Documentation sociale

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Santé et sécurité au travail : quelles sont vos obligations ?

Article de Sybilline Chassat-Philippe

Paru dans la revue Direction(s), hors-série n° 30, juillet 2023, pp. 2-93.

Mots clés : Travail social : Établissements, Travail social : Métiers, Conditions de travail, Comité social et économique, Sécurité, Santé, Qualité de la vie, Prévention, Risque professionnel, Risques psychosociaux, Accident du travail, Établissement social et médicosocial, Management

Dans un établissement ou service social ou médico-social (ESSMS), les risques ne manquent pas. Ils peuvent provenir de défaillances techniques ou d'une mauvaise utilisation des équipements de production d'énergie et de chaleur, des installations de distribution d'électricité, de fluides combustibles et carburants, des ascenseurs, des machines et outils, des véhicules, des produits dangeureux... Ils peuvent être engendrés par des incidents ou accidents volontaires ou non, des malveillances ou des négligences d'origine humaine. Ils peuvent encore résulter d'une pollution des réseaux de fluides, d'une contamination de l'alimentation...

Métiers du soin : une voie d'insertion prometteuse

Article de Catherine Abou El Khair

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3268, 15 juillet 2022, pp. 26-27.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Travail-Emploi, Management, Santé, Insertion professionnelle, Chômage

Les structures d’insertion par l’activité économique s’intéressent de plus près au secteur médico-social, dans l’objectif de proposer des emplois pérennes aux chômeurs qu’elles accompagnent. Une voie prometteuse qui exige un accompagnement intensif et adapté.

La généralisation du programme « ESMS numérique »

Article de David Gautier

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3259, 13 mai 2022, pp. 12-15.

Mots clés : Travail social : Établissements, Technologie numérique, Financement, Établissement social et médicosocial, Santé, Action sociale et médicosociale, Outil, Dossier, Usager, Informatique

Au total, 630 millions d’euros de crédits issus du Ségur sont mobilisés sur la période 2021-2025 pour que les secteurs du social et du médico-social investissent dans le numérique. A l’issue de cette période, 35 000 établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) doivent bénéficier d’aides à l’équipement et au dossier usager informatisé (DUI). Le point.

Lutte contre les TMS, un investissement rentable

Article de Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3258, 06 mai 2022, pp. 24-25.

Mots clés : Travail social : Établissements, Santé-Santé publique, Management, Santé, Muscle, Os, Prévention, Risque professionnel

Alors que le secteur médico-social s’avère particulièrement touché par les troubles musculo-squelettiques (TMS), la prévention de ces risques demeure insuffisante. Cependant, sur le terrain, de plus en plus d’établissements et services mettent en place des démarches spécifiques. Un engagement de départ important et des bénéfices concrets.

Travail social : aux marges du secteur, des rouages essentiels

Article de David Prochasson, Maxime Ricard

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3241, 7 janvier 2022, pp. 6-13.

Mots clés : Travail social : Établissements, Action sociale, Intervention sociale, Acteur social, Handicap, Dépendance, Relation interpersonnelle, Convivialité, Échange, Bientraitance, Care, Transport, Parcours institutionnel, Transmission, Santé, Soins à domicile, Qualification professionnelle, Diplôme

Dossier composé de huit articles :
Travail social : aux marges du secteur, des rouages essentiels
« Un flou des compétences dans un secteur très éclaté »
Des métiers différents pour un autre accompagnement
Philippe Roy, chauffeur d’enfants en situation de handicap « je ne suis pas formé »
Matthieu Desmarest, chef gérant de cuisine dans un Ehpad : « bien manger est aussi important que bien soigner »
Corinne Dufrenois, chargée de mission dans une bibliothèque : « la bibliothèque est un lieu social »
Claire Simon, cofondatrice du cirque Star : « nous apportons une bouffée d’oxygène »
Aïcha Kerdagh, animatrice à la Croix-Rouge : « un diplôme change peu de chose »

La liberté d'aller et venir : trouver l'équilibre juste

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 13, janvier 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Liberté, Établissement social et médicosocial, EHPAD, IME, Foyer d'hébergement, Personne âgée, Personne handicapée, Droits des usagers, Projet d'établissement, Sécurité, Responsabilité, Éthique, Accompagnement, Adaptation, Consentement, Contention, Enfermement, Démocratie, Santé, Motricité, Maladie d'Alzheimer, Maltraitance, Vulnérabilité, Technologie, Épidémie

LIBERTÉ LENTEMENT ACQUISE. Historiquement, les établissements médico-sociaux ont d’abord été des lieux d’enfermement pour les personnes vulnérables. Dans ces institutions, le collectif a longtemps primé sur les besoins et les particularités individuels. Mais depuis (seulement) une vingtaine d’années, un mouvement d’ouverture s’est dessiné. Timidement, avant de prendre un peu plus d’ampleur. Inclusion, désinstitutionnalisation : derrière ces mots résonnent la volonté des établissements, mais aussi celle des aidants d’imaginer un nouveau système d’accompagnement, plus ouvert, plus libre. Les lieux de soins se sont dès lors transformés en lieux de vie où les résidents ont pu enfin émettre leurs choix. La liberté de décider, de participer et de consentir a commencé à peser. Reste à octroyer aux usagers une présomption en compétences. Les aidants professionnels ou familiaux ne sont désormais plus les seuls décisionnaires, les seuls qui imposent certains outils comme les nouvelles technologies sous prétexte de protéger leurs proches, mettant fin à leur (toute) puissance face à la vulnérabilité des personnes aidées.
DROIT ENTRAVÉ. L’envie de voir ce qui se passe derrière les clôtures des établissements s’est faite de plus en plus forte. Les portails sont désormais ouverts, les portes ne sont plus systématiquement fermées à clé… Le secteur du handicap a profité de ce sentiment de liberté, somme toute « conditionné, sinon la maison serait ingérable ». Reste qu’à l’heure de cette ouverture, certains lieux fermés ont essaimé pour les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer. Sous prétexte de les protéger, ces unités dédiées ont la particularité d’être fermées ou digicodées. Pour éviter que les usagers ressentent cet enfermement, les portes sont souvent cachées par des brise-vue ou aménagées dans des espaces peu lumineux. Au nom de la sécurité, l’enfermement est encore prôné. Mais pour de bonnes intentions, peut-on manipuler ou mentir à des personnes vulnérables ? De plus en plus d’experts ou de professionnels de terrain s’interrogent quand certains franchissent le pas en dressant un parallèle avec le milieu carcéral. Si la iatrogénie médicamenteuse est aujourd’hui acquise, ce n’est pas encore le cas pour la iatrogénie environnementale. Et pourtant, d’autres modèles sont possibles. La preuve avec le village landais Alzheimer, même si les réflexions sur le papier se sont confrontées à la réalité du terrain et à la pandémie mondiale.
PANDÉMIE RÉVÉLATRICE. Si la Covid-19 a changé notre vie, les personnes vulnérables sont sans doute les plus impactées avec un mouvement de liberté clairement freiné pour ne pas dire stoppé. La mort sociale a été privilégiée pour éviter la mort biologique alors que les syndromes de glissement en Ehpad ont été nombreux. À l’heure où le droit à la liberté est entravé, les questionnements éthiques se posent. Les pratiques étant lentes à changer, comment renouer les liens sociaux dans ce contexte sanitaire ? Si l’ouverture est une voie d’avenir, garante d’une meilleure qualité de vie pour les usagers, cet espace de liberté leur sera-t-il garanti ou même seulement proposé ? Accompagner les déambulations, proposer des soins personnalisés, trouver des solutions proportionnées… Oui, des voies alternatives existent, mais les équipes épuisées auront-elles la force de s’y engager ? Ne plus opposer liberté et sécurité, mais trouver l’équilibre juste. C’est le défi des prochaines années.

Managers du public : donneurs de sens

Article de Justine Canonne, Aurélie Peyrin, Charlotte Parmentier-Lecocq

Paru dans la revue Direction(s), n° 190, octobre 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Management, Service public, Cadre, Gestion, Budget, Recrutement, Ressources humaines, Conditions de travail, Valeur, Santé, Risques psychosociaux, Usure professionnelle, Qualité de la vie, CCAS

Dans une fonction publique en pleine mutation, les cadres et dirigeants voient leur mode de management se rapprocher sensiblement de celui du secteur privé. Ils conservent néanmoins certaines particularités statutaires et des prérogatives spécifiques. Et surtout, malgré les difficultés d'exercice, un engagement chevillé au corps : le sens du service public.

La normalisation de l'emploi hors statut n'est pas sans effet sur le management dans le public, analyse Aurélie Peyrin, chercheuse au laboratoire d'économie et de sociologie du travail et maître de conférences à Aix-Marseille Université.

Instaurer une culture de la santé et de la qualité de vie au travail dans le secteur public est plus que jamais une nécessité, instiste la députée LREM du Nord Charlotte Parmentier-Lecocq, coauteure d'un rapport parlementaire sur le sujet. Car tout le monde y est gagnant : les employeurs autant que les agents.

Ouverte en 2019, la Maison des femmes de Roubaix résulte d'un projet original monté par le centre communal d'action sociale (CCAS). La méthode : une conception collaborative à laquelle ont participé les équipes, les personnes accompagnées et des partenaires.

Dénoncées par leurs représentants syndicaux, les récentes atteintes au corps des directeurs d'établissements sanitaires et médico-sociaux (D3S) ne sont pas sans risque sur leurs prérogatives managériales, mais aussi sur leurs carrières.

Les attributions des ministres chargés des questions sociales et médico-sociales : le gouvernement « Castex »

Article de Olivier Hielle

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3174, 04 septembre 2020, pp. 20-24.

Mots clés : Travail social : Établissements, Action sociale : histoire et perspectives, Usager, Égalité, Égalité des chances, Personne handicapée, Éducation, Écologie, Travail, Économie, Justice, Solidarité, Santé

Avec la nomination d'un nouveau gouvernement, désormais dirigé par Jean Castex, le président de la République a souhaité marquer un nouveau temps de son quinquennat. Détails des attributions des nouveaux ministres, ministres délégués et secrétaires d’Etat ayant un impact sur l’action sociale au sens large. Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, ne figure qu’au 12e rang protocolaire.

Risques professionnels : le travail de nuit à l'ordre du jour

Article de Aurélie Vion, Laurence Weibel, Marie-Anne Gautier

Paru dans la revue Direction(s), n° 184, mars 2020, pp. 22-29.

Mots clés : Travail social : Établissements, Risque professionnel, Travail de nuit, Isolement, Conditions de travail, Santé, Organisation du travail, Prévention, Formation, Management, Repos, Suivi médical, Sommeil

Facteur d'isolement et de pénibilité avec ses effets néfastes sur la santé, la sécurité ou encore la vie sociale et familiale, le travail de nuit, incontournable dans le secteur, présente un grand nombre de risques pour les personnels. En prévention, il est possible d'agir sur l'organisation du travail, la formation ou encore le management. Si les structures ont pris la mesure du phénomène, il reste à appréhender de façon plus approfondie.

Chronobiologiste chargée de prévention à la caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) Alsace-Moselle et à l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS), Laurence Weibel revient sur les raisons pour lesquelles le travail de nuit présente des risques sanitaires. Si les effets sont bien connus, la prévention peine pourtant à progresser.

Dans les Vosges, la Fédération médico-sociale mène une politique de prévention des risques professionnels et d'amélioration des conditions de travail des personnels de nuit. Primé dans le cadre du Trophée Direction[s], la démarche a des effets positifs sur toutes les équipes.

Après une enquête sur le terrain auprès de huit associations du secteur, la délégation Nouvelle-Aquitaine de l'opérateur de compétences Santé promeut la mobilité professionnelle des travailleurs de nuit, en misant sur les bonnes pratiques et l'amélioration des outils RH.