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Dans cet article, nous interrogeons les représentations des différences entre les rôles paternels et maternels. Sur quoi se fondent-elles ? La biologie suffit-elle à les expliquer ? Dans notre introduction, nous évoquons quelques éléments de l’évolution de nos sociétés, de la puissance paternelle à la coparentalité, et abordons ensuite les notions d’équité, d’égalité et de justice, notions traitées dans le champ de la philosophie, et dans le champ systémique, tout particulièrement par Iván Boszormenyi-Nagy. Ensuite, à l’aide de nombreux exemples cliniques ainsi que de quelques exemples tirés de la littérature, nous étudions la façon dont la répartition des tâches parentales peut affecter, souvent lourdement, les différents membres du système familial. Comment aider les familles à développer leurs propres modèles sans leur imposer les nôtres, comment soutenir le dialogue entre les parents ? Penser avec eux la symétrie ET la complémentarité des tâches parentales pourrait bien être un levier thérapeutique.
Dans ce texte, l’auteure propose d’interroger le maternel à partir des apports de la clinique du travail. Elle définit ainsi le « travail maternel » comme la mobilisation d’habiletés sensibles et techniques développées dans la contrainte de devoir s’occuper d’un enfant et avec pour objectif d’en développer la vie subjective. Cette proposition théorique définissant le maternel comme un travail permet de discuter la naturalisation de la figure maternelle en psychanalyse, mais aussi de repenser les liens familiaux sous l’angle de la coopération facilitée, permise ou empêchée et de regarder autrement ce que l’on appelle aujourd’hui les attaques du lien social en replaçant la famille au centre du processus de genèse de ce dernier.
Livre de Claudine Veuillet Combier, Emmanuel Gratton, édité par Presses universitaires de Rennes, publié en 2017.
Mots clés : Enfance-Famille, Filiation, Famille, Parentalité, Évolution, Modèle, Représentation sociale, Père, Mère, Paternité, Maternité, Modèle familial, Modèle parental, Psychologie, Sociologie, Psychanalyse, Psychosociologie, Famille monoparentale, Abandon, Adoption, Homoparentalité, Désir d'enfant, Procréation médicalement assistée, Accueil enfant-parents, Soutien à la parentalité, Photographie, Langage, Imaginaire, Relation familiale, Jeune, Groupe d'appartenance, Anorexie, Femme, Féminité, Transmission, Hip-hop, Rap, Désaffiliation, France, Brésil
Cet ouvrage confronte les regards de plusieurs chercheurs universitaires français et étrangers sur la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations. À lheure du XXIe siècle, quest-ce quun père, quest-ce quune mère, quest-ce qui fonde le lien de filiation, nous « fait fils de » ou « fille de » ?
Cet ouvrage confronte les regards la question de la filiation et son expression contemporaine. La question de la famille, de la parentalité, des liens qui nous unissent les uns aux autres est au centre de la réflexion pour pointer une évolution des modèles qui introduit un changement dans les représentations.
Paru dans la revue Enfances & psy, n° 71, 2016, pp. 162-166.
Mots clés : Enfance-Famille, Santé mentale-Souffrance psychique, Trouble du langage, Transfert, Mère, Psychologie, Psychanalyse
Cet écrit clinique témoigne de l’émergence d’une demande de savoir chez un enfant aliéné aux signifiants d’un Autre maternel. Au sein du transfert, levier à l’apparition d’un dire subjectif, Quentin vient nous faire entendre un choix qui l’engage dans son rapport au savoir et, par lui, au monde. Un choix auquel le thérapeute s’est fait partenaire grâce à l’advenue d’un questionnement chez cet enfant.
L'adolescence est un passage, un passage éthique, une éthique du renoncement, un renoncement à l'objet primordial. Hors-contenance, hors-réalité, hors-sujet, hors-limites, hors-d'eux, coupés de leur ressenti, des adolescents éprouvent un sentiment immense de vide intérieur. Passions vides, passions du vide trouvent leurs expressions dans la toxicomanie, les prises de risques, les scarifications, les passages à l'acte, les tentatives de suicides...
Dans une tension interne qui n'est pas sans évoquer un étrange lien avec la mort, le vide n'angoisse pas, il soulage. Faire le vide en passe également par se taire. Se taire pour oublier ? Oublier une douleur jamais mise en mots ? A partir de son expérience avec des adolescents, l'auteur livre une réflexion théorico-clinique qui s'inscrit dans les débats actuels sur les "nouveaux symptômes" mêlant souffrance psychique et sociale.
Elle interroge notamment la fonction maternelle à la dérive qui ne remplit plus son rôle de structuration psychique du bébé et de construction de l'altérité.
Article de Claude Tapia, Marie José Del Volgo, Michelle Moreau Ricaud, et al.
Paru dans la revue Le Journal des psychologues, n° 330, septembre 2015, pp. 22-60.
Mots clés : Santé-Santé publique, Relation soignant-soigné, Souffrance, Sujet, Subjectivité, Mucoviscidose, Médecin, Groupe de parole, Psychologue clinicien, Prématurité, Nourrisson, Mère, Cancer, Psychisme, Psychanalyse, BALINT (GROUPE), BALINT (MICHAEL)
"A travers différents éclairages, ce dossier cherche à démontrer, s'il en était encore besoin, l'importance de l'approche psychologique au sein même de la médecine la plus scientifique."
Livre de Maïa Fansten, Cristina Figueiredo, Nancy Pionnie Dax, Nancy Vellut, édité par A. Colin, publié en 2014.
Mots clés : Adolescent, Absentéisme scolaire, Famille, Corps, Adulte, Phobie, École, Autonomie, Isolement, Jeu vidéo, Psychopathologie, Psychanalyse, Santé mentale, Mère, France, Japon
Retrait social, réclusion à domicile, décrochage, claustration, enfermement, sont autant de formes d'un phénomène nommé «hikikomori» au Japon où il est apparu. Ce trouble de conduite consiste pour des adolescents ou des jeunes adultes à se retirer, le plus souvent dans leur chambre, pendant plusieurs mois ou plusieurs années. Ils s'exilent dans un espace solitaire et ne répondent plus aux attentes sociales, familiales, amicales, arrêtant leurs études, rompant leurs liens, suspendant leurs activités.Ils laissent perplexes leurs proches autant que les acteurs éducatifs et médico-psychologiques. Comment comprendre ces ermites modernes, leurs conduites, les causes et les conséquences de leur retrait ? Comment ce retrait est-il vécu par eux-mêmes et par leurs familles ? Comment prendre en charge la détresse qu'il manifeste ? Autant de questions qui tissent cet ouvrage sur le retrait des jeunes, à partir de réflexions de sociologues, anthropologues, psychiatres, psychologues et psychanalystes français et japonais qui ont travaillé ensemble pour repérer, décrire, comprendre et prendre en charge ce phénomène qui émergent dans nos sociétés.