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Dans cet article, il s’agit de s’interroger sur une nouvelle forme de cybercrime : l’humiliation sur Internet. Définie comme l’atteinte à la dignité de la personne par l’image, celle-ci tend à toucher toutes les tranches de la population. Or, si la cyberhumiliation présente les mêmes caractéristiques que l’humiliation traditionnelle, Internet semble y ajouter de nouveaux éléments et notamment l’impossibilité de répondre à l’affront. À partir d’un terrain effectué avec des jeunes adultes, il s’agit ici de cerner les visions liées à l’humiliation numérique et d’identifier les moyens employés par les individus en vue de se protéger d’une telle déviance. Nous verrons que l’émergence de ces stratégies individuelles n’est en fait que la conséquence de l’inefficacité des moyens préconisés par les autorités en vue d’éradiquer cette cyberdélinquance.
En ce début de XXIe siècle, la rumeur enfle en Occident : les hommes ne seraient plus des hommes, des "vrais". De ce malaise dans la part masculine de la civilisation, la virilité reste un indicateur crucial. Car c'est bien sur cet idéal de force physique et de puissance sexuelle, de maîtrise et de courage que s'est historiquement construit dans la culture ce qui passe pour la "nature de l'homme". Et qui demeure le socle la domination masculine. Il y a donc un paradoxe de la virilité contemporaine : comment comprendre que cette représentation hégémonique de la puissance masculine ait fini par apparaître aussi incertaine ? Les hommes d'aujourd'hui entendent-ils porter longtemps encore cette charge millénaire, ou vont-ils souhaiter sentir s'en alléger le poids ? Quitte à renoncer à ses avantages...
Livre de Etienne Liebig, édité par Michalon, publié en 2010.
Mots clés : Territoire-Logement, Banlieue, Stigmatisation, Image, Représentation sociale, Violence, CONDITION FEMININE, École, Langage, Drogue, Trafic de drogue, Délinquance, Sécurité, Insécurité, Reproduction sociale, Identité culturelle, Identité sociale, Identité collective, Quartier, Travail social, Urbanisation, Vie politique, Politique sociale, Seine Saint Denis
Sauvages, drogués, moches, les pauvres sont aussi violents. La plupart écoutent du rap. Leur sexualité est suspecte. Ils sont d'une modernité affolante et d'un archaïsme révoltant. Certains se droguent, d'autres sont islamistes. Ils vivent en banlieue. Il met le doigt où ça fait mal, Etienne Liebig. Car les stéréotypes qu'il dénonce, personne n'y échappe. La banlieue est devenue l'envers de notre monde. Notre enfer, inquiétant et maléfique. Comment ces représentations se sont-elles imposées ? Jusqu'à quel point ont-elles contaminé la réalité ? Ce nouveau dictionnaire des idées reçues démonte avec jubilation les préjugés qui pèsent sur les "quartiers". Nos fantasmes, les médias, l'influence des politiques se mêlent pour créer une barbarie imaginaire. Sur fond de misère grandissante, ces représentations contribuent à construire le mythe d'une France coupée en deux. Hier encore, seuls les cons et les fachos y croyaient. Mais soyons honnêtes : nous nous sommes tous mis à y croire. Et si on allait voir ce qui se passe vraiment chez les barbares ? Etienne Liebig est éducateur spécialisé en Seine-Saint-Denis. Il a publié aux mêmes éditions Les ados sont insupportables, mais ce sont nos enfants !
Paru dans la revue Bulletin de psychologie, tome XLIX, n° 425, juillet-août 1996, pp. 499-509.
Mots clés : Milieu urbain, Qualité de la vie, Environnement, Représentation sociale, Vie quotidienne, Enfant, Jeune, Psychosociologie, Nuisance, Pollution, Violence, Délinquance, Criminalité, Insécurité, Politique de la ville, Classe sociale, Citoyenneté, ITALIE
Paru dans la revue Bulletin de psychologie, tome XLV, n° 405, janvier-février 1992, pp. 223-231.
Mots clés : Représentation sociale, Enfant, Victime, Morale, Opinion, Groupe d'appartenance, Valeur sociale, Développement cognitif, Délinquance, Violence, Groupe de référence, Socialisation, Contrôle social, Sanction, Culpabilité, Dommages et intérêts, Délit, FRANCE, ECOSSE