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"Les Fossoyeurs" alerte sur la maltraitance dans les Ehpad privés à but lucratif, qui doivent "rentabiliser" l'accueil. Que peuvent faire les collectivités pour remettre à plat le système ?
Paru dans la revue Le Sociographe, n° 67, septembre 2019, pp. 63-70.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Intervention sociale, Personne âgée, Aidant familial, Dépendance, Politique sociale, Prise en charge, Innovation sociale, Maltraitance, Québec, Laurentides
Face aux carences d'un état distant, la solidarité générationnelle contribue à renforcer le tissu social et permet de développer les habiletés relationnelles de citoyens sensibles aux risques de maltraitance que comporte l'augmentation du nombre de personnes vulnérables. Voilà le fruit de cette expérience certes modeste mais innovatrice dans un milieu mi-urbain, mi-rural de la région des Laurentides au Québec.
Article de Maxime Ricard, Bernard Bensaïd, Pierre Béhar
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3099, 22 février 2019, pp. 22-24.
Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Maltraitance, Ressources humaines, Personne âgée, Autonomie, Dépendance, Financement, Bien-être
Le groupe DocteGestio a publié, le 1er février, une étude réalisée par deux économistes, dont Bernard Bensaid, président du groupe, visant à proposer un nouveau modèle d’organisation territoriale mettant en avant le concept de « monopole naturel territorial ». Une étude vivement critiquée par Pierre Behar, directeur du cabinet Espaces MS, spécialisé dans le conseil de l’aide à domicile. Entretien croisé.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3092, 11 janvier 2019, pp. 28-29.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, Maltraitance, Accès aux droits, Traité, Contrat social, Citoyenneté, Respect
Connu pour avoir dénoncé les violences faites aux personnes âgées, Alain Koskas plaide pour la mise en place d’instances dédiées à la protection des seniors.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 381, juillet-août 2018, pp. 26-28.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maltraitance, Dépendance, Maintien à domicile, Vieillissement, EHPAD, Établissement pour personnes âgées
La France privilégie le maintien à domicile des personnes âgées, mais a mal pris en compte les besoins des seniors très dépendants placés en institution et des personnels qui s'en occupent.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 28, janvier-mars 2018, pp. 9-10.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Aidant familial, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Maltraitance, Accompagnement, Bientraitance, Vie quotidienne, Vulnérabilité, Estime de soi, Fatigue, Repos, Santé, Maintien à domicile
Selon l'OMS, environ un âgé sur six est victime de maltraitance sous une forme ou une autre. En France, 80 % des maltraitances ont lieu au domicile. Dans la relation aidant-aidé, il est nécessaire de prendre en considération son ambivalence, à la fois source d'épuisement, mais également d'estime de soi. L'équilibre n'est jamais acquis. Le mandat des professionnels désigne uniquement la personne vulnérable et non le proche aidant. Au quotidien il s'agit bien sûr de mettre en oeuvre un accompagnement global qui inclut la place de chacun.
Article de Alexandra Marquet, Anne Rouzé, Philippe Giafferi, et al.
Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 8, mars-avril 2017, pp. 7-17.
Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Pratique professionnelle, Soin, Équipe soignante, Établissement social et médicosocial, Accompagnement, Bien-être, Éthique, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Personne handicapée, Droits des usagers, Directeur d'établissement, Projet de vie, Évaluation, Formation, ANESM, Bientraitance, Vulnérabilité
La bientraitance est en marche dans les établissements médico-sociaux depuis plusieurs années... même s'il est difficile de dire quel a été le déclic. La loi de 2002, les évaluations internes et externes, les recommandations (notamment de l'Anesm), le retentissement médiatique des affaires, les politiques européennes. Cependant, toutes ces raisons ont contribué à faire évoluer les cultures et les pratiques professionnelles. Si pendant longtemps, on a davantage parlé de maltraitance, désormais c'est la bientraitance qui est sur le devant de la scène, grâce à l'engagement des professionnels. Derrière ce terme de la bientraitance se cache une prise en soin individualisée et adaptée aux besoins des personnes vulnérables. En clair, chaque intervention doit être centrée sur la personne et ses particularités.
Pour y parvenir, la formation et la nécessaire organisation des analyses de la pratique professionnelle sont des conditions sine qua non à un accompagnement bientraitant qui reste incompatible avec la routine, le quotidien et surtout le manque de questionnements.
La bientraitance n'est pas une norme de plus, une contrainte... elle est avant tout un outil d'amélioration des pratiques. Dans cette quête du mieux accompagner, chaque professionnel joue un rôle individuel même si cette philosophie bienveillante s'appuie forcément sur le collectif, que ce soit les associations gestionnaires, les groupes, les directions, les cadres et les professionnels de terrain. Chacun a un rôle à jouer pour réagir en cas de manquement à la bientraitance. (...)
Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Agnès Vitrou, et al.
Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 24, janvier-mars 2017, pp. 11-22.
Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Rythme, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Adaptation, Temps, Équipe soignante, Aide à domicile, EHPAD, Maladie d'Alzheimer, Aidant familial, Souffrance, Maltraitance, Loi 2015-1176 du 28 décembre 2015
Même si le respect du rythme de la personne accompagnée est un droit, on constate qu'il s'oppose souvent au rythme des professionnels intervenant à domicile ou en institution. Pourtant, gagner en qualité passe par l'écoute des usagers et l'individualisation des accompagnements selon les rythmes de vie de chacun.
Longtemps, les soins aux enfants et adolescents dans les institutions ont peu pris en compte l'interdépendance des positions dans la famille. Au contraire, aujourd'hui, l'ouverture du champ thérapeutique à la famille est constante, et ce dès les premières consultations et dans des pratiques innovantes comme les dispositifs de soutien à la parentalité, les groupes parents/enfants. Ainsi avons-nous voulu interroger ces dispositifs et, plus globalement, ces pratiques vers les familles dans un moment où se jouent de grandes mutations dans les collectifs institutionnels.