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Article de Fabienne Chambe, Damien Viccini, Marjorie Fromentin, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du développement social urbain, n° 76, juillet-décembre 2022, pp. 28-42.
Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Santé, Politique de la ville, Médiation, Prévention sanitaire, Quartier prioritaire, Exclusion sociale
Dossier composé de dix articles :
- Médiation santé : la réponse de l’ARS pour améliorer l’accès aux droits et aux soins
- La santé des femmes : un sujet en friche pour la médiation
- À Bourg-en-Bresse, le pari de la coordination entre la santé et la politique de la ville
- Devenir actrice de sa santé L’exemple des ateliers « Le corps en mouvement »
- Pour une approche intégrée de l’égalité en matière de santé : le rôle de l’État
- Le pouvoir thérapeutique des jardins urbains
- La promotion de la santé à l’école : un outil de lutte contre les inégalités sociales de santé
- Douleurs périnéales : sortir de la fatalité
- Les centres de santé communautaire : des lieux d’émancipation des femmes des quartiers populaires
- Écouter et sensibiliser les femmes aux enjeux de santé
Article de Muriel Salle, Marion Pollier, Claire Mounier-Véhier, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du développement social urbain, n° 76, juillet-décembre 2022, pp. 6-26.
Mots clés : Territoire-Logement, Femme, Politique de la ville, Quartier prioritaire, Exclusion sociale, Santé, Accès aux soins, Prévention sanitaire
Dossier composé de douze articles :
- Écoutez les femmes parler de la santé
- Santé des femmes des quartiers populaires : pourquoi et comment en parler ?
- De la difficulté de documenter les inégalités sociales et territoriales de santé au prisme du genre
- Maladies cardiovasculaires : l’urgence du repérage et de la prévention pour les femmes des quartiers populaires
- Femmes des quartiers, expertes en contournement : à quel prix pour leur santé ?
- L’offre de soins libérale : quelle implantation dans les quartiers populaires ?
- L’accès aux soins des femmes des quartiers politique de la ville : un parcours semé d’embûches
- À Annonay, des trajets groupés en voiture pour accompagner les habitants chez le dentiste
- Renoncement aux soins : au-delà des choix individuels, penser les rapports de domination
- À La Villeneuve, un projet pour lever le tabou des règles et sensibiliser à la précarité menstruelle
- La prostitution des mineures, une problématique nouvelle de la politique de la ville ?
- Mais qui prendra soin des femmes des quartiers populaires ?
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, pp. 32-34.
Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Aire de stationnement, Nomadisme, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Environnement, Santé, Pollution, Risque, Collectivité territoriale, Intercommunalité, État, Aménagement du territoire, Concertation, Exclusion sociale, Invisibilité sociale
Exposition à diverses nuisances, équipements obsolètes ou insuffisants... les aires d'accueil des gens du voyage ne sont pas toujours hospitalières. Les collectivités évitent le sujet.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 29/2625, Semaine du 25 au 31 juillet 2022, p. 30.
Mots clés : Territoire-Logement, Gens du voyage, Nomadisme, Aire de stationnement, Logement, Logement insalubre, Discrimination, Minorité culturelle, Inégalité, Santé, Environnement, Conditions de vie, Exclusion sociale, Invisibilité sociale, Accès aux droits
Décidée par les élus intercommunaux et communaux, la localisation des aires d'accueil des gens du voyage est souvent éloignée des services publics, des commerces, à l'encontre de la loi. Une relégation qui tend à rendre invisibles les gens du voyage. Située sous les bretelles d'autoroute, à proximité des voies ferrées, de déchetteries, de stations d'épuration, de cimenteries, d'usines classées "Seveso"... Les aires d'accueil représentent des risques pour la santé des gens du voyage. Face à cette prise de conscience assez récente, les élus locaux esquivent les questions, pris entre les contraintes réelles du manque de foncier, les desiderata de leurs administrés, les attitudes discriminantes et l'anti-tsiganisme des uns et des autres.
Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 3/2599, Semaine du 24 au 30 janvier 2022, p. 24.
Mots clés : Santé-Santé publique, Médiation, Santé, Accès aux soins, Politique sanitaire, Santé publique, Vulnérabilité, Précarité, Exclusion sociale, Lien social, Prévention sanitaire, Politique de la ville
Si les postes de médiateur de santé sont moins répandus que les médiateurs sociaux, les collectivités s'y intéressent davantage depuis le début de la crise sanitaire.
L’augmentation de la pauvreté et des inégalités est l’un des impacts les plus évidents de la crise économique et sociale liée à la pandémie de Covid-19. Comme jamais auparavant, la pauvreté montre son caractère de processus social complexe dans lequel experts, politiciens, acteurs sociaux et récits dominants interagissent pour produire des significations et des horizons institutionnels du risque, en créant des catégories qui décrivent et prescrivent en même temps. Si l’urgence pandémique n’a fait que rendre plus visibles toutes les limites et les contradictions de la lutte à la pauvreté dans le pays, le débat public et institutionnel en Italie semble encore se focaliser sur la recherche du statut des pauvres, de "quels pauvres" reconnaître, quels pauvres admettre ou exclure du public des bénéficiaires des interventions. L’article aborde les dispositifs de revenu minimum et les discours qui ont accompagné leur adoption/remodelage pendant la pandémie selon une perspective sociologique qui lit la pauvreté comme une catégorie pour la représentation et pour l’action (Autès, 2000).
Paru dans la revue SAS Sciences et actions sociales, n° 15, 2021-2, pp. 17-32.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Épidémie, Santé, Rationalisme, Science, Exclusion sociale, Inégalité, Discours
Comme effet secondaire de la pandémie actuelle, nous nous trouvons à vivre une crise de l’approche rationnelle au monde. La recherche effrénée d’une solution pour sortir du confinement forcé, et l’amputation de toutes les formes caractéristiques de socialité qui en découlent, engendrent de nouvelles formes de marginalité et d’exclusion sociale. En outre, la surexposition médiatique de chercheurs et d’experts jusqu’alors inconnus rendent le phénomène pandémique très semblable à une série de représentations au contenu magique, démontrant toutes les faiblesses du discours scientifique, remplacé par une suite de prédictions monotones qui, sans trouver une solution réelle, reviennent toujours au même point de départ.
Introduction
DÉFINITION, ENJEUX, CONNAISSANCES SCIENTIFIQUES ET EXPÉRIENTIELLES.
"Nous devons aller vers les populations vulnérables pour leur permettre d’accéder aux soins et à tous leurs droits".
"L’aller-vers permet de faire face aux situations de décrochage social et de réduire le non-recours aux droits".
"Aller-vers, c’est ne pas attendre que les exclus expriment une demande d’aide".
ALLER VERS LES JEUNES EN MARGE DE LA SOCIÉTÉ
Mission locale de Mulhouse : "Ce que demandent ces jeunes perdus de vue, c’est du travail".
"Aller vers les personnes dans la rue, c’est avant tout ne pas s’imposer, ne pas juger".
Accompagnement des jeunes en errance à Lannion : "On ne juge pas leur histoire".
L'ALLER-VERS TEL QUE PRATIQUÉ PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT, VILLES, COLLECTIVITÉS, HÔPITAUX, ASSOCIATIONS
Coopération ville bailleurs psychiatrie pour "interrompre les procédures d’expulsion".
Équipe mobile psychiatrie précarité de Saint-Étienne : "Aller vers les laissés-pour-compte pour leur permettre d’accéder aux soins".
Maraudes d’Emmaüs Solidarité : "Aller à la rencontre des personnes qui ont renoncé à tout, leur redonner une étincelle d’espoir".
À Grenoble : "Les médiatrices paires en santé suscitent la confiance, parce qu’elles partagent le vécu des usagers".
Aller vers les personnes âgées : "Rester chez soi tout en bénéficiant de l’assistance des professionnels des Ehpad".
FOCUS SUR DES PROGRAMMES D'ALLER-VERS DANS LES DÉPARTEMENTS D’OUTRE MER
Martinique : "Aller vers les personnes victimes de la prostitution pour les aider à s’en sortir".
Guyane intérieure : Une équipe mobile de santé publique va vers les habitants des communes isolées.
À Cayenne, des équipes mobiles de santé vont vers les populations des quartiers précarisés.
Croix-Rouge française en Guyane : "Des équipes mobiles pour aller vers les publics précarisés".
La Réunion : Un bus de prévention en santé sexuelle pour aller vers les communes isolées.
Programme de santé communautaire Tsingoni à Mayotte : "Construire ensemble des solutions que les habitants vont s’approprier".
Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2021, pp. 275-292.
Mots clés : Santé-Santé publique, Santé, Immigré, Foyer de vie, Vieillissement, Travailleur immigré, Personne âgée, Espace, Société, Exclusion sociale, Précarité, Lieu de vie, Non-recours
Cet article explore les inégalités de santé au sein de la population immigrée vieillissante résidant en foyer de travailleurs migrants. Le propos se focalise sur cette population afin de saisir les spécificités du foyer comme lieu de vie, ses effets sur l’état de santé et le recours aux soins des travailleurs immigrés âgés. On observe des indicateurs plus défavorables dans la population vivant en foyer au regard de celle résidant en habitat classique : couverture de santé moins étendue, recours moindre aux médecins spécialistes, plus forte proportion de personnes précaires, etc. Cet état des lieux relevant de constructions sociales et territoriales ne donne pas les mêmes chances de vieillir en bonne santé aux immigrés résidant en foyer. On note particulièrement l’influence de facteurs comme le cadre social et spatial du lieu d’habitation, le réseau social, le rapport à la ville, les politiques communales, etc. La santé est un révélateur du quotidien vécu par cette population, mais également de leur intégration par les pouvoirs publics dans la société française. L’analyse géographique proposée, par l’étude des interactions respectives entre espace, société et santé, présente ainsi l’intérêt de révéler des mécanismes d’exclusion sociale.
Le renoncement aux soins participe des inégalités sociales de santé. Il a été beaucoup étudié sous l’angle du coût des soins. Or des études qualitatives pointent aussi l’impact des liens sociaux sur les comportements de santé. L’objet de cet article est de mesurer les différents déterminants du renoncement à partir de l’enquête statistique sur les ressources et les conditions de vie des ménages (SRCV) de 2013, comportant un module spécifique sur les contacts sociaux. Nous modélisons d’abord la probabilité de renoncer à des soins quel qu’en soit le motif, en fonction de différents types de ressources, économiques et sociales, puis nous estimons ce même modèle sur trois types de renoncement : pour raisons financières, logistiques ou pour d’autres raisons. Toutes choses égales par ailleurs, être pauvre en conditions de vie multiplie par six le risque de renoncer à des soins pour raisons financières, mais joue également positivement sur les deux autres types de renoncement. Plus la personne cumule des difficultés de sociabilité, plus elle est susceptible de renoncer à des soins, quel que soit le motif de renoncement, révélant l’importance des ressources sociales au-delà des ressources économiques.