Documentation sociale

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Lieux de vie collectifs et maladie d'Alzheimer : évolution de l'offre d'hébergement

Article de Manon Labarchède

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 125-140.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Hébergement, Habitat collectif, Architecture, Innovation sociale, Entretien, Aménagement de l'espace, Dépendance

La maladie d’Alzheimer s’est imposée depuis près de cinquante ans comme un champ à part entière de connaissances, de traitements et d’accompagnements des personnes malades. Initialement, la prise en charge collective des personnes s’effectuait au sein d’unités dédiées, en raison de leur singularité comportementale. L’offre d’hébergement s’est peu à peu étoffée, en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Des établissements spécialisés et plus récemment encore des projets « innovants » cherchent à promouvoir des logiques d’intégration sociale et spatiale. Cet article caractérise l’évolution de la relation entre les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes malades et les caractéristiques spatiales et architecturales d’hébergements destinés à une population spécifique. À partir d’une analyse socio-spatiale de six études de cas (unités dédiées (2), Ehpad spécialisés (2) et projets innovants (2)), la méthodologie combine des entretiens semi-directifs (42) et des observations in situ (200 heures). Les investigations soulignent le rôle multiple de l’architecture : comme facteur de changement ; comme élément d’inclusion ; comme support d’une domesticité repensée.

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L'architecture des Ehpad et son influence sur le bien-être des résidents

Article de Perrine Nedelec, Dominique Somme, Kévin Charras

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 105-124.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, EHPAD, Habitat collectif, Architecture, Aménagement de l'espace, Bien-être, Enquête, Dépendance, Autonomie

La proportion de personnes âgées dépendantes va continuer d’augmenter en France. Ces dernières décennies, les solutions d’hébergement pour ces personnes se sont médicalisées, notamment au sein des Ehpad, pouvant parfois impacter leur bien-être. Des réflexions sont en cours sur de nouveaux modèles d’habitat souhaitables pour les personnes âgées. L’objectif de cette étude est d’identifier des éléments architecturaux susceptibles d’influencer le bien-être des personnes âgées résidant en Ehpad.
Cette étude s’est déroulée d’avril à août 2021, dans 17 Ehpad bretons, grâce à une enquête quantitative par questionnaire, menée auprès de trois groupes (résidents, entourage, professionnels).
Les résidents qui estiment vivre dans un « lieu de vie » ont un bien-être moyen significativement supérieur à ceux qui estiment vivre dans un « lieu de soin ». Grâce aux réponses des participants, il a été possible d’identifier certains éléments d’aménagement pouvant répondre à leurs aspirations.
Il semble pertinent d’appliquer une approche domestique dans les projets de réhabilitation ou de construction des nouveaux établissements et d’utiliser des démarches participatives pour impliquer pleinement les usagers.

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Pratiques des espaces dans les habitats alternatifs, quels accès aux sociabilités ?

Article de Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 65-81.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Logement, Aide à domicile, SAAD, Habitat collectif, Lien social, Architecture, Aménagement de l'espace, Vie quotidienne

À partir d’une enquête ethnographique réalisée dans deux habitats s’adressant à des personnes âgées qui ont un besoin d’aide important pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne, nous proposons d’étudier les usages de l’espace par les habitants. Ces habitats, qui prennent la forme totalement ou en partie d’une colocation, ont été pensés pour promouvoir le lien social et en cela réduire le sentiment de solitude et lutter contre l’isolement. Localisation facilitant l’insertion dans les sociabilités de proximité (le voisinage, les commerces), cohabitation de petits groupes de locataires, possibilité d’être chez soi et promotion de l’hospitalité font partie des principes à l’origine de ces initiatives. Bien que la dimension collective et l’ouverture sur le quartier soient recherchées par les porteurs de projet, leur mise en pratique s’avère parfois délicate. D’une part, la localisation en centre-ville ne suffit pas à ce que les personnes investissent les sociabilités de proximité. D’autre part, la vie dans les espaces communs est à l’origine de tensions entre habitants et parfois de difficultés à s’approprier son logement.

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Maltraitance envers les personnes LGB dans les habitations collectives pour aînés : une réflexion basée sur leurs perspectives et expériences

Article de Marie Eve Bédard, Marie Beaulieu, Carmen Lemelin, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 170, printemps 2023, pp. 101-113.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Équipe soignante, Habitat collectif, Identité sexuelle, Maltraitance, Entretien, Québec, Canada

Ce libre propos pose une réflexion sur les attitudes, paroles et comportements négatifs envers les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles (LGB) habitant ou travaillant dans les habitations collectives (HC), qui accueillent des personnes aînées autonomes et semi-autonomes. Ces situations problématiques, analysées selon les connaissances développées dans le champ de la maltraitance envers les personnes aînées, s’appuient sur six entrevues individuelles réalisées auprès d’une résidente lesbienne et de deux résidents gais, d’une employée lesbienne et d’une employée bisexuelle, puis d’un dirigeant gai recrutés dans cinq HC du Québec. La parole de ces personnes est peu entendue et peu prise en compte dans les écrits sur la maltraitance. Que sait-on des expériences de violence ou de négligence vécues par les personnes de la diversité sexuelle ? Comment ces personnes nomment-elles ces expériences, en s’appropriant ou non le terme de la maltraitance ? Comment conceptualisent-elles la maltraitance ? Lors des entrevues, les personnes LGB étaient invitées à partager des situations problématiques vécues ou dont elles ont été témoins dans les HC, en lien avec l’orientation sexuelle (OS). Ces situations, regroupées en deux thèmes, soit l’acceptation difficile des OS LGB et les commentaires inappropriés, permettent un élargissement de la compréhension des diversités au grand âge, des pluralités des formes de violences ou de négligences pouvant être associées à de la maltraitance, et ouvre sur de possibles pistes d’action de prévention visant à mieux rejoindre les personnes LGB.

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La collaboration, enjeu d’une réforme de politique cantonale du vieillissement

Article de Fabienne Gfeller, Michèle Grossen, Tania Zittoun

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 172, 2023, pp. 97-113.

Mots clés : Travail-Emploi, Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Action sociale et médicosociale, Logement, Empowerment, Habitat collectif, Pluridisciplinarité, Planification, Coordination, Institution, HomAge, Suisse

Confronté au changement démographique, le canton de Neuchâtel (Suisse) lance en 2012 une réforme socio-sanitaire visant à développer les possibilités de vieillissement à domicile. Accompagnée d’une reconfiguration importante du réseau de soins, d’aide et d’accompagnement des personnes âgées, cette réforme requiert la collaboration entre personnes et institutions impliquées. Mais en quoi consiste exactement cette collaboration, sur quels objets porte-t-elle et quelles sont les conditions qui la favorisent ?
Abordant ces questions du point de vue de la psychologie socioculturelle et autres approches apparentées, nous mettons l’accent sur le travail d’articulation nécessaire à la cohérence des activités des personnes et institutions impliquées dans le réseau, et sur les tensions qui s’exercent entre ces activités. Nous examinons les conditions qui permettent à ces tensions de renforcer le pouvoir d’agir des diverses intervenantes.
Nous présentons une étude de terrain qui, recourant à une méthodologie compréhensive (entretiens, observations et recherche documentaire), suit la mise en œuvre de cette réforme. Après avoir décrit l’hétérogénéité du réseau mis en place, nous rapportons une série d’exemples qui illustrent certaines tensions entre activités et pointent quelques obstacles au travail d’articulation.
En conclusion, nous soulignons l’importance de développer les conditions qui favorisent le travail d’articulation et permettent à chaque personne impliquée de faire face aux aléas du travail et d’élargir son pouvoir d’agir. C’est dire que le travail d’articulation contribue au fonctionnement du réseau et, plus largement, à la mise en place de la réforme, et ceci au même titre que le développement de nouvelles structures et institutions.

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Habitations collectives : maltraitance, intimidation ou intolérance entre aînés ?

Article de Roxane Leboeuf, Marie Chantal Falardeau, Marie Beaulieu

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 44, n° 169, décembre 2022, pp. 49-63.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Centre de long séjour, Habitat collectif, Interaction, Agression, Violence, Langage, Relation entre pairs, Québec, France

Les interactions négatives entre résidents sont un enjeu émergent au sein des habitations collectives pour aînés. Au Québec (Canada), de nombreux acteurs se mobilisent pour lutter contre le problème et l’élaboration d’une terminologie consensuelle s’avère essentielle pour faciliter leur concertation. Cet article propose une réflexion critique sur la terminologie à privilégier dans la francophonie en s’appuyant sur l’état des connaissances et sur les résultats de deux recherches menées au sein de quatre habitations collectives pour aînés autonomes et semi-autonomes au Québec. Alors que les termes « maltraitance » et « intimidation » sont largement employés, leur définition ne permet pas de bien saisir l’essence du problème survenant entre les résidents. Selon les participants et les experts rencontrés, l’« intolérance » serait un terme plus approprié pour représenter l’ensemble des interactions négatives entre résidents de type psychologique, physique, matériel et sexuel documentées. Davantage de recherches doivent être menées afin d’approfondir et de valider la terminologie proposée. Cet article s’avère novateur dans un contexte où la majorité des écrits qui documentent ce problème émergent sont publiés en anglais et qu’une variété de terminologies sont répertoriées dans la littérature.

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Un habitat inclusif et convivial à loyer modéré pour les seniors, c'est possible

Article de Mariette Kammerer

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 38/2634, Semaine du 3 au 9 octobre 2022, pp. 48-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Logement, Logement social, Habitat collectif, CCAS, Commune, Collectivité territoriale, Maintien à domicile

A Audincourt, le Villagénération permet de vieillir à domicile, dans un environnement sécurisé et convivial, en cœur de ville, avec une aide humaine et des services à la carte. Le dispositif convient à des personnes âgées valides souhaitant bénéficier d'une présence humaine, d'une solidarité de voisinage et d'activités sur place. Une hôtesse salariée du CCAS est présente à mi-temps pour veiller sur les locataires, rendre des services individuels et proposer des animations dans la salle commune.

Le béguinage ou la vie en communauté de voisins seniors

Article de Christelle Destombes

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 11/2607, Semaine du 21 au 27 mars 2022, p. 50.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat, Habitat collectif, Autonomie, Solidarité, Sarthe

Luceau (Sarthe). Il y a un an, un lotissement à vocation sociale est sorti de terre dans la commune. Y vivent 23 seniors autonomes.

Construire sa résidence pour un bien vieillir : le cas du cohousing en Amérique du Nord

Article de Gérald Billard, François Madoré, Sébastien Angonnet

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 33-49.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Communauté, Vieillissement, Logement, Mixité, Intergénérationnel, Lien social, Etats Unis, Amérique du Nord

Cet article met en lien le développement du cohousing, autrement dit des communautés résidentielles intentionnelles dénommées également habitat participatif, avec la question du vieillissement des individus, l’objectif étant de voir si cette forme d’habitat est susceptible de favoriser la notion de « ageing well ». L’exploitation d’une base de données permet dans un premier temps d’avoir une vision statistique et géographique du cohousing en Amérique du Nord. Puis, l’étude porte sur l’analyse des modes de vie en vue d’observer si ce type d’habitat est favorable au bien vieillir. Dans cette perspective, la région de Cascadia, comprenant la Colombie-Britannique au Canada, ainsi que les États de Washington et de l’Oregon aux États-Unis, a été investiguée, dans la mesure où il s’agit d’une des principales zones d’implantation du cohousing en Amérique du Nord. Cet habitat offre un espace de vie ainsi qu’un cadre relationnel emplis de promesses d’un vieillissement choisi et apaisé. Le sens de la communauté, de l’entraide, du consensus, de l’interaction entre générations ou encore de l’effort (parfois physique) commun représenteraient ainsi des valeurs explicitement responsables d’un vieillir mieux

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Habitats collectifs pour personnes âgées autonomes : réflexions à partir d’exemples français et suisses

Article de Anne Bérénice Simzac, Maria Grazia Bedin, Marion Droz Mendelzweig

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 51-67.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Habitat collectif, Enquête, Sociologie, Entretien, Résidence autonomie, Politique sociale, Communauté, FRANCE, SUISSE

En Suisse romande comme en France, diverses solutions d’habitats collectifs destinées aux personnes âgées sont proposées en alternative au domicile ordinaire. Deux d’entre elles entrent en résonance : les résidences autonomie françaises et les logements-protégés suisses. Ces deux variantes sont des modèles de logement à mi-chemin entre le domicile ordinaire et l’institution médico-sociale. Deux études menées dans ce type de structure, en régions parisienne et lyonnaise en 2015 et l’autre en Suisse romande en 2020, font apparaître des similitudes fortes, mais aussi des disparités d’objectifs et de fonctionnement révélatrices de nuances dans le positionnement face au vieillissement. L’examen des avantages et des limites de ces habitats permettra de juger de leur faculté à proposer une alternative solide à l’entrée en institution. Suite à l’exposé des méthodologies utilisées et des fonctionnements de ces modèles d’habitats dans les deux contextes nationaux, nous identifierons ce qui les rend susceptibles de prolonger le sentiment du « chez-soi » et de les inscrire comme alternative à l’entrée en établissement médicalisé

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