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Article de Isabelle Laffite, Dahlia Nabti, Nathalie Schwald
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 41-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Sexualité, Gériatrie, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Responsabilité, Hôpital, OMS, Trouble du comportement, Trouble du langage, Affectivité, Intimité, Vulnérabilité, Trouble de la sexualité, Représentation sociale, Formation, Accompagnement, Étude de cas
La sexualité en gériatrie pose des dilemmes éthiques, notamment pour les patients atteints de troubles cognitifs. Quelle est la place du consentement, de la présomption de compétence et de la responsabilité des soignants ? Un outil structurant ces questions a facilité les décisions collectives en unité cognitive et comportementale pour un accompagnement respectueux des relations intimes entre patients. Une réflexion continue reste essentielle pour une prise en charge optimale.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 142, mars-avril 2020, pp. 40-44.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Approche clinique, Art, Art-thérapie, Déficience cognitive, Estime de soi, Étude de cas, Expérimentation, Identité, Maladie d'Alzheimer, Peinture, Personne âgée, Recherche clinique, Représentation sociale, Vieillissement
La maladie d’Alzheimer et les syndromes apparentés demandent un accompagnement non médicamenteux où l’art-thérapie peut jouer un rôle essentiel. La pratique de l’art-thérapie chez les personnes présentant ces troubles doit s’étayer sur des objectifs ciblés, souples et à même d’être évalués. Présentation d’un cas clinique.
Face à l'allongement de la longévité et à l'entrée massive ces prochaines années des baby-boomers dans le grand âge, il est important d'améliorer les savoirs sur les dynamiques de vieillissement. C'est l'ambition de cet ouvrage, porté par des travaux internationaux réunissant sociologues et professionnels de soins. Il développe et enrichit la réflexion autour des expériences du vieillir à partir du concept de déprise.
La déprise désigne un travail d'aménagement du parcours de vie qui s'appuie sur une série de tentatives de substitution d'activités ou de relations. Elle suppose une tension entre le sentiment des limites, corporelles et cognitives, et la volonté d'assurer une continuité identitaire mais aussi un désir de s'assurer une présence différente au monde. A contrecourant d'approches réductionnistes, âgistes et sexistes, qui ont construit une image négative du vieillissement, les auteurs, canadiens, français, allemands, suisses, rendent compte de ces "arts de faire" qui questionnent l'inscription des aînés dans le temps et l'espace, le rapport à soi et aux autres mais aussi les disparités sociales et genrées.
Ce tour d'horizon montre bien la nécessité de considérer les spécificités socioculturelles et politiques dans l'analyse des différentes figures du vieillir.
Comment regarder autrement ce que l’on nomme démence d’Alzheimer et maladies apparentées? Qu’est-ce que la personne âgée dit lorsque raison et mémoire font défaut ?
Pour répondre à ces questions, l’auteur interroge les médecins et les biologistes, dont les discours pourtant très en vogue sont pourtant discutés et discutables. Mais aussi des sociologues, des artistes, des poètes et des philosophes, car ils ont des yeux et des oreilles qui voient et entendent ce que les savants ne peuvent sentir. Et surtout, il écoute ceux – ou plutôt celles – qui vivent près des vieux : les infirmières, les aides-soignantes, les animatrices.
Même quand la mémoire fait défaut, le vieux reste un sujet à part entière qui appréhende le réel en y étant totalement présent, d’où la proposition de l’auteur de remplacer le qualificatif de « dément » par « présent », tel un cadeau donné à tous, riche d’enseignement pour les plus jeunes. En effet, le présent dit bien des choses sur la violence, la religion, l’amour, la politique même.
Paru dans la revue Doc'AMP, n° 35, novembre-décembre 2015, pp. 21-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Santé mentale-Souffrance psychique, Maladie, Maladie d'Alzheimer, Handicap, Handicap mental, Handicap psychique, Représentation sociale, Société, HISTOIRE, Stigmatisation
Selon les époques, on dit que les troubles mentaux sont l’œuvre du diable, de l'inconscient, du cerveau, des gènes ou de la société. Au gré des mœurs, des préjugés, des découvertes scientifiques et des enjeux de société, notre perception des troubles mentaux et du handicap se transforme. Toute maladie est donc une construction sociale que l'on peut dater, tout comme le handicap. Certaines maladies font plus peur que d'autres, au point qu'aujourd'hui, la maladie d'Alzheimer devient un marqueur de craintes collectives, au même titre que le cancer.