Documentation sociale

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“Mon chien, c’est toute ma vie !” L’animal, un allié pour les personnes à la rue

Article de Clara Degiovanni

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 178, avril 2024, pp. 40-44.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Animal, Hébergement, CHRS, Accompagnement social, Lien social, Association Gamelles Pleines

Appui vital, fidélité indéfectible, liens d’une profondeur insoupçonnée… Le chien occupe une place centrale dans la vie des sans-abri. Nous sommes allés à leur rencontre lors d’une opération de l’association Gamelles pleines, qui vient en aide aux animaux des personnes en situation de grande précarité.

Le travail de rue

Article de François Chobeaux, Jean Luc Marchal, Henri Santiago Sanz

Paru dans la revue Vie sociale et traitements VST, n° 152, 4e trimestre 2021, pp. 11-83.

Mots clés : Travail social : Métiers, Lien social-Précarité, Rue, Accompagnement social, Prévention spécialisée, Non-recours, Vulnérabilité, Invisibilité sociale, Travailleur social, Pratique professionnelle, Adulte en difficulté, Jeune en difficulté, SDF, Mineur, Exclusion sociale, Épidémie, Travail social, Errance, Addiction, Toxicomanie, Éducateur spécialisé, Lien social, Psychiatrie, Prostitution, Urgence sociale, Belgique, Grande Bretagne, Mali, Bénin, France

Parmi les diverses façons de mettre en acte l'accompagnement social, psychologique, médical des personnes, le travail de rue occupe une place particulière. Il est marqué par les premières pratiques de la prévention spécialisée dans les années 1950, plus récemment par les "maraudes" sociales, psychosociales, psychiatriques, humanitaires. Il s'agissait - il s'agit toujours - d'aller vers des personnes qui sont sans liens avec les institutions, d'aller les voir où elles sont : dans la rue. C'est un travail sans le filet de protection des murs institutionnels, des rendez-vous, des demandes d'aide normatives, que d'aller proposer ses services à ceux et celles qui ne demandent (plus) rien.
Ce dossier s'est appuyé sur trois réseaux pour porter sa réflexion : le réseau national "Jeunes en errance", Samusocial international, le réseau international des travailleurs sociaux de rue (Street Workers Network). Les textes des nombreuses équipes et intervenants concernent aussi bien les présentations de pratiques, le recul sur ces pratiques, que des perspectives plus globales sur le sujet - en France mais également en Belgique, en Grande-Bretagne, au Mali, au Bénin...

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Un chez-soi d'abord

Film de Aubin Hellot, 2018.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, SDF, Logement social, Accompagnement social, Psychopathologie, Santé mentale, Accès aux soins, Expérimentation, Témoignage, Association, Lien social, Culture, Réinsertion sociale, Dignité, Toucher, Lille

La solidarité n'est pas un coût mais un investissement. Sur ce postulat a été créé le programme Un chez soi d'abord, qui part du principe qu'il y a plus de bénéfices à loger des SDF souffrant de troubles mentaux qu'à les laisser dans la rue. Exemple à Lille, l'une des quatre agglomérations où le dispositif a été testé pendant 5 ans avant d'être généralisé sur tout le territoire français au vu de ses résultats probants. On suit Hafid, Amaria, Sherif, Marie Claude et quelques autres, ainsi que les équipes de Un chez soi d'abord qui les accompagnent dans leur combat quotidien contre la maladie et l'isolement. [Présentation de l’éditeur, © ADAV]

DIHAL

Un chez-soi d'abord

Film de Jérôme Couroucé, 2017.

Mots clés : Lien social-Précarité, Territoire-Logement, SDF, Logement social, Accompagnement social, Psychopathologie, Accès aux soins, Expérimentation, Témoignage, Association, Lien social, Culture, Réinsertion sociale, Dignité

Le programme « Un chez-soi d'abord » piloté par la Dihal et déployé entre 2011 et 2016 sur quatre villes françaises, Paris, Toulouse, Marseille, Lille, vise à répondre à la question des personnes sans-abri les plus vulnérables qui présentent des pathologies mentales sévères. Il change radicalement la prise en charge en proposant un accès dans un logement ordinaire directement depuis la rue, moyennant un accompagnement soutenu et pluridisciplinaire au domicile. Une étude scientifique indépendante pilotée par la Direction générale de la santé a confirmé en 2016 que le programme a un réel bénéfice pour les personnes accompagnées tout en permettant une utilisation rationnelle des finances publiques. Il a donc été décidé sa pérennisation et son déploiement futur sur une vingtaine de villes ouvrant là un nouveau champ de l'action publique au bénéfice d'un public échappant jusque-là à la plupart des dispositifs classiques d'accompagnement. Ce film a été réalisé à l'occasion de la journée de présentation des résultats de l'expérimentation "Un chez-soi d'abord" 2011-2017, organisée par la Dihal au ministère de la Santé, le 6 avril 2017. Il présente des témoignages de personnes bénéficiant du dispositif. (Description éditeur)

DIHAL

Ces morts qui existent

Article de Nicolas Chambon

Paru dans la revue Rhizome, n° 64, juin 2017, 19 p..

Mots clés : Lien social-Précarité, Précarité, SDF, Mort, Lien social, Mortalité, Deuil, Accompagnement social, Fin de vie, Suicide, Handicap psychique

Un constat résonne malheureusement comme une évidence : les inégalités de la vie se prolongent devant la mort. Les morts de la rue, « invisibles », (en témoigne la difficulté d’avoir des statistiques de décès représentatives) sont appréhendés comme le symptôme de la relégation sociale et des effets néfastes de l’individualisation. Les conséquences de la précarité, de la perte de liens, ne s’arrêtent pas après le décès : qui se soucie de la mort des plus précaires ? Au-delà d’une vision nostalgique où la communauté familiale et les proches étaient présents pour organiser les funé- railles, des collectifs se mobilisent aujourd’hui pour coordonner les obsèques de ces défunts, et surtout leur donner une visibilité. Il y a enjeu à socialiser la mort, les morts, notamment pour les plus exclus. Ces morts sont aussi des évènements, souvent tragiques, parfois brutaux, ou qui s’inscrivent dans un long chemin plus ou moins prévisible... La « fin de vie » est devenue objet d’intérêt pour de nombreux acteurs, notamment soignants. Mais jusqu’où aller dans la médicalisation ? Pour Régis Aubry, finir sa vie à l’hôpital pour les plus précaires est problématique, car l’hôpital ne permet pas forcément un accompagnement digne pour ces personnes. Il appelle de ses vœux à la création de lieux adaptés. Pour les structures de réinsertion, le décès d’un usager peut être vu comme un échec de l’accompagnement. Comment, par exemple, concilier une visée de « réinsertion » ou de « réhabilitation » et d’accompagnement à la fin de vie ?

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Comme des enfants, des sans-abri rencontrent des enfants

Film de Nicolas CORNUT, 2004.

Mots clés : Lien social-Précarité, SDF, Enfant, Échange, Exclusion sociale, Lien social, Accueil de jour, Accompagnement social, Animation, Alcoolisme

Dans un quartier de Lyon est né un projet pédagogique original : faire se rencontrer des sans-abri et des enfants. Parents et éducateurs suivent cette expérience, une manière de parler de l'exclusion et de recréer du lien social. Le directeur de la Maison de l'enfance du 7ème arrondissement de Lyon a imaginé un projet pédagogique un peu fou : organiser des rencontres entre les enfants et les personnes sans-abri du quartier. Avec pudeur, ce film pose un regard humain sur la réalité des personnes sans-abri. Face aux enfants, malgré la misère, la folie, la solitude et la douleur, ces hommes se livrent. Compléments : Entretien avec les initiateurs du projet (16'), intervention du réalisateur (8').