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Paru dans la revue Empan, n° 129, mars 2023, pp. 104-111.
Mots clés : Enfance en danger-Protection de l’enfance, Radicalisation, Femme, Famille, ASE, Protection de l'enfance, Transmission, Terrorisme, Violence conjugale, Répétition, Psychologie, Prise en charge
À partir de l’analyse psychopathologique d’une femme adressée à l’ASE dans un contexte de crainte de sa radicalisation dans le djihadisme violent, la discussion autour de ce cas permet de penser les destins de la violence intrafamiliale dans un processus de radicalisation. Les fantasmes de transmission psychique y sous-tendent l’investissement radical. L’ASE peut ainsi devenir lieu de dépôt et de travail de déprise d’un investissement à la marge du social, du religieux et du politique.
Paru dans la revue Empan, n° 128, décembre 2022, pp. 112-119.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Prise en charge, Soin, Genre, Pratique professionnelle, Agresseur, Conseil de l'Europe, Femme, Victime
Depuis le Grenelle de 2019, l’institutionnalisation de la prise en charge des auteurs de violences conjugales s’accentue. Toutefois, les pratiques observées lors de deux enquêtes qualitatives, menées en France en 2018-2019 et 2020-2022, révèlent une faible intégration du primat de la sécurité de la victime et une tendance à la reproduction des hiérarchies de genre. Faute d’un étayage scientifique rigoureux, le traitement socio-pénal des agresseurs conjugaux présente à ce jour plusieurs points de divergence vis-à-vis des indications du réseau européen Work With Perpetrators et des recommandations du Conseil de l’Europe dans le cadre de l’application de la Convention d’Istanbul.
Paru dans la revue Direction(s), n° 202, novembre 2021, pp. 22-29.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Femme, Hébergement, Prévention, Accompagnement social, Enfant, Association, Victime, Handicap, Prise en charge, Parentalité, Séparation, Droit de visite, Contrôle social, Financement
Les acteurs de terrain saluent les progrès dans la lutte contre les violences conjugales permis par le Grenelle de 2019. Toutefois, des efforts restent à fournir, notamment sur les capacités d'hébergement, la prévention ou encore l'accompagnement des enfants. Pour le secteur, la mobilisation ne doit surtout pas faiblir. Au contraire.
Militante historique de la lutte contre les violences faites aux femmes et actuellement coprésidente de la commission Violences du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCE), Ernestine Ronai analyse les évolutions et les résultats des politiques publiques en la matière. Elle insiste notamment sur le besoin de formation des intervenants.
Dans le Doubs, le service Altérité accompagne des hommes ayant commis des violences conjugales dans le cadre d'une contrainte judiciaire, mais aussi depuis peu des volontaires. Le but ? Les amener à prendre conscience de leurs actes et ainsi prévenir la récidive.
En cas de violences conjugales, différents dispositifs sont mis en avant pour organiser, après une séparation, le droit de visite du parent agresseur en protégeant mère et enfants.
Paru dans la revue Santé mentale, hors-série n° Hors-série août 2021, août 2021, pp. 47-52.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Carence familiale, Homicide, Prise en charge, Thérapie, Psychomotricité, Hôpital, Femme
L'exercice de la psychomotricité auprès de personnes détenues présentant un trouble psychiatrique invite à la rencontre de femmes victimes de violences conjugales étant passées à l'acte sur leur conjoint. Leur parole faisant défaut, leur corps se fait témoin de leurs souffrances. La psychomotricité, par son attention au langage corporel, s'engage dans la restauration des liens corps-psyché nécessaires à l'ancrage identitaire et au mieux-être.
Paru dans la revue Le JAS le journal des acteurs sociaux, n° 253, Janvier 2021, pp. 18-23.
Mots clés : Enfance-Famille, Violence conjugale, Violence, Emprise, Femme, Victime, Droits des femmes, Genre, Accueil d'urgence, Hébergement, Prise en charge
Face à l'augmentation considérable des signalements pour violence conjugale, Le Jas a voulu comprendre les raisons et identifier les pistes souhaitables pour combattre cette tendance, quitte à s'inspirer d'exemples étrangers. C'était prévisible, le bilan des violences faites aux femmes durant le confinement, publié par la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof) en juillet 2020, confirmait leur forte hausse entre le 16 mars et le 10 mai précédents. Le nombre d'appels au 3919 avait bondi. (...) Il reste que ces chiffres doivent être interprétés avec prudence, car s'ils reflètent une augmentation de la violence, ils reflètent aussi une amélioration de la détection des victimes.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3176, 18 septembre 2020, pp. 24-27.
Mots clés : Enfance-Famille, Femme, Violence conjugale, Association, Projet de vie, Lieu de vie, Écoute, Accompagnement, Prise en charge, Confiance, Enfant, Nantes
Inédit en France, Citad’elles a ouvert ses portes en novembre dernier à Nantes. Cet espace ressources pour les femmes victimes de violences est accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour répondre aux urgences et proposer un projet de reconstruction.
Article de Nadia Graradji, Suzy Rojtman, Aurélien Pradié
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3125, 13 septembre 2019, pp. 24-28.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Violence conjugale, Femme, Victime, Prise en charge, Enfant, Droit
Dossier comprenant 3 articles :
- Violences faites aux femmes : le gouvernement attendu au tournant
- Suzy Rojtman, porte-parole du Collectif national pour les droits des femmes : « la France ne peut pas se contenter de mesurettes »
- Aurélien Pradié, député LR du Lot : « systématiser par la loi la protection de la femme »
Chaque année 223 000 femmes sont victimes de violences conjugales. Environ 84 000 sont victimes de viol ou tentative de viol. Une femme meurt tous les 3 jours victimes de son conjoint (compagnon ou ex). En moyenne, le 39 19, ligne d'appel national pour femmes victimes de violences, reçoit 50 000 appels par an. Pour mieux protéger les femmes et les enfants victimes de violences, le 5e plan interministériel (2014-2016) a à la fois consolidé les dispositifs déjà existants et instauré de nouvelles mesures.
Il reste cependant beaucoup à faire pour éradiquer ce fléau, et notamment faire connaître, promouvoir et mettre en œuvre le droit d'être protégée.
C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.
Livre de Christophe Adam, Vincent Faucherre, Pierre Micheletti, et al., édité par Ellipses, publié en 2017.
Mots clés : Santé, Précarité, Pauvreté, Inégalité, Santé publique, Politique sanitaire, Financement, Sécurité sociale, Éthique, Pratique professionnelle, Population, Migration, Étranger, Femme, Violence conjugale, Enfant, Addiction, Prison, Handicap, Territoire, Quartier, Politique de la ville, Milieu rural, Accès aux soins, Logement, SDF, Union européenne, OMS, Pathologie, Maladie infectieuse, Santé mentale, Alimentation, Dent, Protection sociale, Participation, Technologie de l'information et de la communication, Innovation sociale, Prise en charge, Pluridisciplinarité, Partenariat, Approche historique, Vulnérabilité, Rom, Rétablissement, Non-recours, Atd quart monde, Pass
Depuis la naissance dun individu, se développent de manifestes inégalités face à la santé et à la maladie qui impactent directement lespérance de vie, notamment au détriment des personnes aux revenus les plus faibles. La mortalité prématurée évitable touche de façon très discriminante les différentes catégories sociales. Pour les professionnels concernés, agir à cet égard ne relève pas dune charité où la bonne volonté se substituerait à la compétence. Des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être sont indispensables. Ils résultent de nécessaires processus dapprentissage enrichis par lexpérience.