Documentation sociale

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Un programme psychoéducatif pour les aidants familiaux de personnes souffrant d'Alzheimer entrant en institution

Article de Souad Meziane Damnée, Hermine Lenoir, Inge Cantegreil, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 161, mai-juin 2023, pp. 20-23.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Gériatrie, Travail d'équipe, Équipe, Équipe soignante, Pratique professionnelle, EHPAD, Prise en charge, Aidant familial, Dépendance, Maladie d'Alzheimer, Déficience cognitive, Souffrance psychique, Accompagnement, Culpabilité, Relation d'aide, Besoin, Expérimentation, Maladie de Parkinson

L’aidant d’un proche atteint d’une pathologie chronique (maladie d’Alzheimer, Parkinson, AVC, etc.) peut être en souffrance psychologique à toutes les étapes de la maladie, y compris quand son proche entre en institution. Nous avons conçu et mis en place un programme psychoéducatif pour les aidants familiaux de malades en institution. Une étude préliminaire a montré que ce programme était faisable, donnait satisfaction aux aidants et améliorait leur compréhension du fonctionnement de l’institution, leur communication avec les professionnels de l’institution et leur relation avec leur proche en institution. Le programme a permis aux aidants de trouver leur place au sein de l’institution en redéfinissant leur rôle.

Usure professionnelle et maladie d'Alzheimer : savoir se préserver

Article de Alexandra Marquet, Philippe Giafferi, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 29, mai 2023, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Accompagnement, Équipe soignante, Souffrance, Care, Assistant de soins en gérontologie, Pratique professionnelle, Repos, Usure professionnelle, Prévention, Conditions de travail, EHPAD, Gériatrie, Aide aux aidants

A l’heure où le secteur médico-social est à bout de souffle, la gériatrie en est la parfaite illustration. Dans ce contexte, comment éviter la fatigue, l’épuisement (d’ailleurs plus moral que physique) voire le burn-out ? La souffrance des soignants, car c’est bien de cela dont on parle, vient en partie de la perte de sens qui devrait être investie par les directions pour redonner l’envie, le goût et le plaisir aux équipes de terrain.
Alors comment faire cohabiter les contraintes institutionnelles et les valeurs du prendre soin ? En misant sur une nouvelle priorité organisationnelle, en remettant l’humain au centre de la relation de soins et en se réinventant. Sur le terrain, les initiatives se multiplient, avec entre autres les groupes d’analyse de la pratique, le soutien aux plus jeunes professionnels qu’il faut accompagner… Chacun a sa recette dévoilée et partagée dans ce numéro spécial.

Amélioration du parcours cognitivo-comportemental par la mise en place d'un staff pluridisciplinaire ville-hôpital

Article de Caroline Maggiore, Nathalie Camus, Cécile Yilmaz, et al.

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 36-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Coordination, Expérience, Accompagnement, Suivi médical, Pathologie, Déficience cognitive, Neurologie, Hôpital, Hospitalisation, Maladie d'Alzheimer, Étude de cas, Organisation du travail, Équipe pluridisciplinaire, Approche clinique, Diagnostic, Démence sénile, Trouble du comportement, Signalement, Dispositif

Afin d’améliorer le parcours cognitivo-comportemental, et en s’appuyant sur une histoire de travail en collaboration ville-hôpital bien ancrée, un staff mensuel regroupant des professionnels hospitaliers, extrahospitaliers et une association d’usagers permet d’analyser et de répondre de manière coordonnée et graduée aux situations complexes. Après neuf mois de fonctionnement, le récit de trois situations complexes illustre les bénéfices et limites d’un tel dispositif.

Enjeux éthiques et professionnels dans la crise pandémique

Article de Elise Rougerie

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 13-15.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Éthique, Épidémie, Accompagnement, Psychologue, Entretien, Approche clinique, Témoignage, Adaptation, Stimulation, État dépressif, Étude de cas, Suivi médical, Projet thérapeutique

Des changements ont accompagné le métier de psychologue en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes après la crise de la Covid-19. Les entretiens cliniques, l’aide au changement de perspective de vie, l’accompagnement des moments douloureux et du laisser-aller sont concernés. Des actions concrètes peuvent donner du sens au quotidien, au même titre que l’apport d’un outil de relaxation pour les résidents et les professionnels de l’établissement. Témoignage.

Le rôle du cadre de santé auprès des résidents en Ehpad

Article de Hélène Talec

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 159, janvier-février 2023, pp. 10-12.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Vieillissement, Soin, EHPAD, Cadre, Santé, Fonction, Accompagnement, Qualité, Établissement pour personnes âgées, Bientraitance, Droit, Pratique professionnelle, Recherche, Organisation du travail, Organisation, Profession, Bien-être

L’accompagnement personnalisé de qualité des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, précisé dans la loi du 2 janvier 2002, se décline au travers de différents outils et par le biais d’évaluations régulières. Le cadre de santé, maillon central de la chaîne, a toute sa place pour mener à bien ces actions qui s’inscrivent dans une démarche d’amélioration continue de la qualité.

Films, lecture, musées... la culture s'invite dans les Ehpad

Article de Malika Butzbach

Paru dans la revue La Gazette des communes, n° 44/2640, Semaine du 14 au 20 novembre 2022, p. 54.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Culture, Établissement pour personnes âgées, Vieillissement, Dépendance, Personne âgée, Accompagnement, Allier

Le conseil départemental de l'Allier déploie une offre culturelle pour les résidents de ses différents Ehpad.

Accompagnement Snoezelen en fin de vie en Ehpad

Article de Patricia Delcol, Gwenaelle Barbier, Anne Estève

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 155, mai-juin 2022, pp. 43-45.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Aménagement de l'espace, Bien-être, Développement sensoriel, EHPAD, Étude de cas, Éveil, Fin de vie, Perception, Personne âgée, Relation soignant-soigné, Sens, Soin, Stimulation, Vieillissement, Snoezelen (Méthode)

L’approche Snoezelen, dans le contexte de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, est bénéfique aussi bien au résident et à son entourage qu’aux équipes soignantes. Elle procure apaisement et bien-être au premier et réconforte les familles, qui perçoivent la détente de leur proche. Du lien se crée autour de la personne en fin de vie, opportunité de vivre des moments privilégiés.

Transition écologique : structure et évolution des pratiques

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Etablissements, hors-série n° 16, avril 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Travail social : Établissements, Établissement social et médicosocial, Écologie, Développement durable, Environnement, Pratique professionnelle, Législation, Alimentation, EHPAD, Restauration collective, Projet d'établissement, Milieu naturel, Jardinage, Architecture, Empowerment, Citoyenneté, Démocratie participative, Accompagnement, Énergie, Territoire, Vieillissement, Personne âgée, Participation des usagers, Déchet, Engagement

STRUCTURER LES (BONNES) PRATIQUES. «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs.» C’était il y a vingt ans. Déjà. Cette phrase prononcée par le président de l’époque Jacques Chirac en Afrique du Sud est restée dans nos mémoires. Depuis, qu’est-ce qui a changé? Tout. A commencer par les textes législatifs qui se sont multipliés en France. Des réglementations de plus en plus contraignantes, mais qui ne sont pas toujours accompagnées de moyens financiers suffisants. C’est là où le bât blesse pour un secteur qui affiche une situation paradoxale entre l’utilisation quotidienne de produits nocifs pour répondre à une course à l’hygiène, une habitude à aérer des bâtiments surchauffés et une propension à jeter des tonnes d’aliments non consommés.
Valorisation des déchets, achats responsables, alimentation plus saine… sur le terrain, les initiatives se multiplient, portées par des directions ou des professionnels sensibilisés et engagés. Mais reste à généraliser et à structurer ses pratiques, à les inscrire et à les intégrer dans le projet d’établissement. L’enjeu est de passer du bricolage à une démarche transversale et cohérente. La marche est encore haute pour de nombreux acteurs, même s’ils ne s’interrogent plus sur «quand» s’engager, mais bien «comment». Pour répondre à cette question, les partenaires ont imaginé des outils et des méthodologies pragmatiques. D’ailleurs, près de 10 millions d’euros par an vont être injectés pour financer des conseillers en transition énergétique et écologique. Au total, 500 établissements se sont portés volontaires, marquant leur volonté de participer à l’aventure. La transition écologique constitue plus que jamais une opportunité pour le secteur de se démarquer, de réaliser des économies substantielles, de gagner en qualité de vie, de renforcer son attractivité en vue d’attirer du personnel et ainsi de couper l’herbe sous le pied du dévastateur turnover.
MENER ENSEMBLE LE COMBAT ECOLOGIQUE. Tous ceux qui ont décidé de prendre les devants mettent en avant les économies réalisées et affichent leur ambition de poursuivre leurs efforts, quand d’autres regrettent les surcoûts occasionnés par la loi Egalim, qui ne sont pas compensés par l’Etat à l’heure où les factures énergétiques flambent dans des bâtiments devenus, au fil des années, des passoires énergétiques.
Si les efforts autour d’une alimentation saine sont engagés, les petits plats végétariens à base de tofu ou de boulgour ont été boudés par les papilles des aînés. Les équipes ont donc réadapté les menus. Des pionniers dans un foyer d’accueil médicalisé dans le Nord-Pas-de-Calais ont misé sur une éolienne en autoconstruction, qui n’a jamais pu être mise en service, faute d’autorisation administrative. Même eux ne sont pas découragés, car ils mettent en avant l’aventure humaine, le «faire-ensemble». C’est bien l’autre enjeu de la transition écologique : ne pas séparer les «supposés» sachants (directions) et les suiveurs (usagers); tous doivent mener ensemble ce combat. L’enjeu est de sensibiliser et de faire participer les publics accompagnés pour qu’ils deviennent des écocitoyens à part entière.
REGARDER DEVANT SOI. A quand un accompagnement transversal à la hauteur des enjeux ? La question demeure. Ce sont les politiques qui devront apporter des réponses. La loi «grand âge» inclura-t-elle les questions environnementales ? Les bons élèves seront-ils enfin soutenus, valorisés ? Il n’est plus temps de se perdre dans des mesurettes, mais de regarder devant soi, de lever la tête, de respirer à pleins poumons pour donner la possibilité aux professionnels, aux usagers et aux familles d’évoluer dans un environnement sain et propice aux relations apaisées.

Le respect du rythme des usagers : un défi au quotidien

Article de Alexandra Marquet, Laurence Hardy, Philippe Giafferi, et al.

Paru dans la revue ASH Alzheimer, hors-série n° 14, février 2022, pp. 3-41.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Maladie d'Alzheimer, Vieillissement, Personne âgée, Démence sénile, Dépendance, Rythme, Respect, Usager, Établissement social et médicosocial, Maintien à domicile, Aide à domicile, Adaptation, Vulnérabilité, EHPAD, Repère, Aidant familial, Accompagnement, Baluchonnage, Répit

IMPOSSIBLE D’ECOUTER SON RYTHME. Choisir le bon moment pour sortir de son lit, boire un café, prendre sa douche. Avoir la possibilité de se relever en pleine nuit pour se servir une tisane ou manger quelques délices sucrés. Un droit ? Non, plutôt un luxe. Quand la perte d’autonomie due aux troubles cognitifs s’installe, quand le besoin d’assistance se fait sentir, c’est tout un rythme de vie qui se voit déréglé, que ce soit à domicile ou en établissement… Même si ce n’est pas pour les mêmes raisons. Si la grande majorité des Français souhaite vivre le plus longtemps à domicile, elle est vite confrontée aux difficultés organisationnelles des services à domicile. Avec notamment pour conséquence, des horaires de passages imposés qui ne correspondent pas à leurs habitudes de vie. Dans la réalité, les personnes malades et leurs aidants doivent s’adapter aux innombrables interventions des professionnels et batailler pour trouver une solution personnalisée non intrusive. Dans les structures, l’histoire sociale, l’organisation carcérale et monacale de surveillance pèsent toujours. Difficile de se séparer de cette pratique culturelle où le collectif l’emporte : horaires précis pour les levers, les couchers, les prises de repas, toilettes à la chaîne… Alors même que le projet d’accompagnement personnalisé vient de fêter ses vingt ans avec l’instauration de la loi du 2002-2. De l’«abattage» au respect du rythme, il y a plus qu’un pas. Un fossé. Faute de temps, de personnels formés et en nombre suffisant, de résistance au changement, la perte d’autonomie s’accompagne inévitablement d’une perte de liberté des rythmes individuels.
ECOUTER, S’ADAPTER : DES PRATIQUES QUI ESSAIMENT. Dans ce contexte, conserver ses marques est essentiel pour des personnes dont les troubles cognitifs vont progressivement brouiller les repères. Si l’institution est censée s’adapter aux besoins de la personne, force est de constater que dans la grande majorité des cas, ce n’est pas la règle, bien au contraire. L’origine de cette organisation si cadrée ne tient-elle pas au fait de privilégier les besoins et les rythmes des professionnels ? C’est le constat d’une pionnière, directrice d’un Ehpad public dans la Marne. Il y a dix ans, Françoise Desimpel inventait «le Noctambule», service d’accompagnement de nuit. S’ensuivit une prise de conscience collective de ses équipes : il fallait reconsidérer l’organisation. Une révolution qui ne se décrète pas, mais qui demande des efforts, de l’abnégation et de l’engagement. Partout en France, des initiatives sont menées : habitat inclusif, baluchonnage, choix d’une structure à taille humaine… Avec, toujours, la volonté de suivre le rythme de chacun.
INVENTER UN AUTRE MODELE. Par ailleurs, des réflexions sont également engagées. Les équipes s’interrogent sur l’éthique, sur les conséquences des unités fermées. Elles ont certes l’avantage d’accueillir un nombre limité de personnes pour qui le «comme à la maison» est privilégié… mais elles «enferment» des usagers qui sont réorientés dès que la dépendance le nécessite. Les professionnels ne veulent plus subir un modèle économique et demandent un changement de paradigme : ils souhaitent que la qualité de vie de la personne malade soit sanctuarisée, à domicile comme en établissement. Oui, ils peuvent faire de petits miracles à leur échelle, mais ils ont aussi besoin de l’appui des politiques et des administrations, pour que les financements suivent, pour que les expérimentations se déploient sur le territoire et deviennent pérennes.

L'accompagnement du projet personnalisé en Ehpad

Article de Gaëlle Laurans

Paru dans la revue Soins gérontologie, n° 153, janvier-février 2022, pp. 19-22.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Accompagnement, Compétence, EHPAD, Empowerment, Épidémie, Équipe pluridisciplinaire, Participation, Personne âgée, Pratique professionnelle, Prise en charge, Projet d'établissement, Projet individualisé, Recherche, Reconnaissance, Travail d'équipe, Vieillissement

Le projet personnalisé en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes permet, par un accompagnement adapté de la personne accueillie, de tenir compte de son identité et de son autonomie, en la reconnaissant dans sa singularité en tant que personne capable, dans une démarche de coconstruction renforçant le droit de la personne. Il est aussi un levier de valorisation et de reconnaissance des compétences individuelles et collectives pour le cadre de santé et permet de donner du sens au travail des soignants.