Documentation sociale

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Consentement et maladie d'Alzheimer : liberté de choix empêchée ou guidée

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Hacène Alloui, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 35, novembre 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Consentement, Liberté, Décision, EHPAD, Autonomie, Soin, Équipe soignante, Vie quotidienne, Autodétermination, Alimentation, Religion, Hôpital, Sexualité, Écoute

Consentement à géométrie variable. Quand les capacités de discernement et de jugement s’altèrent, quand la maladie progresse inexorablement, quand son caractère, ses attitudes sont impactés… la personne aidée va petit à petit changer. Comment écouter la voix de celles qui ne parlent plus ou qui ne parviennent pas à se faire comprendre ? Au-delà des textes législatifs, le mot consentement est sur toutes les lèvres mais peine à prendre toute sa place au quotidien. A l’heure où les services à domicile et les établissements affirment haut et fort « respecter » le choix des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer, force est de constater que les contradictions sont légion. 1001 contraintes et « bonnes » raisons font trop souvent peser la balance du côté des aidants aux dépens des aidés. Qu’il est tentant de tout décider pour leur bien, pour les protéger. En toute bonne conscience. Et progressivement, en prétextant bien les connaitre, les questions ne leur seront même plus posées. Considérés comme incapables, ils sont en réalité rarement entendus… et même oubliés des échanges. Face aux injonctions sécuritaires, aux difficultés quotidiennes, trouver le juste équilibre entre l’interventionnisme et la toute-puissance des professionnels et le laisser-faire et la liberté de choix n’est pas facile. Dans ce numéro spécial, professionnels de terrain et experts partagent leurs expériences et leurs convictions.

Transferts aux urgences des résidents d'Ehpad du 16ème arrondissement de Paris

Article de Pauline Mary de Farcy, Samia Kebouchi, Clio Pardineille, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 31-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Accès aux soins, Care, EHPAD, Suivi médical, Soin, Prise en charge, Urgence médicale, Statistiques, Évaluation, Diagnostic, ARS, Outil, Matériel éducatif, Recherche, Étude de cas, Méthodologie, Admission, Hospitalisation

L’accès aux soins pour la population résidant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), soit 600 000 personnes en France en 2019, est un enjeu majeur de santé publique. Description des caractéristiques et des parcours des résidents d’Ehpad transférés au service d’accueil d’urgences (SAU) dans le secteur de Paris 16e.

Aide-soignante en équipe mobile de gériatrie, un nouveau métier

Article de Céline Villette, Sophie Bastiani, Johane Cédile, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 28-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Témoignage, Soin, Suivi médical, Aide soignant, Infirmier, EHPAD, Autonomie, Évaluation, Transmission, Prise en charge, Compétence, Parcours professionnel, Territoire, Hospitalisation, Admission, Dispositif

L’aide-soignante joue un rôle primordial au sein de l’équipe mobile de gériatrie. Elle a une activité très variée. Elle réalise des évaluations gériatriques, des toilettes évaluatives, transmet la culture gériatrique, maintient le lien ville-hôpital, intervient en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), réalise des entretiens téléphoniques post-urgence et des formations auprès des paramédicaux. Témoignage.

Programme Assure, pour améliorer la prise en charge des situations d'urgence en Ehpad

Article de Christiane Boudier, Béatrice Leduc, Chang Li Peng, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 24-27.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Soin, Urgence médicale, Urgence, EHPAD, Prise en charge, Infirmier, Aide soignant, Compétence, Suivi médical, Étude de cas, Accès aux soins, ARS, Relation soignant-soigné, Territoire, Adaptation, Admission, Hospitalisation, Évaluation, Dispositif

La démarche Assure Île-de-France (amélioration des soins d’urgence) est un projet destiné à améliorer les soins d’urgence pour les 63 000 résidents d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du territoire francilien. En renforçant les compétences des soignants en situation d’urgence et en facilitant les collaborations entre les acteurs du soin, la démarche Assure mobilise, aux côtés de l’ensemble des Ehpad de l’Île-de-France sur une période de 2 ans, les services d’aide médicale urgente, les urgentistes, les équipes mobiles de gériatrie et les instituts de formation infirmier et aide-soignant.

Communication et Alzheimer

Article de Alexandra Marquet, Louis Ploton, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 26, mars 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Mémoire, Parole, Aidant familial, Aide à domicile, EHPAD, Équipe soignante, Apathie, Aphasie, Cognition, Lien social, Activité, Outil, Animal, Art-thérapie, Musique, Orthophonie, Psychomotricité, Regard, Toucher, Soin, Langue des signes

Au-delà des mots. Echanger malgré tout.
SE DIRE BONJOUR. Discuter du dernier dîner partagé avec des amis. Se regarder et savoir exactement ce à quoi l’autre pense. Autant de moments de complicité dont sont exclus les personnes souffrant de troubles cognitifs de type Alzheimer et leur entourage. Progressivement les mots vont manquer ou perdre de leur sens. Les incompréhensions vont se multiplier. Puis suivront le découragement et l’agacement. La mise à l’écart est-elle pour autant irréversible ? Lorsque la mémoire puis la communication sont affectées, comment se parler et se comprendre ? Est-ce seulement possible ? Ces questions se posent au quotidien pour les premiers concernés par la maladie, pour leurs familles, leurs amis, mais pas seulement. Les professionnels du domicile ou ceux travaillant en établissement sont confrontés aux mêmes difficultés de communication. Demeurer un interlocuteur jusqu’au bout. Etre reconnu comme une personne à part entière, malgré la maladie et ses conséquences cognitives. C’est bien là l’essentiel. Le plus difficile aussi. N’oublions pas que pour communiquer, il faut être deux. Encore faut-il se donner la peine de vouloir échanger, avoir les moyens de le faire, prendre le temps d’observer et d’adapter son langage.
PARLER AUTREMENT. Des études (méconnues) publiées à la fin des années 60 révélaient que les mots ne représentent que 7 % de la communication. Seulement 7 %. Le reste s’appuie sur les mimiques, les gestes, le ton de la voix… Alors pourquoi le non-verbal est si peu ou si mal utilisé sachant que la communication paraverbale reste préservée longtemps chez les personnes souffrant de maladies neurodégénératives ?
Sur le terrain, le bon sens est le premier allié : regarder son interlocuteur dans les yeux, lui faire face, parler d’une voix posée sans bruit parasite, employer des phrases courtes et simples, éviter les questions trop longues. Rassurer la personne avec des techniques éprouvées comme la validation, l’indiçage, la reconnaissance de l’autre. Dans ce numéro, les professionnels partagent leurs techniques : pictogrammes, smileys, carnet de communication, recours au toucher, au soin relationnel, à la langue des signes adaptés, au signé bébé, aux animaux, à l’art-thérapie, à la musique, aux nouvelles technologies : les solutions ne manquent pas. Reste à sensibiliser le plus grand nombre avec l’ambition de limiter les risques d’incompréhension du quotidien, faute d’une méconnaissance de la maladie. Quand le dialogue est proscrit, il reste la bienveillance, le regard, le toucher. Le fait d’accepter aussi de ne pas tout comprendre de l’autre.
DES ACCOMPAGNEMENTS A AMELIORER. A domicile, les auxiliaires de vie sont en première ligne. Et pour que l’accompagnement au repas, à la toilette, au coucher se passe sans refus de soin ni trouble du comportement, rien n’est inné : l’intervention doit être acceptée par la personne en perte d’autonomie, et son consentement doit être pris en considération. L’éthique du quotidien ne doit pas être sous-estimée pour entendre la voix d’une personne qui ne parle plus. Pourtant, des questions se posent face aux carences actuelles : pourquoi les interventions à domicile des psychomotriciens libéraux, spécialistes du langage du corps, ne sont-elles pas prises en charge ? Pourquoi les séances d’orthophonie en Ehpad sont-elles rares alors que plus personne ne s’étonne de la présence quotidienne de kiné ? Pourquoi les aidants à domicile comme en établissement ne sont-ils pas davantage sensibilisés à l’éducation thérapeutique ? En somme pourquoi ne devrait-on pas tout tenter pour garder ce lien ténu mais si précieux, essentiel à une communication jusqu’au bout de la vie ?

Fin de vie aux urgences : évaluation d'une formation dédiée sur les pratiques aux urgences du CHU Ambroise-Paré

Article de Justine Ferreira, Jérémy Poye, Sébastien Beaune, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 31-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Fin de vie, Prise en charge, Urgence médicale, Équipe soignante, Pratique professionnelle, Formation, Évaluation, Étude de cas, Soins palliatifs, Méthode, Statistiques

La fin de vie est une situation fréquente en médecine d’urgence . Cependant, la formation du personnel soignant semble être lacunaire dans ce domaine. Nous avons étudié l’impact d’une formation dédiée sur la prise en charge des patients en fin de vie admis au service d’urgences adultes du centre hospitalier universitaire Ambroise-Paré.

Optimisation du soin en Ehpad

Article de Tristan Cudennec, Hélène Talec, Madeleine Bourzeau, Amaury Durandet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 9-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Gériatrie, Éthique, Équipe soignante, Télémédecine, Suivi médical, Alimentation, Malnutrition, Trouble du comportement alimentaire, Prise en charge, Approche clinique, Épidémie, Étude de cas, Méthode

La qualité du soin dans les Ehpad

Article de Tristan Cudennec, Laurence Gouriou, Philippe Thomas, Nadia Geray Le Flochet al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 156, juillet-août 2022, pp. 9-33.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Conditions de travail, EHPAD, Équipe soignante, Éthique, Maladie d'Alzheimer, Mort, Participation, Personne âgée, Posture professionnelle, Prise en charge, Projet de vie, Qualité de la vie, Relation, Rite, Sexualité, Soin, Soins à domicile, Télémédecine, Usure professionnelle, Vieillissement, Vie institutionnelle

Les attentes des familles en Ehpad

Article de Philippe Thomas, Cyril Hazif Thomas

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 156, juillet-août 2022, pp. 27-32.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accueil, Besoin, Confiance, Dignité, Écoute, EHPAD, Équipe soignante, Famille, Management, Personne âgée, Projet de vie, Qualité de la vie, Participation, Prise en charge, Relation, Relation famille-institution, Relation soignant-soigné, Soin, Vieillissement, Vie institutionnelle

Prendre en compte les besoins et les attentes des familles en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) conduit à leur satisfaction concernant les soins donnés à leur parent institutionnalisé.
Une charte relationnelle participe à prévenir conflits et malentendus entre les différents acteurs du soin formels (soignants) et informels (familles) au chevet des résidents. Les familles doivent se sentir invitées dans l’Ehpad et reconnues comme étant à leur place dans leur rôle de soin, au moins relationnel. Certaines restent cependant ancrées dans une hostilité irréfragable. La solidarité dans les équipes et la robustesse du projet de soins sont ici essentielles.

Tisser avec Ti-Sage

Article de Olivier Laurini, Stéphane Dréano, Natacha Bidard, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 156, juillet-août 2022, pp. 23-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Coordination, EHPAD, Équipe soignante, Étude de cas, Gériatrie, Gérontologie, Organisation du travail, Outil, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Psychiatrie, Réseau, Soin, Soins à domicile, Télémédecine, Thérapie, Urgence médicale, Vieillissement, Dispositif

L’équipe mobile de gérontopsychiatrie Ti-Sage intervient en semi-urgence sur le secteur de l’établissement public de santé mentale Sud Bretagne. Le dispositif privilégie la fluidité et la réactivité. Les demandes peuvent être adressées par téléphone, sans formulaire à remplir. L’équipe pluridisciplinaire évalue les troubles des malades, oriente et assure un suivi au plus proche (lieux de vie et de soins), rapidement (dans les quarante-huit heures), avec l’ambition de tisser des liens et d’éviter les hospitalisations inadéquates. Des interventions ont lieu dans toutes les structures d’accueil gériatrique du territoire, en visite ou en télémédecine. L’équipe travaille en réseau afin de coordonner les prises en charge avec les partenaires du soin et propose un soutien aux aidants.