Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 6 sur un total de 6

Votre recherche : *

Le refus de soins et l'impossible réparation : hypothèse pour une "mélancolisation nosocomiale"

Article de Alexandre Beine, Bénédicte Delwart

Paru dans la revue Perspective soignante, n° 76, avril 2023, pp. 85-100.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Santé mentale-Souffrance psychique, Refus, Soin, Adolescent, Psychiatrie, Refus de soins

Dans la clinique psychiatrique, il arrive que des patients refusent des soins au cours d'un traitement alors que celui-ci arrive à son terme. Cette opposition, souvent signe du mal-être du patient, peut être considérée comme une résistance à vaincre qui entraîne pour celui-ci un changement dans la relation thérapeutique avec les soignants.

L'approche interdisciplinaire des situations de refus de soins : une voie pour faire face aux tensions éthiques soulevées

Article de Florence Mathieu-Nicot, Monique Martinet, Aurore Pernin, Julien Boyer

Paru dans la revue Perspective soignante, n° 76, avril 2023, pp. 101-111.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Soin, Émotion, Pluridisciplinarité, Équipe soignante, Refus de soins

Dans un contexte d'évolution constante des techniques médicales, la surmédicalisation de la vieillesse ou du handicap est une tendance croissante. Le choix de refus de soins par le patient entraîne les équipes soignantes sur deux versants opposés : la nécessité du respect du droit à la décision et l'impératif de protection des personnes. En tant que professionnels, quelle attitude adopter ?

L'approche émotionnelle et existentielle du refus de soins et d'aide

Article de Serge Philippon

Paru dans la revue Perspective soignante, n° 76, avril 2023, pp. 75-84.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Éthique, Refus, Soin, Émotion, Refus de soins

Dans la clinique psychiatrique, il arrive que des patients refusent des soins au cours d'un traitement alors que celui-ci arrive à son terme. Cette opposition, souvent signe du mal-être du patient, peut être considérée comme une résistance à vaincre qui entraîne pour celui-ci un changement dans la relation thérapeutique avec les soignants.

Penser, c’est dire non ?

Article de Martin Legros, Alexandre Lacroix, Maxime Rovere, et al.

Paru dans la revue Philosophie magazine, n° 160, juin 2022, pp. 42-63.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Refus, Autorité, Identité, Conscience de soi, Comportement social, Résistance, Colère, Affirmation de soi, Raisonnement

Pour gagner notre liberté, pour nous affranchir des puissances qui veulent nous guider ou nous asservir, nous devons sans aucun doute faire usage de la négation. Non pas d’une négativité systématique, d’une posture d’opposition constante et stérile, mais tout de même : il convient de savoir s’opposer à bon escient à ce qu’on attend de nous, quand le contexte l’exige. C’est à cet usage du « non » que nous avons voulu réfléchir dans ce dossier.
- Et si dire non n’était pas une simple opposition vaine mais au contraire la promesse de forger son identité et de constituer un collectif ? Telle est la thèse que propose, pour commencer, notre rédacteur en chef Martin Legros.
- De la distance ironique à la désobéissance civile, en passant par l’obéissance outrée qui ridiculise l’arbitraire des autorités, les philosophes classiques ont inventé de nombreux stratagèmes pour dire non, en se plaçant non pas face à l’adversaire mais à côté ou au-dessus de lui.
- Une violoniste qui se rebelle contre un professeur abusif, une irréductible anarchiste, un homme qui s’est éloigné du monde du travail, un enfant de la bourgeoisie devenu artiste, une militante qui pratique l’action de rue : nos cinq témoins, dont les parcours sont éclairés par le philosophe Maxime Rovere, racontent les splendeurs et les galères de la résistance.
- Faudrait-il réhabiliter la colère pour en faire une vertu politique ? C’est la proposition de la philosophe Sophie Galabru.
- Finalement, faire usage de sa pensée est ambigu. L’esprit critique nous permet d’échapper à la servilité et à l’obéissance mécanique… mais ne nous précipite-t-il pas parfois dans le complotisme ou dans des défiances absurdes ? Ce sont les questions dont ont débattu l’anthropologue Dan Sperber et le sociologue Gérald Bronner.

Le déni où la fabrique de l'aveuglement

Livre de Serge Tisseron, édité par A. Michel, publié en 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Déni, Raisonnement, Représentation sociale, Crise, Adaptation, Refus, Affirmation de soi, Victime, Théorie, Mort, Influence sociale, Rumeur, Empathie

Le Covid a révélé un syndrome épidémique : le syndrome de l'autruche. Déni de la gravité de la pandémie, déni de l'utilité de la vaccination, déni d'humanité à l'égard des personnes âgées interdites de visite dans les Ehpad... Si la liste est longue, l'origine de la situation est la même : une réalité à laquelle il nous semble impossible, au moins provisoirement, de faire face, parce qu'elle est trop différente de ce que nous désirons, ou parce qu'elle remet en cause notre représentation de nous-mêmes, des autres et du monde.
Alors, comment un déni s'installe-t-il ? Quelles en sont les particularités ? Peut-on être dans le déni d'une partie de soi ? Et surtout, comment en sortir ? Dans cet essai passionnant, Serge Tisseron décrypte la fabrique contemporaine de l'aveuglement, qui empêche les sociétés et les individus d'agir face aux crises. Il donne ainsi les clés pour comprendre cet enfermement qui peut amener au complotisme et s'en libérer afin de démêler, ensemble, les situations " incroyables " auxquelles nous sommes de plus en plus souvent confrontés.

Troubles dans le consentement : du désir partagé au viol : ouvrir la boîte noire des relations sexuelles

Livre de Alexia Boucherie, édité par F. Bourin, publié en 2019.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Sexualité, Abus sexuel, Consentement, Sociologie, Enquête, Norme sociale, Genre, Désir, Plaisir, Contrainte, Refus, Légitimité, Viol, Violence, Intimité

"Je n'en avais pas envie, mais..." Combien de nos récits sexuels ont commencé par cette phrase ? Combien sommes-nous à avoir ressenti ce malaise, face à une relation reconnue comme consentie, mais pas vraiment désirée ? Les témoignages sont nombreux. Coïncidence ? Ou bien ces expériences ambiguës, ces "zones grises", relèvent-elles de normes et de processus sociaux ? Entre le "non" et le "oui", entre le viol et la relation désirée et acceptée, la réalité semble plus complexe qu'il n'y paraît.
Car des inégalités de genre demeurent dans nos sociétés, qui viennent brouiller les frontières. Dans un tel contexte, que vaut le consentement ? Faut-il ne retenir que sa définition juridique, qui stipule qu'en dehors d'une contrainte explicite, il doit être considéré comme "libre et éclairé"? Nos corps seraient-ils consentants par défaut ? Mais sommes-nous vraiment toutes et tous égaux face à la capacité à consentir ? C'est pour répondre à ces questions brûlantes qu'Alexia Boucherie a enquêté auprès de jeunes adultes.
Pour interroger, en pratique, les conditions qui permettent ou non de formuler un consentement "libre et éclairé". A l'heure de sa publicisation massive, entre injonctions culturelles et résistances féministes, il est temps d'en explorer le spectre et de faire émerger de nouveaux outils, pour tracer les contours d'un consentement plus égalitaire.