citoyenneté française, le devoir de solidarité se conjugue avec le droit à l’égalité. Prenant en compte cette conception d’égalité citoyenne, nous devons considérer les personnes handicapées psychiques en tant que citoyens comme les autres. Ainsi le veut la citoyenneté bien comprise, entre humains semblables, reconnus dans une égale dignité. L’essentiel réside dans la reconnaissance de leur personne singulière, comme pour tout un chacun. La personne signifie l’existence de sensations, sentiments, désirs et pensées propres. La citoyenneté inscrit cette dimension existentielle dans le registre politique, civique et social, à savoir le citoyen, être humain doté d’un droit à la liberté, l’égalité et la solidarité. Voilà pourquoi la citoyenneté constitue une donnée fondamentale de la personne, donc une priorité.
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Paru dans la revue Revue de droit sanitaire et social, n° 6, novembre-décembre 2015, pp. 949-1015.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Liberté, Santé mentale, Personne âgée, Droits de l'homme, Psychiatrie, Droits des usagers, Internement psychiatrique, Injonction thérapeutique, Protection sociale, Québec
Article de Eric Pechillon, Carol Jonas, Emile Hazan, et al.
Paru dans la revue Santé mentale, n° 199, juin 2015, pp. 27-87.
Mots clés : Santé mentale-Souffrance psychique, Hôpital psychiatrique, Enfermement, Isolement, Contrainte, Liberté, Danger, Usager, Droits de l'homme, Stigmatisation, Représentation sociale, Analyse de la pratique, Relation soignant-soigné, Schizophrénie, Hospitalisation d'office