Documentation sociale

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Presbyphagie et troubles de la déglutition

Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Marie Cluchet, Tristan Cudennec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 38-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Santé, Pathologie, Trouble du comportement alimentaire, Orthophonie, Prise en charge, Étude de cas, Équipe soignante, Infirmier, Rôle, Organisation du travail, Accompagnement, Alimentation

Les troubles de la déglutition, fréquents en gériatrie, sont liés à de multiples pathologies : cancer, accident vasculaire cérébral, troubles neurocognitifs, confusion aiguë, troubles de la vigilance, etc. ls peuvent entraîner de lourdes conséquences et nécessitent donc une prise en charge particulière. De l’identification des troubles par le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant, au bilan orthophonique, en passant par l’adaptation de l’alimentation par le diététicien, la prise en charge des troubles de la déglutition concerne l’ensemble du personnel médical et paramédical. L’objectif est de présenter les principales recommandations existantes pour favoriser l’alimentation du patient malgré la présence de ces troubles.

Le bon usage des compléments nutritionnels oraux dans un Ehpad français

Article de Amaury Durand, Lauriane Melet, Nathalie Roy, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 21-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Alimentation, Diététique, Trouble du comportement alimentaire, Malnutrition, Audit, Diagnostic, Santé, Recherche, Étude de cas, Outil, Méthode, Prise en charge, Dépistage, Risque, Prévention

La dénutrition des résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes peut être prise en charge par des compléments nutritionnels oraux (CNO). L’objectif de ce travail est d’évaluer leur bon usage. Au total, 41,9 % des résidents sous CNO étaient dénutris le jour de l’audit contre 71,5 % avant l’introduction des CNO. L’administration des CNO est effectuée en fonction de la prescription de la diététicienne qui diverge de celle du médecin dans plus de la moitié des cas. Les CNO sont intégralement consommés par 79,2 % des résidents.

Retarder l'entrée en institution : faire face à la perte d'autonomie

Article de Alexandra Marquet, Olivier Guérin, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 20, août 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Institution, EHPAD, Maintien à domicile, Aidant familial, Accueil temporaire, Consentement, Vulnérabilité, Santé, Activité, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Alimentation, Motricité, Lien social

Rester chez soi, jusqu’à quand ?
QUAND PREVENTION RIME AVEC MAISON.
Vouloir rester à domicile, dans son cadre sécurisant. C’est le choix assumé par une écrasante majorité de Français qui rejettent l’entrée en établissement médico-social. Reste à éviter l’acharnement domiciliaire. Car quand la dépendance s’installe, que les troubles cognitifs s’aggravent, quelles sont les perspectives et les alternatives ? Face au vieillissement de la population, la meilleure arme reste la prévention synonyme de maintien à domicile. Et pour repousser la fragilité, première étape vers la perte d’autonomie inéluctable, les déterminants sont nombreux : préservation du lien social, sentiment d’utilité, activités physiques devenues une véritable alternative non médicamenteuse ou encore alimentation plaisir afin d’éviter la dénutrition responsable de chutes, de passages aux urgences, puis d’entrée en Ehpad.
SAVOIR S’ENTOURER DES (BONNES) PERSONNES.
Quand les premiers symptômes apparaissent et que la situation devient plus complexe, encore faut-il être bien accompagné pour rester à domicile. C’est le temps où les premières aides sont sollicitées. "Le plus tôt possible" ne cessent de marteler les experts. Si l’équilibre est parfois difficile à trouver entre "faire seul" et ouvrir sa porte aux professionnels pour "faire avec", mieux vaut ne pas (trop) tarder pour éviter tout épuisement de l’aidant ; le seul garant d’une vie à domicile. Car l’entrée en établissement est dans la plupart des cas due à une requête des proches ou des professionnels et non un choix assumé des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ou d’un trouble associé. Si le consentement est sacralisé, sur le terrain, c’est l’assentiment par non-opposition qui se développe dans le meilleur des cas. Parfois le placement temporaire devient durable sans que le principal intéressé soit informé. "Pour son bien". Certes, mais pas pour une meilleure intégration. L’honnêteté et le devoir de transparence devraient pourtant primer.
IMAGINER UN AUTRE SYSTEME.
Depuis des années, des dispositifs ont essaimé sous l’impulsion des différents plans gouvernementaux. Mais force est de constater que le millefeuille de solutions n’aide pas les familles qui demeurent mal informées… Avec à la fin une entrée en Ehpad toujours aussi douloureuse. Si elle est synonyme de sécurité, elle entraîne une perte d’autonomie pour ceux qui arrivent trop tôt. Rester à domicile, dans ses repères, paraît donc être la meilleure solution. Mais à condition que le couple aidé-aidant soit dignement accompagné. Offre domiciliaire à développer, prévention à conforter car les équipes spécialisées Alzheimer sont appelées beaucoup trop tardivement quand il n’est plus possible de travailler sur les capacités préservées. Quant aux interventions psychosociales qui se développent en Ehpad, leur recours à domicile reste à la marge : peu visibles, peu nombreuses et avec quel financement ? Aujourd’hui, les conditions humaines, matérielles et financières ne sont pas réunies à domicile et l’Ehpad est mal considéré. Le terme même d’institutionnalisation devrait d’ailleurs nous interroger. A quand une véritable collaboration entre professionnels du domicile et des établissements médico-sociaux ? Décloisonner, créer du lien entre tous. Ce n’est pas une loi qui changera la situation, l’enjeu intégratif devra concerner toutes les politiques publiques. Les professionnels de terrain et les experts débordent de suggestions dans ce numéro spécial.

Dénutrition : la guerre est déclarée

Article de Garance Chesné

Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 261, Novembre 2021, pp. 24-25.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Malnutrition, Alimentation, Santé, Vieillissement, Personne âgée, Prévention

Du 12 au 20 novembre dernier, la Cnav a remis le couvert. Pour la seconde année consécutive, l'Assurance retraite s'est engagée auprès du Collectif de lutte contre la dénutrition afin de mettre en lumière cette maladie silencieuse. Objectifs : bousculer les idées reçues et donner des repères simples aux retraités comme aux professionnels pour faire reculer la dénutrition.

Alimentation : la grande oubliée

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, Caroline Rioet al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 3, mars 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, Malnutrition, Repas, Aide à domicile, Aidant familial, EHPAD, SAAD, Formation, Lien social, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Portage des repas, Sens, Plaisir, Socialisation, Santé, Maintien à domicile, Travailleur social

VIVRE À DOMICILE. Y rester jusqu’au bout. C’est le choix de l’écrasante majorité des Français qui n’est pas sans poser nombre de difficultés. Le rôle central de l’alimentation dans le maintien de la bonne santé des personnes vieillissantes reste à ce jour négligé. Il existe pourtant un moyen de briser ce cercle vicieux des chutes, hospitalisations et autres institutionnalisations : le fameux "bien manger pour bien vieillir". Avec quelles conséquences : la dénutrition ! La France compte près de deux millions de personnes dénutries, dont 270 000 vivant en Ehpad et 400 000 à domicile.
VIGILANCE. Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement en ne prêtant pas attention aux signes avant-coureurs, aux signaux faibles. Consulter et agir vite, n’est pas le message relayé sur le terrain. A qui la faute ? A un manque de temps et de formation des professionnels ? Une absence de prise de conscience collective ? Une carence des pouvoirs publics ? Une fatigue chronique des aidants ? Comment demander à une aide à domicile de faire, en une heure, les courses, préparer un repas, aider la personne dépendante à s’alimenter, puis procéder aux gestes d’hygiène dans un environnement serein…
PLAISIR OUBLIÉ. Intervenir le temps des repas ne peut se limiter à réchauffer un plat et à le servir. L’alimentation doit d’abord se partager. Et là, le choc des cultures est violent entre des personnes vieillissantes qui ont eu l’habitude de passer du temps à cuisiner, à organiser des repas familiaux, sans télévision… et des professionnels plus jeunes, habitués aux repas industriels et aux écrans.
La mission des aides à domicile est aussi de préparer des assiettes appétissantes, stimuler, engager la participation de la personne vulnérable. En amont, elles doivent interroger l’usager sur ses goûts et envies, faire des courses en fonction, ou alors laisser des listes aux proches aidants. Selon les situations, elles peuvent améliorer les repas livrés, ou équilibrer les plats sur la semaine.
ESSENTIELLE FORMATION. Diététique, habitudes de vie, hygiène, conservation des aliments, budget repas, adaptation au rythme de la perte d’autonomie, … une multitude de paramètres sont à prendre en compte et à gérer. Pour lutter contre les troubles alimentaires du grand âge, les acteurs du domicile doivent questionner leurs pratiques. Des clefs, relais pédagogiques et spécialistes sont disposés à prêter main-forte aux aidants familiaux ou aux professionnels de terrain. La formation est également indispensable. Quand les pathologies se multiplient, que la perte d’autonomie s’installe, que le refus de soins devient une réalité et le repas un supplice, la patience, la compréhension et l’écoute sont alors de mise. S’interroger, comprendre, dialoguer, et surtout accompagner "le nourrir" qui rencontre "le mourir". Des moments délicats à appréhender pour ces travailleurs sociaux et médico-sociaux de plus en plus isolés.

Troubles de la déglutition en gériatrie, formation et évaluation des pratiques professionnelles

Article de Sophie Hermabessière, Jean François Campo, Marie Hélène Lacoste Ferré, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 137, mai-juin 2019, pp. 29-34.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Alimentation, EHPAD, Équipe soignante, Équipe pluridisciplinaire, Étude de cas, Évaluation, Gériatrie, Gérontologie, Groupe de travail, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Relation soignant-soigné, Santé, Soin, Vieillissement

En gériatrie, les troubles de la déglutition sont fréquents, représentant une problématique quotidienne et anxiogène pour les équipes soignantes.
Au sein d’une unité de soins de longue durée, une formation sur ce thème, destinée aux soignants, a été élaborée à partir d’une évaluation des pratiques professionnelles.

La santé : prévention et accompagnement

Article de Magaly Hilaire, Cécile Aguesse

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 11, septembre-octobre 2017, pp. 23-24.

Mots clés : Santé-Santé publique, Grand âge-Vieillissement, Santé, Prévention, Accompagnement, Risque, Atelier, Activité, Autonomie, Dépendance, Thérapie, Déshydratation, Alimentation, Médicament, Personne âgée, Vieillissement

Parce que le déclin fonctionnel entraîne une réduction de la qualité et de la quantité de vie majorant les risques : d'hospitalisations, de placements institutionnels et de décès, il est urgent d'en identifier les causes puis de les accompagner au mieux. C'est en équipe que les psychologue, kiné ou encore animatrice travaillent au quotidien pour proposer des ateliers et des activités permettant de lutter contre la perte d'autonomie. Les thérapies non médicamenteuses sont également de plus en plus utilisées.

Allier les compétences pour favoriser une meilleure alimentation

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 4, juillet-août 2016, pp. 15-16.

Mots clés : Travail social : Établissements, Grand âge-Vieillissement, Partenariat, Alimentation, Repas, EHPAD, Santé, Plaisir, Innovation, Compétence, Usager, Établissement pour personnes âgées, Établissement social et médicosocial, Vieillissement, Activité, Morbihan

Le repas est un moment fort. Il rythme la journée, apporte convivialité et plaisir. C'est également un enjeu de santé. D'ailleurs, l'alimentation est souvent au cœur des débats dans les réunions d'équipes d'un établissement médico-social. A La Villa Bleue à Theix, dans le Morbihan, Ehpad du groupe LNA-Santé, le chef de cuisine a tout de suite compris la nécessité de s'entourer de partenaires afin de concilier plaisir et santé, tout en proposant des solutions innovantes. Sans le partage des savoirs et savoir-faire, les limites de l'individuel ne peuvent pas être dépassées.

L'hygiène bucco-dentaire des personnes âgées et handicapées

Article de Florence Sahal, Isabelle Carayon, Agnès Gepner

Paru dans la revue Doc'AMP, n° 30, janvier-février 2015, pp. 9-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Personne handicapée, Hygiène, Dent, Dépendance, Soin, Aide médico-psychologique, Aide à domicile, Santé, EHPAD, Chirurgien dentiste, Rire, Accompagnement, Alimentation, Lien social, Autisme, Association Incisiv

L'éducation à l'hygiène bucco-dentaire joue un rôle actif dans la prévention de la perte d'autonomie. Il est important pour les personnes âgées et handicapées, leurs aidants et le personnel qui les accompagnent de savoir comment, par exemple, entretenir une prothèse et accorder l'hygiène quotidienne à une santé physique et psychosociale dégradée afin de pallier à la spirale morbide de la dénutrition. Bien manger est aussi un plaisir et doit le rester. Cela permet de favoriser le maintien du lien social, la préservation de la mémoire et de l'autonomie.

Agevillagepro

http://www.agevillagepro.com

Domaines Prisme : Grand âge-Vieillissement

Mots-clés Prisme : Accompagnement, Vieillissement, Maison de retraite, Gérontologie, Dépendance, Animation, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Santé, Qualité, Maltraitance, Maintien à domicile, Soins palliatifs, Établissement pour personnes âgées, Évaluation, Éthique, Alimentation

Bibliographie, Colloque, Forum, Offre d’emploi, Expérience de terrain, specification-sheet, Contact, Veille sur des sites, Vidéo, Flux RSS, Lettre électronique, Adresse, webography

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