Documentation sociale

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Le rôle du cadre de santé auprès des résidents en Ehpad

Article de Hélène Talec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Cadre, Santé, Fonction, Accompagnement, Qualité, Établissement pour personnes âgées, Bientraitance, Droit, Pratique professionnelle, Recherche, Organisation du travail, Organisation, Profession, Bien-être

L’accompagnement personnalisé de qualité des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, précisé dans la loi du 2 janvier 2002, se décline au travers de différents outils et par le biais d’évaluations régulières. Le cadre de santé, maillon central de la chaîne, a toute sa place pour mener à bien ces actions qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue de la qualité.

A l'Ehpad, une approche plus humaine bénéficie à tous

Article de Christelle Destombes

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 25/2621, Semaine du 27 juin au 3 juillet 2022, p. 42.

Mots clés : EHPAD, Bientraitance, Dépendance, Personne âgée, Accompagnement, Posture professionnelle, Gérontologie, Tarn

Cordes-sur-Ciel (Tarn). L'Ehpad de la commune a choisi la bientraitance pour ses seniors, en s'engageant dans la démarche "Humanitude". Le directeur ne regrette rien.

Troubles du comportement ou de la réaction : anticiper et mieux accompagner

Article de Alexandra Marquet, Thérèse Rivasseau Jonveaux, Jean Bernard Mabire, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 11, novembre 2021, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Démence sénile, Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, Trouble du comportement, Prévention, Diagnostic, Traitement médical, Aidant familial, Aide à domicile, Symptôme, Contention, Liberté, EHPAD, Aide soignant, Activité, Apathie, Bientraitance, Mémoire, Communication

VAINCRE L’INCOMPREHENSION. Marcher sans pouvoir s’arrêter, crier, s’opposer. Autant de comportements qui déroutent les aidants familiaux mais aussi les professionnels. D’autres troubles comme l’apathie, le retrait sur soi ou la dépression passent généralement plus inaperçus. A tort. Toutes ces attitudes qui interpellent, interrogent, mettent mal à l’aise, fatiguent, doivent être décryptées pour être mieux comprises, sachant que les comportements dits "troublés" perturbent les actes de la vie quotidienne. Chaque accompagnement peut vite devenir un véritable cauchemar. Demander à une personne de sortir de son lit ou d’aller sous la douche quand elle hurle et se débat, lui présenter son repas quand sa bouche reste désespérément fermée… Comment accompagner dans ces conditions sans perdre son sang-froid ? Comment apporter un mieux-être ?

DOMICILE, ETABLISSEMENTS : TOUS CONCERNES. Et si les troubles du comportement étaient une réponse face à un inconfort ? Une façon de s’exprimer ? La communication reste alors le dernier rempart. Mais comment échanger quand la personne malade n’a plus les mots ? Quand elle ne comprend plus le sens des phrases ? L’intonation, le regard, la mémoire émotionnelle ; autant d’outils qui peuvent être utilisés pour continuer d’échanger, de se comprendre.
Pendant longtemps, la seule réponse fut médicamenteuse pour retrouver un semblant d’apaisement (du côté des aidants), mais pas des aidés contraints. Les pratiques ont heureusement évolué avec la volonté d’anticiper les troubles et surtout d’apporter des réponses personnalisées. En établissements où les équipes pluridisciplinaires sont opérationnelles, des formations et des outils sont mis à disposition : chariot d’activités, accompagnement ciblé, présence de la psychologue ou d’un collègue qui peuvent venir prêter main-forte… A la maison, le contexte est bien différent avec des aides à domicile rarement formés et qui passent d’une habitation à l’autre.
L’enjeu est alors de repérer un trouble du comportement quand la personne aidée ignore sa pathologie et que les aidants se voilent la face. Si différents savoir-être se sont développés en établissements autour de l’Humanitude, Carpe Diem, la Validation de Noémie Feil… c’est encore rarement le cas à domicile. Et pourtant, l’enjeu est bien de favoriser une meilleure inclusion et de retarder l’institutionnalisation. Ainsi, l’entourage ne doit pas être le seul informé, le voisinage et les autorités locales ont aussi leur rôle à jouer pour que la personne reste le plus longtemps chez elle, en toute sécurité.

RETOUR EXPÉRIENCES. En Allemagne, le choix s’est porté sur l’accompagnement social, quand les Pays-Bas ont privilégié l’habitat partagé. En France, des expérimentations se sont développées au cours des dernières années, que ce soit Ama Diem en Savoie ou encore le Village Landais Alzheimer dans le Sud-Ouest. Mais ailleurs ? Le risque n’est-il pas de créer des inégalités ? L’Etat ne doit-il pas garantir cette égalité de traitement ? Au Québec, Nicole Poirier, la fondatrice de Carpe Diem milite pour une responsabilité des soignants à s’interroger : essayer de comprendre le comportement dit "troublé" et de ne pas se réfugier derrière la formule tellement simpliste : "C’est à cause de la maladie d’Alzheimer !". Un processus d’analyse doit être initié, même s’il n’aboutit pas dans tous les cas. Les soignants doivent l’accepter, la solution miracle n’existe pas.

Comité d'animation en Ehpad, importance fonctionnelle et enjeux

Article de Jérôme Pellerin, Jean Pierre Schuster

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 146, novembre-décembre 2020, pp. 40-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité culturelle, Animation, Bientraitance, Dynamique de groupe, EHPAD, Groupe de travail, Implication personnelle, Lien social, Personne âgée, Psychiatrie, Rencontre, Vieillissement, Vie quotidienne

Au sein des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, l’animation se rencontre sous des formes variées. C’est le lieu favorisant le maintien et le développement de la vie relationnelle, sociale et culturelle des résidents. Écouter ce qui se dit et ce qui s’éprouve durant les séances permet une représentation utile des mouvements au sein de l’établissement. Si on peut rencontrer des difficultés au quotidien, la création d’un comité d’animation offre l’opportunité de les conjuguer et d’en faire une valeur ajoutée.

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

Familles face au grand âge

Article de Frédéric Pommier, Michel Billé, Claire Ménard, et al.

Paru dans la revue Réalités familiales, n° 128-129, 2019, pp. 1-88.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Famille, Âge, Vieillissement, Niveau de vie, Aidant familial, Gériatrie, EHPAD, Logement, Bénévolat, Grands-parents, Mobilité géographique, Maltraitance, Bientraitance, Éthique, Accès aux droits, Assurance, Consentement, Isolement, Précarité, Participation, Salarié, Histoire familiale, Médiation familiale, Mémoire, Maladie d'Alzheimer, Innovation sociale, Tutelle, Aide à domicile

Alors qu’une loi Grand âge est prévue en 2020 pour apporter des réponses aux enjeux grandissants de la prise en charge du vieillissement et la perte d’autonomie, le nouveau numéro de Réalités Familiales donne la parole à une trentaine de contributeurs : experts, professionnels et politiques. Leurs éclairages mettent en lumière le rôle central de l’entourage familial et analysent l’impact du grand âge sur la vie des familles.

Liberté et sécurité : concilier l’inconciliable

Article de Alexandra Marquet, Maxime Ricard, Etienne Bataille, et al.

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 35, octobre-décembre 2019, pp. 10-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Dépendance, Liberté, Sécurité, Autonomie, EHPAD, Maintien à domicile, Équipe soignante, Personne âgée, Contention, Care, Soin, Bientraitance, Accompagnement, Risque, Vulnérabilité, Législation

Que faire face à une personne qui déambule, erre puis part bien décidée à retrouver son chez-soi d'autrefois ? Et que dire... quand une personne vivant seule, en perte d'autonomie, se retrouve couchée le soir à 20 h avec la barrière relevée pour éviter une chute au beau milieu de la nuit quand elle cherchera à se lever dans le noir. Elle restera donc allongée pendant dix voire douze heures, contre sa volonté. Depuis plusieurs années, la contention, qu'elle soit physique ou médicamenteuse, est de plus en plus réglementée. Dans le même temps, les questions autour de l'éthique ont pris une part importante dans l'accompagnement des personnes souffrant de troubles cognitifs notamment. Les professionnels ont désormais à l'esprit le risque et le bénéfice de chaque soin. Mais entre la bienveillance de l'accompagnement et les restrictions des libertés, où mettre le curseur ? L'équation est quasiment impossible. La réponse est forcément personnalisée et individualisée, selon chaque situation, chaque cas. Et pour cause, il est facile de philosopher, d'évoquer ces questions lors de formation bien installé dans un fauteuil, entouré de collègues et experts, mais sur le terrain, au quotidien, à domicile comme en établissement, des décisions doivent et sont prises avec toujours le même objectif : protéger la personne, éviter qu'elle se blesse, qu'elle se perde, qu'elle se mette en danger... sans pour autant qu'elle ressente les contraintes qui provoquent inévitablement des troubles du comportement. (...)

Bientraitance des personnes âgées – Ensemble c'est mieux

Film de Frédéric Royer, 2019.

Mots clés : Travail social : Établissements, Maltraitance, Bientraitance, Personne âgée, Besoin, EHPAD, Famille, Respect, Aide soignant

Environ une personne âgée sur dix est confrontée chaque mois et dans le monde à la maltraitance (estimation OMS 2018). France 3 et ses 13 antennes régionales s'engagent dans une action de sensibilisation sur ce problème de santé publique important qui risque de s'accroître compte tenu du vieillissement rapide de la population (source éditeur).

Accès à la version en ligne, Site de la collection

Bientraitance et usage de la contention

Article de Stella Choque

Paru dans la revue Doc'Alzheimer, n° 31, octobre-décembre 2018, pp. 23-24.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Contention, Personne âgée, EHPAD, Liberté, Usager, Sécurité, Dignité, Soin, Bientraitance, Législation

L'utilisation de la contention constitue une restriction majeure à la liberté individuelle de l'usager et représente donc a priori une violation de la loi du 2 janvier 2002. Son usage en structure médico-sociale heurte souvent les familles et les professionnels. Pourtant, l'article 7 de cette même loi précise les obligations des structures d'accueil en matière de respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité. Cet impératif de sécurité ne doit en aucun cas occulter la dispensation de soins et d'accompagnement dans la bientraitance.

Thérapeutiques non médicamenteuses et troubles neuropsychologiques en institution

Article de Stéphane Hédont, Adrien Le Guillou, Stéphane Sanchez, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 134, novembre-décembre 2018, pp. 32-35.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Activité physique, Bientraitance, Care, Démence sénile, EHPAD, Médiation, Musicothérapie, Personne âgée, Prise en charge, Thérapie, Trouble du comportement

Les thérapeutiques non médicamenteuses sont aujourd’hui utilisées dans de nombreux établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes souvent à risque de troubles du comportement. On peut évoquer la musicothérapie, la médiation animale, l’activité physique ainsi que d’autres approches comme la luminothérapie ou l’aromathérapie. Cela implique une évaluation rigoureuse, l’implication permanente des résidents et celle du personnel, dans le cadre d’une démarche bienveillante et participative.