Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 23

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Calais - Les associations sous contrôle(s)

Article de Jérémie Rochas, Rozenn Le Berre, Mathilde Pette

Paru dans la revue Lien social, n° 1323, 20 septembre au 3 octobre 2022, pp. 18-25.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Exil, Migration, Répression, Association, Bénévolat, Mineur non accompagné, Accompagnement, Action humanitaire, Politique sociale, Calais

- Calais : Les associations sous contrôle(s)
- Campements : Des mineurs privés de protection de l’enfance
- Entretien avec Mathilde Pette : L’état prend des mesures qui empirent la situation

À mesure que les services de l’État inventent de nouveaux outils répressifs contre les personnes exilées bloquées à la frontière franco-britannique et leurs soutiens, la relation entre associations mandatées et associations humanitaires intervenant à Calais (Pas-de-Calais) ne cesse de se détériorer.

Personnes réfugiées - Quand AGIR inquiète

Article de Thomas Sévignon

Paru dans la revue Lien social, n° 1317, 10 au 23 mai 2022, p. 10.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Réfugié, Accompagnement social, Insertion sociale, Politique sociale, Accès aux droits, Logement

Lancé en décembre dernier par le ministère de l’Intérieur, le programme AGIR devrait chambouler l’accompagnement des personnes réfugiées vers l’emploi et le logement. Chez les acteurs de l’intégration des bénéficiaires de la protection internationale, le scepticisme prédomine.

L'intégration des migrants primoarrivants

Article de Nathalie Levray

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 19/2615-20/2616, Semaines du 16 au 29 mai 2022, p. 53.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Immigration, Migration, Immigré, Intégration, Politique sociale

Les orientations relatives aux migrants doivent s'appuyer sur des partenariats avec les collectivités. Une instruction du 25 janvier 2022 fixe aux préfets les grandes orientations en matière de politique d'intégration des étrangers primoarrivants.

Le travail social est-il compatible avec le racisme ?

Article de Olivier Gaignard

Paru dans la revue Le Sociographe, n° 76, décembre 2021, pp. 31-43.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur isolé étranger, Travail social, Discrimination, Politique sociale, État, Action sociale, Valeur sociale

Historiquement ancré dans les valeurs humanistes et universalistes, l’idéal du travail social est un antiracisme idéologique, qui a absorbé l’antiracisme d’après-guerre fondé sur le refus de la notion biologique de race et la reconnaissance de la diversité culturelle. On peut en distinguer trois aspects essentiels qui ne sont pas toujours corrélés : les discours théoriques, les représentations et les pratiques. Un travailleur social, dont le système de valeurs est antiraciste, peut véhiculer inconsciemment des stéréotypes racistes. Le racisme ordinaire consiste en la projection imaginaire d’une race ou d’une culture sur des individus appartenant à un groupe minoritaire. Il s’articule étroitement au culturalisme qui conçoit la culture comme une réalité essentialisée et lui accorde une place démesurée au détriment des facteurs socio-économiques et historiques. Cette interprétation dominante est compatible avec le « néo-racisme » qui défend une politique ségrégative au nom de la reconnaissance des différences culturelles. Répondant à la demande de traitement préférentiel, l’appareil d’État institue des discriminations racistes dans l’action sociale. Ce faisant, il fait régresser la logique d’assistance à celle de l’action humanitaire et tend à criminaliser des personnes déjà fragilisées dans leurs conditions d’existence.

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Les Mineurs Non Accompagnés, des adolescents comme les autres ?

Article de Benoît Roche, Amélie Thomas, Isabelle Rigoni, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers du travail social, n° 98, décembre 2020, pp. 3-182.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Mineur non accompagné, Immigration, Intégration, Droit des étrangers, Prise en charge, Accompagnement, Travailleur social, Adaptation, Temps, Hébergement temporaire, Autonomie, Savoir, Expérience, Scolarité, Formation professionnelle, Âge, Test, Évaluation, Clandestinité, Politique sociale, Contrainte, France, Allemagne, Italie

En avril 1972, la revue Esprit, dans un numéro intitulé « Normalisation et contrôle social (Pourquoi le travail social ?) », bousculait le monde encore balbutiant de la professionnalisation du travail social en interrogeant le rôle de ses acteurs. La question centrale était alors la suivante : les travailleurs sociaux, en apportant leur soutien aux plus démunis, contribuaient-ils réellement à l’émancipation de ces derniers, et ce faisant tentaient d’influer la société qui les excluaient, ou se contentaient-ils, en soulageant les aspects les plus délétères, d’accompagner le « contrôle social » des populations les plus marginalisées ? À partir de l’année 2015, l’arrivée massive de jeunes gens, provenant en grande partie de l’Afrique de l’Ouest, et considérés alors comme des « mineurs isolés étrangers », sur le territoire français est venu relancer un débat qui n’avait jamais réellement disparu du champ du travail social. En effet, devant l’urgence d’une situation inédite par son ampleur, les pouvoirs publics ont dû créer des dispositifs visant à prendre en charge et accompagner un public alors considéré comme particulièrement vulnérable. Attendue par de nombreux acteurs du travail social, la loi du 14 mars 2016 relative à la protection de l’enfant venait, à la suite de la circulaire du 31 mai 2013, clarifier le rôle de chacun (Préfecture, Conseils départementaux, associations, etc.) dans la « mise à l’abri, l’évaluation et l’orientation spécifique aux mineurs non accompagnés ». L’affaire semblait entendue : bien qu’étrangères, ces jeunes personnes étaient de prime abord considérées comme « enfants en danger », et devaient de fait bénéficier de la protection des services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). Si la question des moyens alloués n’était pas clairement définie, au moins ces enfants semblaient être mis à l’abri de la « gestion des flux migratoires » qui concernait et concerne encore les migrants ayant atteint l’âge adulte. Sont-ils pour autant « pleinement » reconnus comme des individus relevant de la Protection de l’enfance ? La réponse n’est pas si simple… […] « Ubuesque », « kafkaïen » sont des adjectifs que l’on croisera régulièrement dans les textes présentés dans ce numéro. […] Si, à l’instar de l’anthropologue Michel Agier, nous pouvons considérer que la mobilité est devenue, et deviendra un phénomène incontournable de notre civilisation, il semble en effet urgent de repenser la place que l’on accorde à l’étranger, quels que soient son origine, son âge ou les raisons de son exil. De cette réflexion dépendra sans doute le monde que nous préparons aux adolescents d’aujourd’hui, d’ici et bien entendu d’ailleurs.

Hope, un modèle pour l’insertion des réfugiés ?

Article de David Prochasson, Maëlle Léna

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3148, 21 février 2020, pp. 24-28.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Dispositif d'insertion, Intégration, Insertion professionnelle, AFPA, Partenariat, Contrat, Hébergement, Financement, Politique sociale, Accès aux droits, Hauts de France, Ile de France

Dossier composé de trois articles :
- Hope, un modèle pour l’insertion des réfugiés ?
- De Kodiko à Job4Mi, à chacun sa force
- Maëlle Léna, de la Fédération des acteurs de la solidarité : « L’important, c’est l’accès au droit commun »

Et après ?

Article de Maïté Berbessou, Karine Campistron, Manon Cornet

Paru dans la revue Empan, n° 116, décembre 2019, pp. 55-60.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Droit des étrangers, Accompagnement social, Relation éducative, Politique sociale, Éthique, Déontologie, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile

Au milieu de décisions politiques réduisant fortement les budgets, le cada du Sardelis essaie de maintenir un accompagnement de qualité et égalitaire. L’ouverture d’un nouveau service en septembre, avec peu de moyens humains supplémentaires, est venue bousculer un quotidien déjà bien rempli, remettant en question le sens de notre travail. À travers cet écrit, nous nous interrogeons et nous inquiétons de notre avenir et de celui des résidents avant tout. Que pourrons-nous continuer à leur proposer, dans le respect de leur dignité et de notre éthique professionnelle ?

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Étrangers sans toit ni lieu

Article de Violaine Carrère, Claire Lévy Vroelant, Jean marie Boutiflat, et al.

Paru dans la revue Plein droit, n° 122, octobre 2019, pp. 3-32.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Logement, Étranger, Exclusion sociale, Discrimination, Précarité, Pauvreté, Réfugié, Mineur non accompagné, Illégalité, Clandestinité, Solidarité, Politique sociale, Accueil

Il en va de la « crise du logement » en France comme de la « crise des réfugiés » en Europe : elle n’a rien d’une fatalité, mais résulte de choix politiques. Depuis des années, les pouvoirs publics refusent de s’attaquer à la cherté de l’immobilier et des loyers, encourageant au contraire le mouvement spéculatif et plongeant dans le mal-logement de larges couches de la population qui ont le sentiment d’être laissées pour compte, voire discriminées.
La pénurie ainsi orchestrée de logements accessibles accrédite l’idée qu’il n’y aurait « pas assez de place » pour tout le monde, et impose aux gestionnaires des diverses structures d’hébergement ou de logement et aux professionnels du travail social l’obligation de gérer la pénurie en faisant le tri parmi les publics. S’organise alors une concurrence entre les précaires, dont les étrangers et les étrangères – et plus particulièrement les sans-papiers, les mineur.es isolé.es, les travailleurs immigrés surnuméraires dans les foyers, les demandeurs d’asile – font les frais.
À l’absence de politique d’accueil répondent de nombreuses initiatives de bénévoles, voisins, riverains qui pallient la pénurie et parent au plus urgent. Mais cette solidarité citoyenne ne saurait masquer les défaillances de l’État dans la mission qui devrait être la sienne : fournir un toit, une place, à chaque habitant.e de ce pays, y compris celles et ceux qui viennent d’arriver.

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L’OCDE appelle à une coopération internationale

Article de Sarah Bos

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3093, 18 janvier 2019, pp. 16-17.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Migration, Réfugié, Intégration, Emploi, Compétence, Accompagnement, Femme, Politique sociale

Dans un rapport publié le 11 janvier, l’OCDE appelle les Etats à renforcer leur coopération et l’échange d’informations pour faire face plus efficacement à l’afflux de réfugiés. Avec un objectif majeur : permettre une meilleure intégration de ces populations, dont les compétences restent souvent sous-exploitées.

CADA : mise à l'abri ou antichambre d'un processus d'intégration ?

Article de Charles Gourgeon

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 510-511, novembre-décembre 2018, pp. 235-249.

Mots clés : Immigration-Interculturalité, Immigration, Droit d'asile, Centre d'accueil pour demandeurs d'asile, Accompagnement, Intégration, Politique sociale, Droit des étrangers

Tandis que le cahier des charges des CADA limite le champ de leurs missions auprès des usagers à un accompagnement administratif social et sanitaire, le rapport du député Aurélien Taché de février 2018 souligne que " l'intégration des étrangers en France constitue un enjeu de cohésion nationale ". Pourquoi les CADA ne seraient pas acteurs de cette démarche ?