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Article de Laurence Ubrich, Maxime Ricard, Danielle Michelet Coutama
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3274, 16 septembre 2022, pp. 6-13.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Grand âge-Vieillissement, Handicap, Personne âgée, Vieillissement, Prise en charge, Problématique, Besoin, Accompagnement, Autonomie, Changement
Dossier composé de trois articles :
Vieillissement : la double peine du handicap
Rester autonome le plus longtemps possible
« Il faut changer la logique d’accompagnement »
Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.
Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.
Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie
En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, p. 30.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Autonomie, Soins à domicile, Témoignage
Faire le deuil de sa vie d’avant, voilà le défi que doit surmonter l’insuffisant rénal novice. La découverte des conséquences de l’insuffisance rénale terminale peut être dévastatrice si le malade n’est pas bien accompagné. Témoignage d’un patient expert.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 28-29.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Relation famille-institution, Soutien psychologique, Dépendance, Décision, Psychologue
Le patient pris en charge à domicile doit être envisagé avec son entourage. Lorsqu’il s’agit d’une dialyse, le proche est impliqué et sa relation avec le patient se complexifie, car ce dernier se trouve en situation de dépendance accrue. Ainsi, le proche est partenaire à part entière de l’hémodialyse à domicile, notamment dans la prise de décision. L’accompagnement des professionnels permet de rééquilibrer, si besoin, cette relation.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 268, février 2021, pp. 26-27.
Mots clés : Santé-Santé publique, Prise en charge, Accompagnement, Maladie chronique, Pathologie, Traitement médical, Soin, Suivi médical, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné, Formation
Quelle que soit la technique de dialyse à domicile, une formation du patient ou de ses aidants est nécessaire. Formalisée sur plusieurs semaines, celle-ci est dispensée par une équipe infirmière experte. Le patient doit acquérir des compétences et des connaissances lui permettant de dialyser efficacement à domicile, dans des conditions optimales de sécurité.
Article de Aurélie Benitez, Florence Vigouroux, Emmanuel Tessier, et al.
Paru dans la revue La Revue de l'infirmière, n° 267, janvier 2021, pp. 31-33.
Mots clés : Santé-Santé publique, Traumatisme, Traumatologie, Rôle, Infirmier, Pratique professionnelle, Soin, Compétence professionnelle, Prise en charge, Suivi médical, Accompagnement, Écoute, Soutien psychologique, Autonomie, Soins à domicile, Relation soignant-soigné
La survenue d’un traumatisme grave des membres est un événement brutal pour tous les patients, quel qu’en soit le contexte. Très vite surgissent de nombreuses interrogations, au champ très large – du déroulé de l’intervention à la réinsertion familiale et sociale. L’infirmière a un rôle essentiel d’écoute, d’éducation et de soutien auprès du patient en pré- puis en postopératoire. Au-delà de la réassurance, elle est au cœur de l’organisation du retour à domicile et de l’aide à la reprise des activités socioprofessionnelles.
Article de Jan Chrusciel, Aude Letty, Stéphane Sanchez, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 140, novembre-décembre 2019, 12-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Animal, Autonomie, Bien-être, Démence sénile, Dépendance, EHPAD, Étude de cas, Isolement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Psychothérapie, Qualité de la vie, Robot, Vieillissement, Zoothérapie
Les interventions assistées par l’animal ont pour finalité le bien-être des personnes. L’objectif est de faire le point sur les études concernant cette pratique dans la population des anciens vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. La thérapie assistée par l’animal, utilisable par un personnel préalablement formé, pourrait être un outil adapté à la personne âgée institutionnalisée souffrant de solitude.
Livre de Philippe Chavaroche, édité par Erès, publié en 2019.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap mental, Adulte, Accompagnement, Établissement social et médicosocial, MAS, Sécurité, Résistance, Prise en charge, Autonomie, Dépendance
Après une longue histoire, le secteur médico-social se trouve à la croisée des chemins. S'il avait pu, dans le champ du handicap mental grave, se sentir protégé de l'irruption de la « folie » qui restait cantonnée à l'hôpital, celle-ci lui revient comme un boomerang et vient s'installer au cœur des pratiques. Pour poursuivre, auprès des personnes les plus gravement handicapées, une action qui ait du sens, il doit reconsidérer son cadre de travail en intégrant la dimension du soin psychique dans l'accompagnement.
C’est au milieu des années 1970 que des Québécoises, décidées à sortir le phénomène de la sphère privée, ont mis sur pied les premières maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale. Levant le voile sur la violence des hommes à l’endroit des femmes dans les couples, problème longtemps compris comme étant d’ordre familial, elles ont développé des ressources permettant d’accueillir celles qui désiraient se soustraire à l’emprise de leur agresseur. Les maisons d’hébergement se sont ainsi imposées comme l’une des plus importantes réponses du mouvement féministe à cette problématique, au Québec et ailleurs.
Livre de Pascal Jacob, édité par Dunod, publié en 2018.
Mots clés : Handicap-Situations de handicap, Handicap, Prise en charge, Accompagnement, Autonomie, Intégration
Le " pays des droits de l'homme et de la protection sociale " , la France, n'a toujours pas compris le sens, ni réellement mise en oeuvre, une véritable politique d'inclusion des personnes en situation de handicap. On ne pense le handicap qu'en termes de compensation et d'allocation. La situation de dépendance induite par le handicap est évidemment un obstacle sur le chemin de l'autonomie. Toutefois la quête d'autonomie ne consiste pas à vouloir tout faire tout seul (ce à quoi personne ne peut raisonnablement prétendre).
Il s'agit de rechercher une participation la plus large et la plus libre possible à la vie du monde, au corps social. La prise en charge institutionnelle actuelle ne suffit pas et conduit au final à une occultation sociale de handicap. L'auteur en appelle a une nécessaire révolution des mentalités et formule des propositions concrètes pour y parvenir : création de " déclencheurs d'autonomie " , de " maisons de l'accompagnement " , de " médecin clinicien référent " , d'" architecte domoticien " , etc.
Biographie de Pascal Jacob
Ancien directeur international dans la distribution, père de deux enfants handicapés, président de l'association Handidactique (Association fédérant des personnalités et compétences pour définir les meilleurs concepts et stratégies pédagogiques sur le handicap), vice-président délégué de la FIRAH (Fondation internationale de la recherche appliquée sur le handicap). Il est l'auteur de deux rapports au gouvernement sur la question du handicap (en 2012 et 2013).