Documentation sociale

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La reconnaissance des soignants par les personnes atteintes d'une MNE

Article de Ingrid Hennebert, Thierry Darnaud, Christine Vanessa Cuervo Lombard

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 14-16.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Équipe soignante, Infirmier, Maladie neurologique, Déficience cognitive, Étude de cas, Recherche, Émotion, Mémoire, Perception, Reconnaissance, Prise en charge, Lien social, Adaptation, Pratique professionnelle

La reconnaissance des soignants opérants auprès de personnes âgées atteintes d’une maladie neuro-évolutive est un fait. Les soignants interrogés dans le cadre de cette étude ont indiqué qu’ils se sentaient reconnus et identifiés par ces personnes âgées réputées prosopagnosiques. Les soignants ont même su montrer que cette reconnaissance était possible, même lors de changements d’apparence.

Mise en place d'un programme de formations au sein d'un service de court séjour gériatrique

Article de Cécile Jauniot Gibert, Florie Ducloux Brion

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 168, juillet-août 2024, pp. 8-10.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Formation, Gériatrie, Équipe soignante, Équipe, Conditions de travail, CHU, Bien-être, Qualité de la vie, Risque professionnel, Risques psychosociaux, Communication, Lien social, Étude de cas, Action collective, Compétence, Reconnaissance, Méthode, Groupe de parole, Convivialité

L’équipe du service ayant été renouvelée en moins de deux ans, il a été nécessaire d’inventer une méthode permettant d’une part d’améliorer la cohésion et la communication et d’autre part de faire monter en compétence les professionnels. C’est ainsi qu’est né un programme de formations utilisant différentes modalités (formations théoriques, démarches de soins et cafés qualité).

Approche post-Covid-19 de la solitude et de l'isolement au grand âge

Article de Magali Assor, Laura Lantermino

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 167, mai-juin 2024, pp. 29-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Épidémie, Crise, Isolement, Santé mentale, Souffrance psychique, Diagnostic, Statistiques, Lien social, Santé, Technologie de l'information et de la communication, Recherche, État dépressif, Mortalité, Émotion, Trouble du comportement, Engagement

La pandémie de Covid-19 a accentué la solitude et l’isolement chez les personnes âgées, affectant leur santé physique et mentale. L’approche après Covid-19 se doit de renforcer la détection précoce de la solitude et de l’isolement tout en promouvant l’engagement social.

L'écoute : à la recherche du lien social perdu

Livre de Philippe Pitaud, Jacques Gaucher, Gérard Ribes, Vincent Meyer, et al., édité par Erès, publié en 2023.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Écoute, Gérontologie, Échange, Pratique professionnelle, Lien social, Personne âgée, Accompagnement social, Maladie, Pair aidant

Aujourd'hui, le déficit de l'écoute de l'autre est à son apogée, aggravé par le développement des pseudo outils de communication, producteurs en réalité d'exclusion et de mise à l'écart des plus faibles d'entre nous, socialement, psychologiquement et économiquement. Or, dans le domaine des métiers de la gérontologie comme de la gériatrie, l'écoute de l'autre est essentielle dans le soin auprès des personnes âgées, mais également dans la relation avec les soignants comme avec les aidants naturels et les familles.
En ces temps incertains de remise en cause de certaines pratiques, comment développer et valoriser cette fonction d'échange, bénéfique tant pour la personne aidée que pour le professionnel impliqué qui lui permet de donner ainsi du sens à sa pratique et de mettre un instant de côté, les effets induits par le stress ? Quels outils pour se mettre à l'écoute des professionnels eux-mêmes et prévenir ainsi les situations de désarroi ?

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Les bienfaits de la lecture à voix haute dans les services et institutions de gériatrie

Article de Véronique Guichardet, Louise André, Eugénie Biehler, François Maréchal

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 164, novembre-décembre 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Santé, Gériatrie, Médecine alternative, EHPAD, Lecture, Voix, Écoute, Approche historique, Bien-être, Mémoire, Thérapie, Stimulation, Comportement, Lien social, Suivi médical, Prise en charge

Le nombre de patients âgés hospitalisés dans les services et institutions de gériatrie de façon transitoire ou permanente augmente. Nous pouvons constater chez ces patients que les manifestations thymiques, comme la dépression, ou encore les troubles du comportement, ou l’ennui réactionnel à l’hospitalisation sont fréquents. Nous savons également que les thérapeutiques médicamenteuses mises en place pour ces symptômes sont parfois source d’iatrogénie et peuvent manquer d’efficacité. C’est pourquoi le recours aux thérapies “non médicamenteuses” est intéressant. Et si la lecture à voix haute pouvait faire partie de la prise en charge de nos patients âgés ?

Pratiques des espaces dans les habitats alternatifs, quels accès aux sociabilités ?

Article de Noémie Rapegno, Cécile Rosenfelder

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 65-81.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Logement, Aide à domicile, SAAD, Habitat collectif, Lien social, Architecture, Aménagement de l'espace, Vie quotidienne

À partir d’une enquête ethnographique réalisée dans deux habitats s’adressant à des personnes âgées qui ont un besoin d’aide important pour la réalisation des actes essentiels de la vie quotidienne, nous proposons d’étudier les usages de l’espace par les habitants. Ces habitats, qui prennent la forme totalement ou en partie d’une colocation, ont été pensés pour promouvoir le lien social et en cela réduire le sentiment de solitude et lutter contre l’isolement. Localisation facilitant l’insertion dans les sociabilités de proximité (le voisinage, les commerces), cohabitation de petits groupes de locataires, possibilité d’être chez soi et promotion de l’hospitalité font partie des principes à l’origine de ces initiatives. Bien que la dimension collective et l’ouverture sur le quartier soient recherchées par les porteurs de projet, leur mise en pratique s’avère parfois délicate. D’une part, la localisation en centre-ville ne suffit pas à ce que les personnes investissent les sociabilités de proximité. D’autre part, la vie dans les espaces communs est à l’origine de tensions entre habitants et parfois de difficultés à s’approprier son logement.

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Jeux et maladie d'Alzheimer : adapter, partager et prendre du plaisir

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Cédric Gueyraud, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 32, août 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Jeu, Animation sociale, Adaptation, Plaisir, Aide à domicile, Ludothèque, Lien social, Assistant de soins en gérontologie, Médiation, EHPAD, Stimulation, Mémoire, Formation

Se réunir à plusieurs autour d’une table. Partager du temps ensemble. Rire. Avec à la fin, un gagnant, triomphant et des perdants, ronchonnant et refaisant le match. Ce tableau, qui ne l’a pas joué un dimanche matin pluvieux, un soir où les programmes télé n’étaient pas très inspirés ? Entre amoureux, en famille, avec des amis ou des voisins. Le jeu, ou plutôt les jeux réunissent, sont fédérateurs de liens, presque toujours accompagnés de bonne humeur mais aussi parfois de disputes sur fond de mauvaise foi. Culturelles, intergénérationnelles, les parties de cartes, de petits chevaux, de Monopoly, de dames, de dominos, de mikados… ou pour les plus modernes de Wii nous renvoient tous vers des souvenirs plus ou moins anciens, plus ou moins enfouis. Les ainés n’y échappent pas. Et pourtant, en unité Alzheimer ou à domicile, le jeu n’est en rien une évidence. Il est même détourné de son objectif N°1, à savoir le plaisir pour privilégier les fameuses stimulations et autres médiations. Méconnue, l’activité ludique rencontre également de nombreuses difficultés et autres freins avec des professionnels pas toujours formés. Comment se positionner ? Quelle attitude avoir ? Comment réagir si les joueurs ne respectent pas à la lettre les règles ? Les professionnels de terrain et les experts apportent des réponses précises dans ce numéro spécial.

Culture et domicile : carences à combler et défis à relever

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Ambre Laplaud, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 30, juin 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Culture, Loisir, Musée, Théâtre, Musique, Aide à domicile, Accessibilité, Innovation, Intégration, Lien social, Maintien à domicile, Politique sociale, Usager

A l’heure où les textes législatifs s’étoffent, où la loi de 2005 reconnait la culture comme « un besoin essentiel ouvrant droit à compensation », où le tissu d’établissements culturels se densifie sur l’ensemble du territoire, comment peut-on encore accepter que des usagers en soient tout simplement exclus ? Si la question se pose moins en établissement avec des ateliers culturels, force est de constater qu’à domicile, le désert culturel règne toujours en maître. Malgré tout, sur le terrain, des initiatives émergent portées par des collectivités ou des professionnels sensibilisés et formés.
Afin que la mort sociale ne précède pas la mort biologique, les pratiques devront encore évoluer. Le domicile pensé dans sa dimension rationnelle et organisationnelle doit aujourd’hui trouver un autre modèle afin que la personne aidée trouve sa place, soit entendue dans ses goûts et besoins. L’enjeu vise autant le mieux-vivre des bénéficiaires que la quête du sens au travail des professionnels.

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Le Figuier, un Ehpad très singulier

Article de Rémi Barbet, Marta Nascimento

Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3290-3291, 20 janvier 2023, pp. 24-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Lien social-Précarité, Personne âgée, EHPAD, Accompagnement, Action sociale, Adulte en difficulté, Précarité, Développement, Lien social, Relation, Aide médico-psychologique, Autonomie, Hébergement, Activité, Isolement

Au fil de son histoire au contact de personnes en situation d’exclusion, le Centre d’accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre est devenu expert dans l’accompagnement des plus précaires. Lieu de vie atypique à la vocation à la fois sanitaire et sociale, l’Ehpad qu’il abrite en son sein ne déroge pas à la règle.