Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 25

Votre recherche : *

Comment rendre le secteur plus attractif ? L'organisation en jeu

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Domicile, hors-série n° 21, septembre 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Personne âgée, Personne handicapée, Aide à domicile, Maintien à domicile, Accompagnant éducatif et social, Aidant familial, Association, Organisation du travail, Management, Profession, Reconnaissance, Relation soignant-soigné, Qualité, Travail d'équipe, Usure professionnelle, Burn out, Innovation, Confiance, Recrutement

A la recherche de la reconnaissance perdue.
LE DEBUT D'UNE AVENTURE
De petites équipes autonomes indépendantes. Une nouvelle organisation. Des professionnels et des usagers heureux. Le tout opéré d’un coup de baguette magique. Evidemment, la réalité est bien plus nuancée. Si le secteur du domicile reste à bout de souffle, des tentatives de réanimation se multiplient aux quatre coins de l’Hexagone. Entreprise libérée, Buurtzorg, lean management, organisations collaboratives, autant de possibilités, mais toujours un point commun : la volonté d’innover. Face à une réponse des pouvoirs publics qui se laisse encore désirer, certains ont décidé de prendre leur avenir en main. Et d’interroger, simplement, leurs salariés pour connaître leurs besoins et leurs attentes. Le début de l’aventure pour certains, une révolution des pratiques pour d’autres. Le pari de la responsabilité individuelle comme levier de reconnaissance professionnelle. Le grand chambardement ne se fait toutefois pas d’un claquement de doigts. La preuve, certains ont tenté l’aventure il y a une dizaine d’années, seuls, mais ont vite abandonné face à l’ampleur de la tâche. Cet échec démontre la nécessité d’être préparé, accompagné et surtout de mobiliser l’ensemble des équipes. La co-construction, la formation et le respect des rythmes de chacun font partie des ingrédients indispensables à la réussite de la transformation. Avec un coach, un service de ressources humaines, avec l’appui d’une collectivité ou celui des acteurs locaux, notamment. Les soutiens sont multiples selon les régions et leurs spécificités.
DE LA HIERARCHIE A LA COLLABORATION
"Nous n’avons rien inventé" martèlent certains pionniers. Et le retour aux fondamentaux semble s’imposer, dans un secteur qui a pâti de l’informatisation et des procédures normées. Les aides à domicile ont été progressivement dépossédées de leur autonomie, qu’elles retrouvent désormais. A différents degrés : gestion en petite équipe des emplois du temps, des remplacements, de la construction du projet de vie de chaque personne accompagnée. Tandis que d’autres décident de franchir un nouveau cap en actant la participation aux recrutements ou à la gestion financière. Cette transformation managériale et organisationnelle se fait à la carte. La hiérarchie a laissé la place à la collaboration. Dans ce grand mouvement, les équipes de terrain semblent retrouver du sens et sont force de proposition. Face à un épuisement professionnel indéniable, les équipes autonomes sont un moyen vers un autre accompagnement, où le bien-être au travail et le Care sont recherchés. Encore faut-il que les formations, les réunions d’équipe et les échanges soient institutionnalisés, à défaut de bénéficier de financements.
PLUSIEURS DEFIS RESTENT A RELEVER
La situation demeure aujourd’hui fragile avec une dynamique insuffisante et une culture de l’hospitalisation. Trop souvent prégnante au détriment de la prévention. Cependant, les équipes autonomes n’ont pas fait disparaître les conditions dégradées d’exercice, quand bien même les pionniers mettraient en avant une baisse de l’absentéisme et du turnover : un argument à réfléchir sans doute pour fidéliser les équipes. Cette nouvelle organisation a le mérite de nourrir les réflexions des professionnels qui pensent développement personnel et plan de carrière. Mais en gardant à l’esprit qu’à défaut, cette alternative puisse s’imposer : rejoindre la logique d’une orientation vers des établissements médico-sociaux de type Ehpad. Autre challenge : éviter tout effet de mode en trouvant des solutions pérennes pour limiter les freins en matière de sécurisation juridique notamment. L’enjeu pourrait s’imposer d’institutionnaliser la liberté organisationnelle, de poursuivre la révolution des pratiques pour que l’accompagnement privilégie le savoir-être, l’intelligence situationnelle et l’intuition émotionnelle. Autant de défis à relever pour que salariés et dirigeants reprennent (enfin) leur souffle.

L’habitat inclusif, une alternative pour les personnes âgées ou handicapées. Retour sur l’expérience menée dans le département du Gard

Article de Lola Nimeskern, Alix Brouillon, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 240, octobre-novembre 2021, pp. 4-91.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Personne âgée, Personne handicapée, Typologie, Dépendance, Besoin, Témoignage, Inclusion, Projet, Collectivité territoriale, Association, Animation, Espace, Habitat inclusif, Gard

Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.

Accès à la version en ligne

Le droit au répit

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Elodie Lanez, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 59, août-octobre 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Repos, Fatigue, Besoin, Aidant familial, Personne handicapée, Personne âgée, Dépendance, Accompagnement, Accueil temporaire, Groupe de parole, Association, Financement, Maintien à domicile

Longtemps ignoré et même nié, le besoin de répit des aidants accompagnant des personnes âgées dépendantes ou des personnes en situation de handicap est devenu un droit. Les termes de "répit" et "d'aidant" sont désormais entrés dans le vocabulaire des Français. Dans le même temps, les textes législatifs de sont multipliés au cours des dernières années. Les professionnels du domicile proposent aujourd'hui une offre diversifiée et structurée, avec l'accompagnement des auxiliaires de vie, des ateliers thématisés, des groupes de parole, des séjours répit, et depuis peu avec l'expérimentation du relayage sur le modèle du baluchonnage québécois. Les services d'aide et d'accompagnement à domicile, les plateformes d'accompagnement et de répit, les accueils temporaires, le tissu associatif donnent la possibilité aux aidants de reprendre des forces, de se reposer quelques minutes, quelques heures voire quelques jours pendant que leurs proches sont accompagnés en toute sécurité. Toutefois, ces associations demandent plus, notamment autour de la question centrale du financement. Et pour cause, l'enjeu est que les aidants puissent "souffler" quand ils en ont besoin et pas seulement quand l'état de leurs finances le leur permet. A l'heure où l'écrasante majorité des Français souhaite rester à domicile jusqu'où bout, loin des institutions, encore faut-il le pouvoir. Les situations sont forcément complexes et différentes, mais elles demandent toutes une réponse individualisée et surtout un accompagnant expérimenté et formé. Des éléments qui devront être pris en compte dans la future loi Grand âge et autonomie, mais aussi dans le financement du 5e risque tant attendus.

Le difficile équilibre entre solidarité et efficience économique. A la recherche d'un nouveau modèle économique

Article de Adjouani Eke Amewounou Olmos

Paru dans la revue La Revue française de service social, n° 274, septembre 2019, pp. 31-34.

Mots clés : Travail-Emploi, Économie sociale et solidaire, Association, SAAD, Dépendance, Solidarité, Économie politique, Personne handicapée, Personne âgée

Le secteur des services d’aide et d’accompagnement à domicile a été réglementairement réformé en 2002 et 2015. Trois catégories d’acteurs y interviennent : les associations, les centres communaux d’action sociale et les entreprises privées. À eux trois, ils représentent deux régimes économiques, but non lucratif et but lucratif, qui entrent en concurrence dans un secteur devenu marchand. Pour les premiers, survivre financièrement dans ce paysage devient difficile : il devient urgent de repenser leur modèle économique, dans l’intérêt des usagers les plus vulnérables qu’ils accompagnent.

Quelle place pour l'innovation à domicile ?

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Franck Guichet, et al.

Paru dans la revue Doc'Domicile, n° 50, mai-juillet 2018, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aidant familial, Aide à domicile, Association, Conditions de travail, Dépendance, Innovation, Innovation sociale, Intergénérationnel, Maintien à domicile, Management, Personne âgée, Personne handicapée, Technologie, Technologie numérique

A l'heure où le bien-vieillir à domicile reste une préoccupation sociétale, le recours à des solutions technologiques innovantes est évidemment de nature à améliorer la qualité de l'accompagnement, tant humain que technique. Un vrai défi de modernisation est donc à saisir pour les acteurs du domicile. Mais derrière les termes de domotique, de robotisation, de nouvelles technologies, se cachent aussi d'autres innovations moins spectaculaires, moins visibles mais pourtant essentielles. Innovations managériales, innovations sociales, innovations organisationnelles, transition écologique et solidaire... l'innovation se décline au pluriel avec une volonté commune de répondre aux besoins des personnes fragilisées qu'elles soient âgées ou en situation de handicap. L'autre enjeu est de valoriser le secteur de l'aide à domicile et de proposer de meilleures conditions de travail aux professionnels de terrain, de les responsabiliser, de s'appuyer sur leurs compétences (...).

Quand partenariat rime avec transfrontalier

Article de Christophe Lhuillier

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 4, juillet-août 2016, pp. 25-26.

Mots clés : Culture-Loisirs, Activité culturelle, Projet, Partenariat, Territoire, Communauté européenne, Sport, Enfant, Personne âgée, Personne handicapée, Association, Coopération, Association Intemporelle, France, Allemagne, Belgique, Luxembourg

L'association Intemporelle est située sur le territoire de la Grande Région qui est un groupement européen de coopération territoriale s'appuyant sur diverses divisions territoriales de quatre pays de l'Europe rhénane : la France (Lorraine), l'Allemagne (Sarre, Rhénanie-Palatinat), le Luxembourg et la Belgique (Wallonie). Au regard de notre position transfrontalière, la rencontre avec nos amis sarrois, luxembourgeois et belges s'est vite imposée... avec en ligne de mire des approches partenariales et pluriculturalistes.

Quelles politiques d'action sociale pour le prochain quinquennat ?

Livre de Jean Yves Gueguen, édité par Dunod, publié en 2016.

Mots clés : Action sociale : histoire et perspectives, Politique sociale, Solidarité, Action sociale, Handicap, Aide à domicile, Pauvreté, Travailleur handicapé, Aide sociale, Hébergement, Établissement pour enfant et adolescent handicapé, Insertion professionnelle, Insertion par l'économique, Insertion sociale, Association, Autonomie, Personne âgée, Personne handicapée, Territoire, inclusion, Evaluation externe

""Pour le scénario du rebond : refonder les solidarités ?", "Quelle politique du handicap pour le quinquennat 2017-2022 ?", "Que faire pour éradiquer la pauvreté en France ?", "2017-2022 : un nouvel élan pour l'aide à domicile". A quelques mois des rendez-vous électoraux majeurs de 2017, cette nouvelle édition de L'Année de l'Action sociale se projette résolument vers le prochain quinquennat et pose les enjeux de l'action sociale pour la période 2017-2022.
En parcourant les chapitres de L'Année de l'Action sociale 2017, vous ne découvrirez pas une énième plate-forme de propositions ou de revendications à destination du prochain président de la République. Tous les responsables de l'action sociale ayant accepté de contribuer à cette nouvelle édition appellent de leurs voeux un changement de modèle et l'avènement d'une société solidaire. A côté de ce focus sur les enjeux de l'action sociale pour la période 2017-2022, vous retrouverez, comme chaque année, des contributions plus techniques, ancrées dans la pratique professionnelle.
Au sommaire : l'inclusion par le travail, la présentation de Nexem, nouvelle organisation professionnelle d'employeurs, le dispositif de l'aide sociale à l'hébergement, l'évaluation externe en questions, une analyse critique des politiques d'insertion." [présentation de l'éditeur]

Impact des appels à projets dans le secteur de l'aide à domicile

Article de Marie Claire Sepulchre

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 1 & 2, juin 2015, pp. 78-92.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Association, Aide à domicile, Dépendance, Personne handicapée, Personne âgée, Parole, Usager, Insertion professionnelle, Organisation du travail, Appel à projet, Belgique

Depuis le lancement des appels à projets, le secteur de l’aide à domicile s’est
montré très en verve et a participé activement à ce nouveau mode de régulation
et de gouvernance. Retraçant sept appels qui ont eu un impact prégnant sur la vie des services, nous nous proposons d’analyser les effets produits, à partir de la consultation des directions où la focale est mise sur les points évalués comme
positifs par les services eux-mêmes.

Habiter et vieillir

Article de Dominique ARGOUD, Muriel BOULMIER, Eric MALEVERGNE, Geneviève LAROQUEet al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, n° 136, mars 2011, 297 p..

Mots clés : Habitat, Logement, Vieillissement, Personne âgée, Politique, Espace, Maintien à domicile, Prise en charge, Rénovation de l'habitat, Aménagement de l'espace, Norme, Association, Pauvreté, Précarité, Évolution, Statistiques, Propriétaire, Culture, Valeur, Santé, Pollution, Autonomie, Vie quotidienne, Gérontologie, Technologie, Handicap, Personne handicapée, Cognition, Dépendance, Adaptation, Risque, Sécurité, Territoire, Criminalité, Milieu urbain, Transport, Quartier, Élu local, Milieu rural, DOMOTIQUE, PACT, PROPAGANDE ET ACTION CONTRE LES TAUDIS, FRANCE, QUEBEC, ALLEMAGNE

url

Les dispositifs de répit

Article de Anne SEMARD, Caroline DUPERCHY, Marie Hélène BOUCAND, et al.

Paru dans la revue Documents Cleirppa, n° 38, mai 2010, pp. 2-18.

Mots clés : Hébergement temporaire, Accueil de jour, Personne âgée, Aidant familial, Personne handicapée, Accompagnement, Maladie d'Alzheimer, Soutien psychologique, Vacances, Association, Intergénérationnel, Solidarité, Cohabitation, AGEVIE, FRANCE ALZHEIMER