Documentation sociale

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L'Ehpad-tiers-lieu : l'Ehpad de demain ?

Article de Lola de La Hosseraye, Anne Mensuelle Ferrari, Johan Girard

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 83-103.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, EHPAD, Établissement pour personnes âgées, Innovation sociale, Territoire, Projet, Coopération, Participation

Cet article revient sur la première phase de la dynamique de tiers-lieu engagée par le Pôle Gérontologique Nîmois de la Croix-Rouge française. Il constitue un premier retour d’expérience sur l’hypothèse que les principes et les outils du mouvement des tiers-lieux peuvent constituer des leviers au service de la participation et de l’inclusion des personnes accueillies en Ehpad et de l’intégration de l’Ehpad dans les dynamiques du territoire ; et détaille les modalités d’adaptation d’une telle méthodologie au sein d’un établissement médico-social, dans le but d’outiller d’autres futurs porteurs de projet.

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L’habitat inclusif, une alternative pour les personnes âgées ou handicapées. Retour sur l’expérience menée dans le département du Gard

Article de Lola Nimeskern, Alix Brouillon, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 240, octobre-novembre 2021, pp. 4-91.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Personne âgée, Personne handicapée, Typologie, Dépendance, Besoin, Témoignage, Inclusion, Projet, Collectivité territoriale, Association, Animation, Espace, Habitat inclusif, Gard

Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.

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J'y suis j'y reste ! Volet 3

Film de Jacques Loeuille, Marie Delsalle, 2017.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Logement, Projet, Confort, Bien-être, Besoin, Autonomie, Adaptation, Recherche sociale

3ème volet de la recherche psychosociale sur les motivations de personnes âgées à rester chez elles. Vieillir chez soi jusqu'au bout de sa vie est une aspiration des français. Jusqu'à l'âge de 80 ans, les habitants aménagent leur logement pour leur confort et leur bien-être. Passé cet âge, après 80 ans, malgré le désir de rester chez soi toujours vif, peu de personnes engagent des travaux. L'équipe de recherche est allée à la rencontre d'habitants décidés à adapter leur logement. elle a observé les étapes par lesquelles ils passent. Qui prend la décision et qui rencontrent-ils pour concrétiser leur projet ? Comment financent-ils les travaux ? Qui les réalise ? (source éditeur). Le documentaire dresse le constat que les conditions nécessaires pour que des aménagements ou des adaptations puissent vraiment concrétiser ce désir de rester chez soi ne sont pas toujours réunies aujourd'hui.
En complément : fiche technique du film, note de recherche.

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