Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 38

Votre recherche : *

La sexualité en unité cognitive et comportementale

Article de Isabelle Laffite, Dahlia Nabti, Nathalie Schwald

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 41-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Sexualité, Gériatrie, Déficience cognitive, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Éthique, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Responsabilité, Hôpital, OMS, Trouble du comportement, Trouble du langage, Affectivité, Intimité, Vulnérabilité, Trouble de la sexualité, Représentation sociale, Formation, Accompagnement, Étude de cas

La sexualité en gériatrie pose des dilemmes éthiques, notamment pour les patients atteints de troubles cognitifs. Quelle est la place du consentement, de la présomption de compétence et de la responsabilité des soignants ? Un outil structurant ces questions a facilité les décisions collectives en unité cognitive et comportementale pour un accompagnement respectueux des relations intimes entre patients. Une réflexion continue reste essentielle pour une prise en charge optimale.

Un programme psychoéducatif pour les aidants familiaux de personnes souffrant d'Alzheimer entrant en institution

Article de Souad Meziane Damnée, Hermine Lenoir, Inge Cantegreil, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, EHPAD, Prise en charge, Aidant familial, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Souffrance psychique, Accompagnement, Culpabilité, Relation d'aide, Besoin, Expérimentation, Maladie de Parkinson

L’aidant d’un proche atteint d’une pathologie chronique (maladie d’Alzheimer, Parkinson, AVC, etc.) peut être en souffrance psychologique à toutes les étapes de la maladie, y compris quand son proche entre en institution. Nous avons conçu et mis en place un programme psychoéducatif pour les aidants familiaux de malades en institution. Une étude préliminaire a montré que ce programme était faisable, donnait satisfaction aux aidants et améliorait leur compréhension du fonctionnement de l’institution, leur communication avec les professionnels de l’institution et leur relation avec leur proche en institution. Le programme a permis aux aidants de trouver leur place au sein de l’institution en redéfinissant leur rôle.

La charte éthique du grand âge dans le quotidien des acteurs de soin du GHSIF

Article de Angélique Abouzaglou, Sylvie Aufaure, Stéphanie Gillot, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 8-9.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Éthique, Prise en charge, Soin, Besoin, Accompagnement, Valeur

L’élaboration d’une charte éthique et d’accompagnement du grand âge, élaborée par Fabrice Gzil, remet au centre des prises en charge de la personne âgée, différentes notions de soin pour les acteurs de terrain du Groupe hospitalier sud Île-de-France (GHSIF). Les 10 points exposés sont mis en œuvre au quotidien. Une mise en lumière de ces actions permet de s’approprier la charte et de la faire vivre pour un accompagnement adapté aux besoins collectifs et individuels des patients et résidents âgés accueillis.

Usure professionnelle et maladie d'Alzheimer : savoir se préserver

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 29, mai 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Équipe soignante, Souffrance, Care, Assistant de soins en gérontologie, Pratique professionnelle, Repos, Usure professionnelle, Prévention, Conditions de travail, EHPAD, Gériatrie, Aide aux aidants

A l’heure où le secteur médico-social est à bout de souffle, la gériatrie en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, comment éviter la fatigue, l’épuisement (d’ailleurs plus moral que physique) voire le burn-out ? La souffrance des soignants, car c’est bien de cela dont on parle, vient en partie de la perte de sens qui devrait être investie par les directions pour redonner l’envie, le goût et le plaisir aux équipes de terrain.
Alors comment faire cohabiter les contraintes institutionnelles et les valeurs du prendre soin ? En misant sur une nouvelle priorité organisationnelle, en remettant l’humain au centre de la relation de soins et en se réinventant. Sur le terrain, les initiatives se multiplient, avec entre autres les groupes d’analyse de la pratique, le soutien aux plus jeunes professionnels qu’il faut accompagner… Chacun a sa recette dévoilée et partagée dans ce numéro spécial.

Presbyphagie et troubles de la déglutition

Article de Hélène Levassort, Marion Levassort, Marie Cluchet, Tristan Cudennec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 160, mars-avril 2023, pp. 38-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Santé, Pathologie, Trouble du comportement alimentaire, Orthophonie, Prise en charge, Étude de cas, Équipe soignante, Infirmier, Rôle, Organisation du travail, Accompagnement, Alimentation

Les troubles de la déglutition, fréquents en gériatrie, sont liés à de multiples pathologies : cancer, accident vasculaire cérébral, troubles neurocognitifs, confusion aiguë, troubles de la vigilance, etc. ls peuvent entraîner de lourdes conséquences et nécessitent donc une prise en charge particulière. De l’identification des troubles par le médecin, l’infirmier, l’aide-soignant, au bilan orthophonique, en passant par l’adaptation de l’alimentation par le diététicien, la prise en charge des troubles de la déglutition concerne l’ensemble du personnel médical et paramédical. L’objectif est de présenter les principales recommandations existantes pour favoriser l’alimentation du patient malgré la présence de ces troubles.

Organisation et filières gériatriques en réponse aux besoins des SAU

Article de Cécile Torres, Mélanie Langlois, Emmanuelle Magny, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 151, septembre-octobre 2021, pp. 10-13.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Accueil d'urgence, Admission, Équipe soignante, Expertise, Gériatrie, Hospitalisation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Santé, Suivi médical, Soin, Urgence médicale, Vieillissement

Le service d’accueil des urgences reste le mode d’accès principal des personnes âgées à l’hospitalisation. La prise en charge des aînés aux urgences est un sujet complexe. Les particularités de celle-ci et les spécificités de l’évaluation de l’état de santé des plus âgés participent aux difficultés rencontrées par les équipes soignantes. Pour la personne âgée, un passage par les urgences reste un événement médical marquant dans le parcours de soins, pouvant avoir des répercussions sur son déclin fonctionnel. La promotion de la culture gériatrique dans les services d’urgence est essentielle et peut se faire sous différentes formes, mais la collaboration entre urgentistes et gériatres reste indispensable à une prise en charge réussie et adaptée aux spécificités des patients âgés.

La pluridisciplinarité au service de l'accompagnement

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 39, octobre-décembre 2020, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Pluridisciplinarité, Travail d'équipe, EHPAD, Accompagnement, Équipe soignante, Communication, Information, Pratique professionnelle, Maintien à domicile, Aide à domicile, Assistant de soins en gérontologie, Personne âgée, Vieillissement

Face à la complexité des situations induites par la maladie d'Alzheimer, les soignants disposent d'un outil non négligeable : le travail d'équipe et, à une échelle plus large, la pluridisciplinarité. L'enjeu est d'améliorer l'efficacité des interventions pour faire face à la perte d'appétit ou de poids, à l'aphasie, au repli sur soi ou encore au trouble du comportement d'une personne vulnérable. En établissement, face à un refus de soins, il est toujours possible d'appeler "au secours" un collègue qui reprendra la main avec une autre approche, une autre communication et un autre savoir-être. C'est d'ailleurs cette multiplicité de regards, mais aussi de savoir-faire, qui permet de trouver des solutions, de dénouer des conflits. Evidemment, à domicile, les auxiliaires de vie se retrouvent souvent (pour ne pas dire tout le temps) seules et isolées lors de leurs interventions, ce qui ne signifie pas que tout travail pluridisciplinaire est impossible. Dans ce cas précis, une autre méthodologie s'impose : chercher les informations, alerter sa hiérarchie, contacter un autre professionnel pour assurer une continuité de soins. Avoir des formations et des personnalités différentes, certes, mais un objectif commun : celui d'un accompagnement de qualité est ce qui lie les soignants sur le terrain.
Pluridisciplinarité, interdisciplinarité, transdisciplinarité, si certains débattent autour de ces questions qui ne sont pas seulement lexicales, les professionnels ont conscience de l'importance de bien transmettre les informations utiles aux usagers que ce soit avec des transmissions écrites ou orales ou encore lors de réunions des pratiques professionnelles. Reste à apprendre à se parler, à bien communiquer et à utiliser des outils communs. Dans cette dynamique de la pluridisciplinarité, le projet d'accompagnement personnalisé marque un tournant plus récent. Il est le gage d'une intervention réussie des équipes unies autour de l'individualisation d'un parcours, que ce soit à domicile comme en établissement. Encore faut-il que la coordination et la coopération soient à la hauteur des enjeux, ce qui représente un vrai défi pour le secteur, sujet aux manques d'effectifs chroniques aggravés par la crise sanitaire actuelle.

Décrypter les réflexes de protection

Article de Aude Dagonneau

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 27-28.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Vieillissement, Stress, Psychomotricité, Équipe soignante, Accompagnement

Le stress ressenti par les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer peut provoquer des réactions inattendues et déstabiliser les soignants. D'où l'importance de les traiter et de les accompagner. La psychomotricité le permet. Cette discipline s'appuie sur l'observation séparée et conjointe des dimensions affectives et relationnelles, psychiques, cognitives et motrices de chaque personne. En étant sensibilisé aux réflexes archaïques, le soignant sera davantage armé.

Retour d'expérience des rééducateurs d'une unité cognitivo-comportementale

Article de Laëtitia Buisson, Véronique Mangin D'ouince, Camille Tedo, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 143, mai-juin 2020, pp. 19-21.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Adaptation, Atelier, Déficience cognitive, Équipe pluridisciplinaire, Équipe soignante, Ergothérapeute, Hospitalisation, Kinésithérapie, Maladie d'Alzheimer, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychomotricien, Rééducation, Robot, Soin, Thérapie, Trouble du comportement, Vieillissement, Ile de France

Les thérapies non médicamenteuses font partie intégrante de la prise en soins des patients hospitalisés au sein des unités cognitivo-comportementales. À ce titre, les rééducateurs intervenant dans l’unité de l’hôpital Corentin-Celton (AP-HP, 92) participent au projet de soins individualisé de réadaptation et de rééducation du patient en réalisant de nombreux ateliers individuels et collectifs en cothérapie.

Liberté et sécurité : concilier l’inconciliable

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Etienne Bataille, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 35, octobre-décembre 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Dépendance, Liberté, Sécurité, Autonomie, EHPAD, Maintien à domicile, Équipe soignante, Personne âgée, Contention, Care, Soin, Bientraitance, Accompagnement, Risque, Vulnérabilité, Législation

Que faire face à une personne qui déambule, erre puis part bien décidée à retrouver son chez-soi d'autrefois ? Et que dire... quand une personne vivant seule, en perte d'autonomie, se retrouve couchée le soir à 20 h avec la barrière relevée pour éviter une chute au beau milieu de la nuit quand elle cherchera à se lever dans le noir. Elle restera donc allongée pendant dix voire douze heures, contre sa volonté. Depuis plusieurs années, la contention, qu'elle soit physique ou médicamenteuse, est de plus en plus réglementée. Dans le même temps, les questions autour de l'éthique ont pris une part importante dans l'accompagnement des personnes souffrant de troubles cognitifs notamment. Les professionnels ont désormais à l'esprit le risque et le bénéfice de chaque soin. Mais entre la bienveillance de l'accompagnement et les restrictions des libertés, où mettre le curseur ? L'équation est quasiment impossible. La réponse est forcément personnalisée et individualisée, selon chaque situation, chaque cas. Et pour cause, il est facile de philosopher, d'évoquer ces questions lors de formation bien installé dans un fauteuil, entouré de collègues et experts, mais sur le terrain, au quotidien, à domicile comme en établissement, des décisions doivent et sont prises avec toujours le même objectif : protéger la personne, éviter qu'elle se blesse, qu'elle se perde, qu'elle se mette en danger... sans pour autant qu'elle ressente les contraintes qui provoquent inévitablement des troubles du comportement. (...)