Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 5 sur un total de 5

Votre recherche : *

Le casse-tête de l'orientation scolaire

Article de Béatrice Kammerer, Guillaume Gros, Jérôme Teillard, et al.

Paru dans la revue L'Ecole des parents, n° 651, printemps 2024, pp. 29-64.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enfant, Orientation scolaire, Décision, Accompagnement, Modèle, Stéréotype, Diplôme, Identité, Formation professionnelle, Inégalité, Système, Éducation, Maison familiale rurale, Travail, Sélection, Apprentissage, Parcoursup

L’orientation scolaire est une source de stress et d’inquiétude pour beaucoup d’élèves et leurs parents. Les choix de cursus e­ffectués au collège, puis au lycée sont vécus comme déterminants pour ces adultes en devenir. Et si les sources d’information sont aujourd’hui nombreuses, leur multiplicité peut vite désemparer les intéressés. Comment accompagner au mieux son enfant dans cette étape ? Comment savoir quelle filière choisir quand on ne sait même pas quel métier envisager ? Les critiques à l’encontre de la plateforme Parcoursup sont-elles justifiées ? Pourquoi la voie professionnelle est-elle si mal aimée en France ? Quels sont les grands stéréotypes qui influencent les choix des jeunes ? Voici quelques-unes des questions abordées dans ce dossier qui fait le point sur un enjeu crucial pour les familles.

Sommaire:

Page 8 à 11 Protection de l’enfance : les FAILLES du SYSTÈME Céline Greco, propos recueillis par Anne Lamy
Page 14 à 15 Tous frères ? Daniel Coum
Page 23 à 25 La Salle des profs, d’Ilker Çatak De la fragilité des démocraties Serge Tisseron
Page 26 à 28 For All Mankind, EUTOPIE ou DYSTOPIE ? Sandra Laugier
Page 30 à 35 Les familles à l’épreuve de l’orientation Béatrice Kammerer, Illustrations Dominique Mutio
Page 36 à 39 Diplômes Culture du choix et emprise scolaire Guillaume Gros
Page 40 à 43 Affectations post-bac La faute à parcoursup ? Propos recueillis par Béatrice Kammerer, Jérôme Teillard, Leïla Frouillou
Page 44 à 47 Voie professionnelle Redonner la main ! Anne Bideault
Page 48 à 49 Quand les stéréotypes ont la vie dure Françoise Vouillot, Propos recueillis par Béatrice Kammerer
Page 50 à 53 Terrain Qui accompagne les jeunes ? Émilie Gilmer
Page 54 à 55 Alternatives Vous avez un plan B ? Anne Lamy
Page 56 à 57 Trajectoires Des histoires de vie propos recueillis par Anne Lamy
Page 58 Handicap Préparer l’avenir Bruno Corin
Page 59 Handicap Trois questions à… Sabrina Alloun, Propos recueillis par Caroline Boudet
Page 60 à 61 Institut national de la jeunesse et de l’éducation Quel rapport les jeunes entretiennent-ils avec le travail ? Anne-Flore Hervé
Page 62 à 64 Système éducatif Sélection tardive ou precoce, même résultat ? Jacques Barou

Accès à la version en ligne

Entre mission et marché : la diversité, enjeu stratégique des grandes écoles de management françaises ?

Article de Maryline Meyer, Cédrine Joly, Mélanie Jaeck, et al.

Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXVI, n° 66, 2021, pp. 91-114.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Mixité sociale, Management, Sélection, Stratégie, Étudiant, Insertion professionnelle

Cet article propose d’analyser les politiques de diversité mises en place par les Grandes Ecoles de management (business schools) françaises dans une dimension stratégique et se focalise plus spécifiquement sur les écoles de milieu classement, fortement soumises à des enjeux de concurrence et de différentiation sur leurs marchés. Nous explorons dans quelle mesure une politique de diversité peut permettre de concilier les logiques économique et sociale de ces organisations hybrides. A partir d’une étude qualitative exploratoire réalisée auprès de sept Grandes Ecoles de management, nous mettons en évidence les orientations actuellement prises par les politiques de diversité des business schools et la manière dont ces politiques articulent des logiques institutionnelles multiples. Nos résultats concluent à une appropriation à géométrie variable par les business schools étudiées de la diversité et de ses enjeux associés qui dépendrait de l’engagement des dirigeants et de la gouvernance sur ces questions. Nous montrons que pour les écoles ayant intégré la diversité à leur mission et à leur stratégie, la réconciliation entre les logiques économique et sociale passe par le renforcement de la réputation et de l’attractivité de ces écoles, par la réponse à la recherche de sens des étudiants mais aussi à l’amélioration de l’insertion professionnelle de ces derniers. Deux tensions associées à la combinaison de ces logiques ressortent par ailleurs de nos cas : une tension entre la diversité et l’excellence académique, d’une part, et une tension entre la diversité et la rentabilité économique, d’autre part.

Accès à la version en ligne

Sélections dans l’enseignement supérieur et sens de la justice

Article de Séverine Chauvel, Romain Delès, Elise Tenret, et al.

Paru dans la revue L'Année sociologique, vol. 70, n° 2, octobre 2020, pp. 275-496.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Sélection, Étudiant, Dossier, Inégalité, Appartenance sociale, Catégorie socioprofessionnelle, Parcours Sup

Depuis les années 1980, la population étudiante a connu une croissance sans précédent. En France, le nombre d’étudiant·e·s a été multiplié par deux. Au-delà du choc démographique, les caractéristiques sociales de la population étudiante se sont transformées (Blöss & Erlich, 2000), avec l’entrée dans l’enseignement supérieur d’étudiant·e·s d’origine populaire qui n’y avaient pas accès jusque-là (Poullaouec, 2010). À ce phénomène de massification s’ajoute une concurrence renforcée entre établissements qui composent l’enseignement supérieur, en lien avec une autonomie croissante des universités et un financement conditionnés à des indicateurs de performance. Dans ce contexte marqué à la fois par une croissance des effectifs étudiants et par un renforcement de la concurrence entre établissements d’enseignement supérieur, le recours à des formes institutionnalisées de sélection se généralise et s’étend à des segments qui étaient encore formellement accessibles à tous les bacheliers et bachelières

Accès à la version en ligne

La noblesse scientifique : jugements scolaires et naturalisation des aspirations en classes préparatoires aux grandes écoles

Article de Marianne Blanchard, Sophie Orange, Arnaud Pierrel

Paru dans la revue Actes de la recherche en sciences sociales, n° 220, décembre 2017, pp. 68-85.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Enseignement supérieur, Sélection, Réussite scolaire, Examen scolaire, Enquête, Genre

La production d’une « noblesse scientifique », à travers les concours scientifiques de l’ENS, et, en amont, pendant les deux ou trois années de classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) scientifiques, produit un ordre scolaire, non seulement social mais aussi sexué. Les mécanismes qui président au maintien de ces bastions de l’élitisme scolaire comme entre-soi bourgeois et masculin sont ici analysés à l’aune de la définition de l’excellence scolaire qui y a cours, à partir d’une enquête par questionnaire conduite auprès de 2 270 élèves de classes préparatoires scientifiques. Dans ces classes, les caractéristiques du bon élève de lycée ne constituent que des conditions nécessaires de la réussite scolaire, non des conditions suffisantes. Ces dernières sont alors à trouver dans un ensemble de qualités naturalisées esquissant une idéologie du don. Celle-ci se voit intériorisée par les élèves et l’urgence scolaire caractéristique des CPGE la justifie sous couvert de l’impliquer.

Accès à la version en ligne

L'ouverture sociale par le marché ? Sociologie de la captation des classes populaires à l'université d'Oxford

Article de Annabelle Allouch

Paru dans la revue Revue française de sociologie, vol. 58, n° 2, avril-juin 2017, pp. 233-266.

Mots clés : Ecole-Enseignement, Égalité des chances, Sélection, Établissement scolaire, Sociologie, Éducation, Classe sociale, Enseignement supérieur, Rite, Représentation sociale, Angleterre, Oxford

Initiés au début des années 2000, les dispositifs d'ouverture sociale de l'université d'Oxford cherchent à assurer la candidature d'un nombre plus élevé d'élèves issus de milieux modestes. À partir d'une approche inspirée par la sociologie des marchés, cet article illustre les modalités par lesquelles ces dispositifs tentent de coordonner une offre de formation élitiste et une demande de formation d'un public populaire. Le processus repose sur trois étapes : il segmente les publics en proposant une offre de formation à court terme, calibrée pour des élèves aux dispositions sociales et scolaires particulières ; il joue sur l'adaptation de l'offre d'Oxford aux dispositions sociales attendues des candidats, qui repose à la fois sur une neutralisation sociale des espaces et sur l'explicitation sur un ton personnel et ludique de l'offre de formation et de ses spécificités ; enfin, ce processus tente de minorer le rôle des enseignants dans le cadre de la construction des aspirations des élèves, soit en les limitant à un rôle d'encadrement matériel, soit en s'assurant de leur loyauté. Il s'agit alors moins de convertir les élèves à des codes sociaux particuliers que de jouer sur leurs dispositions actuelles afin qu'ils adhèrent à l'offre. Alors que l'approche par la socialisation est généralement mobilisée pour comprendre les effets sociaux de ces dispositifs sur les dispositions et les aspirations scolaires des élèves, l'approche par la captation éclaire un processus d'interaction entre un individu et une institution qui, précisément, ne relève pas d'une socialisation.

Accès à la version en ligne