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Paru dans la revue Nouvelle revue de psychosociologie, n° 29, printemps 2020, pp. 129-142.
Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Approche clinique, Conditions de travail, Définition, Éthique, Enquête, Harcèlement sexuel, Justice, Organisation du travail, Pouvoir, Prévention, Prise en charge, Recherche, Relation, Risque, Système, Travail, Emprise
L’emprise par la relation ou comme système apparaît lorsque la maîtrise ou l’organisation font défaut. Alors que les mouvements dits de « libération de la parole » soulèvent de nouvelles prises de conscience des violences faites aux femmes, une partie de la société se refuse à les traiter. Les entreprises, elles, sont poussées par la législation à mettre en place des dispositifs de prévention et de traitement des situations de harcèlement. En quoi consistent ces dispositifs ? Que produisent-ils sur les personnes impliquées ? En s’inscrivant dans le champ de la psychosociologie et de la clinique des organisations, l’article aborde ces questions à partir d’une intervention réalisée dans une entreprise hypermoderne, TXY. L’analyse montre comment la promesse de justice se heurte aux enjeux de l’organisation : préserver son image, ses risques juridiques, la loyauté de ses membres. Le dispositif traitant les situations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail donne corps à une situation d’emprise, occultant les contradictions dans lesquelles sont pris les individus et aboutissant à la préservation des intérêts de l’entreprise plutôt qu’à une réparation de l’injustice.
Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 273, juin 2019, pp. 39-52.
Mots clés : Travail-Emploi, Droit du travail, Technologie numérique, Plateforme, Travail, Statut, Emploi, Risque, Risque professionnel, Santé, Durée du travail, Repos, Réparation, Accident du travail, Maladie professionnelle
Paru dans la revue Revue internationale de psychosociologie et de gestion des comportements organisationnels, vol. XXV, n° 60, printemps 2019, pp. 97-116.
Mots clés : Travail-Emploi, Travail, Management, Jeune, Organisation du travail, Égalité, Risque, Valeur sociale
Quelle est la conception du travail partagée par la génération Z ? Plus précisément, comment les jeunes générations soulignent-elles l’importance des relations aux autres, dans le cadre du travail ? Chercher une réponse à cette question nécessite d’identifier une échelle de mesure du comportement organisationnel (O’Reilly et Chatman, 1991). 276 jeunes nés en 1995 et en 1996 ont répondu à une enquête durant le mois d’Avril 2017. Cette étude empirique quantitative a donné lieu à une analyse des données de type exploratoire sous SPSS 15. Des analyses en composantes principales ont permis d’identifier trois facteurs significatifs. De la part de la génération Z, il existerait donc une conception du travail reposant sur le respect attentif de l’équité dans les relations de travail ainsi que la recherche de professionnalisme. L’innovation et la prise de risque restent également des éléments essentiels pour la réussite professionnelle.
Le suicide n'est pas une fatalité ; Le suicide en France, état des lieux ; Pour une meilleure prévention du suicide ; Le suicide, un fait social ; La clinique du suicide et son processus ; La crise suicidaire aux urgences ; Le suicide à l'adolescence ; Le suicide des personnes âgées ; Suicide en lien avec le travail ; Prise en charge infirmière du suicidant ; Soutien psychologique aux personnes endeuillées par le suicide ; Quelles stratégies pour une prévention efficace du suicide ?
Paru dans la revue Lien social (le forum social du jeudi), n° 1084, pp. 10-17.
Mots clés : Travailleur social, Danger, Équipe pluridisciplinaire, Droit du travail, Souffrance psychique, Travail, Risque, Usure professionnelle, État
Ces derniers mois, dans plusieurs régions de France, des équipes de travailleurs sociaux ont fait valoir leur droit de retrait face à des motifs, en apparence, divers. En creusant, les raisons de ces actions semblent en réalité se rejoindre. Elles racontent un travail social qualifié d'impossible et des travailleurs sociaux qui se sentent impuissants.Quelle est la portée, aux yeux des tutelles, des politiques et de la société, du droit de retrait, moins visible mais plus symbolique qu'une grève ?