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Article de Souad Meziane Damnée, Hermine Lenoir, Inge Cantegreil, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 20-23.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, EHPAD, Prise en charge, Aidant familial, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Souffrance psychique, Accompagnement, Culpabilité, Relation d'aide, Besoin, Expérimentation, Maladie de Parkinson
L’aidant d’un proche atteint d’une pathologie chronique (maladie d’Alzheimer, Parkinson, AVC, etc.) peut être en souffrance psychologique à toutes les étapes de la maladie, y compris quand son proche entre en institution. Nous avons conçu et mis en place un programme psychoéducatif pour les aidants familiaux de malades en institution. Une étude préliminaire a montré que ce programme était faisable, donnait satisfaction aux aidants et améliorait leur compréhension du fonctionnement de l’institution, leur communication avec les professionnels de l’institution et leur relation avec leur proche en institution. Le programme a permis aux aidants de trouver leur place au sein de l’institution en redéfinissant leur rôle.
Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 170, printemps 2023, pp. 33-56.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Aidant familial, Maltraitance, Famille, Tradition, Logement, Prise en charge, Femme, Contrainte, Norme sociale, Corée
Cet article a pour objectif d’appréhender, en Corée du Sud, le rapport entre le fardeau de la prise en soin d’un proche âgé dépendant et la maltraitance, et de réfléchir sur les situations défavorables des aidantes principales prenant soin de leurs proches âgés dépendants. À partir d’une analyse secondaire d’entretiens qualitatifs avec les aidantes principales (belles-filles et filles), en s’appuyant sur le cadre conceptuel de relation entre le fardeau et la maltraitance, l’article montre d’abord que des injonctions culturelles – confucianisme et familialisme – pèsent sur les belles-filles et les filles, qui sont désignées ou qui s’autodésignent comme aidantes principales. En ce qui concerne les difficultés rencontrées par les aidantes principales au cours de la prise en soin, trois registres – le registre d’aides pratiques, le registre individuel et le registre relationnel sont examinés. Trois situations de maltraitances illustrent les conséquences du cumul des fardeaux. L’étude montre également que les aidantes principales sont « maltraitées » en raison de leur situation de minoration.
Article de Anne Sophie Seigneurie, Julia Huet, Liliane Labeau, et al.
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 158, novembre-décembre 2022, pp. 22-26.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Gérontologie, Psychiatrie, Prise en charge, Équipe pluridisciplinaire, Pluridisciplinarité, Approche clinique, Étude de cas, Évaluation, Diagnostic, Soin, Traitement médical, Psychomotricité, Maintien à domicile, Aidant familial, Maladie chronique
La psychiatrie du sujet âgé est une discipline qui vient s’intéresser au sujet dans sa globalité. L’intrication des pathologies psychiatriques, neurologiques et somatiques impacte le sujet âgé sur le plan fonctionnel, psychique et social. La prise en charge pluridisciplinaire est alors primordiale pour construire un projet thérapeutique complet et accompagner le patient dans la pluralité de ses problématiques.
ERRANCE ET DOUBLE PEINE. Lorsque la mémoire flanche, les aînés pensent immédiatement et avec angoisse à la maladie d'Alzheimer. Pour les plus jeunes, cette maladie neurodégénérative n'est pas un sujet d'inquiétude, dans l'immédiat en tout cas. Réalité mal connue, elle touche pourtant plus de 55 000 personnes de moins de 65 ans, soit près de 6 % de la totalité des malades. Chez eux, les difficultés à trouver des mots ou les troubles du langage sont les premiers symptômes. Le réflexe consiste à attribuer ces troubles à un burn-out ou à une dépression. Souvent, le médecin généraliste renvoie vers un accompagnement psychologique. C'est seulement après une longue errance qu'un neurologue finit par poser le diagnostic... et un pronostic qui laissent place à la souffrance. C'est la double peine pour des personnes encore en activité professionnelle, ayant parfois des enfants en bas âge. Pour les proches, c'est une réelle mise à l'épreuve avec un quotidien totalement bouleversé.
APRES LE DIAGNOSTIC, LE DESERT ? En France, des efforts ont été engagés autour du pronostic précoce... Face à des manifestations cliniques atypiques et aux sévérités des troubles, une prise en charge spécifique doit être déployée. Vers qui se tourner ? Sachant que ce public est freiné par des barrières d'âge en Ehpad, en particulier quand le maintien à domicile devient impossible. Face à une pathologie qui progresse très vite, il est nécessaire d'être bien entouré à domicile comme en institution. En France, ce n'est qu'en 2015 que le premier établissement dédié a ouvert ses portes, à Cesson, en Seine-et-Marne. Il s'agit d'une structure portée par une association spécialisée dans le handicap. Pour cette pathologie qui touche un public jeune, les professionnels à la frontière entre le handicap et la gérontologie ne sont pas de trop pour faire face à la sévérité des symptômes. Face à l'inéquation entre cette forme de pathologie et un encadrement inadapté, les expérimentations se sont développées. Elles démontrent toute l'importance de l'accompagnement médico-social et non médicamenteux. (...)
QUAND UN MOT BLESSE. A l'heure où la société affiche un âgisme assumé et où les préjugés autour de la maladie d'Alzheimer ne sont plus à démontrer, certaines voix s'élèvent pour que les experts et professionnels de terrain changent de discours et cessent d'employer le terme de "démence" qui renvoie à la vieillesse et à la déchéance. Pour les malades jeunes, ce mot stigmatisant blesse. Ce n'est pas qu'une question de vocabulaire, mais de dignité pour les personnes atteintes de troubles cognitifs et leurs proches, qui veulent continuer à vivre le plus normalement possible, sans être montrés du doigt.
Article de Christelle Filleau, Renaud David, Philippe Robert
Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 145, septembre-octobre 2020, pp. 40-45.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Anxiété, Déficience cognitive, Dépendance, Expérience, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Prise en charge, Recherche, Vieillissement
Une partie importante des personnes âgées souffrant de pathologies neurodégénératives est prise en charge par un aidant naturel. Dès les premiers stades de la maladie, les troubles psychologiques et comportementaux des patients constituent des facteurs de stress et d’anxiété pour leurs aidants. La méditation de pleine conscience a démontré son utilité dans la prise en charge de l’anxiété. Une étude propose une prise en charge de l’aidant reposant sur un programme de méditation de pleine conscience.
Paru dans la revue Soins gérontologie, novembre-décembre 2018, pp. 25-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accueil familial, Aidant familial, APA, Législation, Loi, Personne âgée, Prise en charge, Protection sociale, Reconnaissance, Société
Les aidants familiaux sont des acteurs incontournables et indispensables dans la société d’aujourd’hui. Comment sont-ils envisagés dans la législation et quelles ont été les étapes de leur reconnaissance ? Il semblerait que leur situation oscille entre un statut en construction et la tentation de la posture oblative.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3081, 26 octobre 2018, p. 18.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Trisomie, Établissement pour personnes âgées, Prise en charge, Adaptation, Équipe, Aidant familial
La journée d’étude sur le vieillissement des personnes porteuses de trisomie 21, le 18 octobre 2018 à Angers, a été l’occasion de dévoiler les résultats d’une recherche action inédite sur ce thème et de réitérer l’importance d’un accompagnement spécifique et différent.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3063, 1er juin 2018, pp. 11-14.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Autonomie, Prise en charge, EHPAD, Aidant familial, SAAD, Vieillissement, Mort, Tabou, Fin de vie, Japon
Dossier comportant 5 articles :
Les grands axes du plan d’Agnès Buzyn
Une mutation à préparer
Japon : le péril vieux
La longévité, entre acceptation et déni
La mort en EHPAD, un tabou à briser