Documentation sociale

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Conseils pratiques face à l'insomnie

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 29, septembre-octobre 2020, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Nuit, Trouble du sommeil, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé

Les difficultés d'endormissement, les réveils nocturnes, l'insomnie sont des plaintes fréquentes dans la population générale, mais plus encore pour les personnes âgées ou en situation de handicap vivant en EHPAD ou en foyer d'accueil. Nous ne pouvons considérer la problématique du sommeil en établissement sans considérer l'établissement. Comment est-il possible de s'endormir et de rester endormi toute la nuit dans une chambre qui n'est pas la nôtre ? Quel est l'impact d'un environnement visuel, sonore, social nouveau et différent sur le sommeil ?

Communiquer malgré tout

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Stella Choque, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 28, juillet-août 2020, pp. 7-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Communication, Communication non-verbale, Personne âgée, Personne handicapée, EHPAD, Foyer d'accueil médicalisé, Aphasie, Maladie d'Alzheimer, Langage, Parole, Soin, Équipe soignante, Adaptation, Animation, Bientraitance, Corps, Observation, Outil, Vulnérabilité, Langue des signes, Pictogramme, PECS (Méthode), MAKATON (Programme)

Communiquer ne se résume pas au fait d'échanger des mots et à avoir une discussion. Les professionnels travaillant en EHPAD ou en foyers pour personnes en situation de handicap en sont d'ailleurs pleinement conscients. Au quotidien, ils accompagnent des usagers souffrant de troubles du spectre autistique, de déficiences intellectuelles, de troubles psychiatriques ou encore de maladies neurodégénératives. Les exemples sont nombreux. Les équipes doivent donc apprendre à communiquer autrement avec des usagers dont la compréhension peut être altérée. Certains ne parlent pas, quand d'autres ne s'expriment que par des sons ou des syllabes. Comment décrypter ? La formation initiale ne donne pas de clefs à chaque situation. Et pourtant, l'accompagnement ne sera de qualité que si les professionnels parviennent à entrer en communication avec les personnes aidées. Il s'agira alors de comprendre pourquoi untel adopte un comportement d'opposition, devient violent ou se replie sur soi. L'enjeu est d'apporter une autonomie dans la communication et de s'appuyer sur une communication alternative. Les solutions techniques ne manquent pas, que ce soit PECS, Makaton, LSF, bébé signé, Animate, autant de méthodes qui ont fait leurs preuves sur le terrain. Ces outils sont évidemment utiles, mais ils ne suffisent pas. Le professionnel va devoir observer, écouter et surtout décoder. Il va devoir associer la parole au geste pour se faire comprendre. Avoir une attitude bienveillante, se mettre à la bonne hauteur, à la bonne distance, ne pas détourner le regard mais au contraire soutenir ce regard quand l'échange se complique. Autant de paramètres qu'il lui faudra prendre en compte pour que la personne, certes vulnérable, puisse se faire comprendre et demeure actrice de son quotidien en établissement.

De vraies vacances... en Ehpad

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 27, mai-juin 2020, pp. 35-36.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Dépendance, Personne âgée, Vieillissement, Animation sociale, Travail d'équipe, Fête, Lien social, Famille, Projet, Vacances

Compte tenu de la dépendance grandissante des résidents accueillis en établissements médico-sociaux, l'idée d'accompagner un groupe pendant plusieurs jours en vacances est de plus en plus remise en cause. Même quand l'aspect financier n'est pas un frein, les séjours en gîte sont soumis à de nombreuses contraintes. Bien souvent, lorsqu'un projet aboutit, seuls quelques seniors en sont bénéficiaires. Et pourtant, il est possible de proposer un dépaysement aux résidents... tout en restant sur place.

L'accord de paix

Article de Florence Braud

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 24, novembre-décembre 2019, pp. 29-30.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, EHPAD, Personne âgée, Aide soignant, Relation triangulaire, Aidant familial, Communication, Parole

Un dimanche ordinaire, dans un Ehpad ordinaire. Odile, aide-soignante, fait du mieux qu'elle le peut pour s'occuper des résidents de son étage. Odette, la fille de Madame Tulipe, fait du mieux qu'elle le peut auprès de sa mère, dans la chambre 112. Pourtant, entre la soignante et l'aidante, rien n'est simple. Manque de temps ou manque de soin ? Manque de parole ou manque d'écoute ? Parfois, il suffit de quelques mots. Juste quelques mots.

Le lien avec la famille

Article de Alexandra Marquet, Pierre Moyon, Laurence Hardy, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 24, novembre-décembre 2019, pp. 11-17.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Famille, Relation famille-institution, EHPAD, Personne âgée, Personne handicapée, Aidant familial, Relation soignant-soigné, Équipe soignante, Confiance, Écoute, Communication, Relation triangulaire, Projet de vie

L'établissement diabolisé. Les Ehpad vus encore comme des mouroirs. Des aidants qui culpabilisent, des personnes âgées qui font tout ce qu'elles peuvent pour rester à domicile le plus longtemps possible, des professionnels à bout de souffle... Du côté des personnes en situation de handicap, ce n'est pas mieux : trouver une place en établissement relève du parcours du combattant puis culpabiliser d'y laisser son enfant, même devenu adulte. Dans ce contexte, construire une relation saine entre soignants et familles relève du défi ! Si pendant longtemps, les équipes étaient avant tout mobilisées auprès des usagers et résidents qu'elles accompagnaient au quotidien, force est de constater que depuis deux décennies, les habitudes ont progressivement changé. Les proches sont aujourd'hui pris en compte, écoutés, rassurés ; ils peuvent participer, être présents aux côtés de leur parent vieillissant ou handicapé. Les spécialistes évoquent d'ailleurs une "triangulation naturelle" entre la personne âgée ou handicapée, ses proches et les soignants. Reste que ce changement de pratique ne n'est pas fait du jour au lendemain. Il a fallu tâtonner, apprendre à se connaître pour lever les méfiances et autres incompréhensions. Cette relation se construit avant même l'institutionnalisation ; c'est là que les bases doivent être posées pour que chaque acteur puisse trouver sa place, se faire une place dans le collectif si pesant. Au fil des années et des lois, des outils ont été créés, que ce soit le conseil de la vie sociale, la personne de confiance, les projets personnalisés, le statut d'aidant. Mais au-delà de ces obligations légales, il y a aussi des initiatives sur le terrain pour que les proches soient pleinement intégrés dans la vie de la structure. Des rencontres, des sorties, des groupes de parole... avec toujours le même objectif : que le résident se sente entouré et apaisé entre les aidants familiaux et les équipes professionnelles.

Droit à l'intimité dans les établissements : une liberté contrôlée

Article de Jonathan Blondelet

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 23, septembre-octobre 2019, pp. 8-9.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Personne âgée, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Liberté, Vie privée, Intimité

Si la vie affective, et surtout sexuelle, des résidents de structures médico-sociales est en principe de plein exercice, la réalité est souvent différente. Manque de formation du personnel, paternalisme, conduites stéréotypées, injonctions aux "bonnes mœurs" sont autant d'entraves qui réduisent la portée de ces libertés fondamentales. Quand ce n'est pas le règlement intérieur qui, faisant fi de toute légalité, interdit formellement toute relation au sein de l'institution.

L'impact de nos représentations sur notre compréhension de la sexualité

Article de Faustine Gerbelot

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 23, septembre-octobre 2019, pp. 10-11.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Handicap-Situations de handicap, Sexualité, Personne âgée, Personne handicapée, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Représentation sociale, Famille, Institution, Consentement

Qu'on le veuille ou non, des distinctions sont faites entre les populations selon des critères multiples. Ces distinctions, parfois enfermantes, parfois sources de discriminations, d'exclusion ou de rejet, ont aussi, dans certains cas, permis un accompagnement plus adapté, compréhensif et personnalisé. Parmi ces grandes catégorisations interindividuelles, c'est le cas des personnes âgées dépendantes ou non, ainsi que les personnes porteuses de handicaps physiques et/ou intellectuelles qui souffrent tous deux d'un grand nombre d'idées préconçues, notamment en matière de sexualité.

Gérer les conflits

Article de Alexandra Marquet, Maïa Courtois, Faustine Gerbelot, et al.

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 22, juillet-août 2019, pp. 7-17.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Accompagnement, Établissement social et médicosocial, EHPAD, Conflit, Usager, Relation interpersonnelle, Personne âgée, Personne handicapée, Équipe

Qui dit vie en collectivité dit forcément conflits. C'est inéluctable. Et pour cause, les résidents, qu'ils soient âgés en Ehpad ou plus jeunes en foyers pour personnes en situation de handicap, n'ont pas choisi de vivre ensemble, entourés d'autant de "colocataires". Le collectif pèse parfois lourdement. Certains le subissent, d'autres se montrent plus incisifs pour s'imposer. Il y a le brouhaha, les repas partagés, les animations proposées où les têtes à têtes sont rares. Alors, face à autant de temps passé à plusieurs, qui plus est, avec des personnes qu'on n'a pas choisi de fréquenter, les caractères, les humeurs ou tout simplement les pathologies peuvent être à l'origine de discussions plus ou moins animées. (...) Les équipes doivent évidemment être attentives pour savoir intervenir, quand il le faut, pour désamorcer une confrontation, un désaccord. Il ne faut pas prendre parti, mais savoir trouver les bons mots pour stopper un conflit. (...) Ce rôle de médiateur ne s'improvise pas. Il existe, certes, des formations et des outils, mais sur le terrain les professionnels sont toujours en première ligne... Parfois, les professionnels peuvent être pris à partie par un usager ou un proche aidant... Parfois, les disputes éclatent au sein même des équipes. Autant de conflits qu'il faut savoir vite juguler pour éviter que l'atmosphère ne se crispe davantage. (...) Dans le contexte actuel avec les équipes au bord de la crise de nerfs confrontées au turn-over, à la charge émotionnelle induite par l'accompagnement d'un public particulièrement vulnérable, les conflits peuvent paralyser un établissement ou être une étincelle qui fait tout exploser. Mieux vaut donc savoir jouer l'apaisement...

La notion d'accueil pour accompagner le changement

Article de Richard Mesplède

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 18, novembre-décembre 2018, pp. 27-28.

Mots clés : Travail social : Établissements, Accueil, Accompagnement, Changement, EHPAD, Personne âgée, Équipe soignante

Entrer en Ehpad n'est pas anodin. Que ce soit pour la personne âgée ou pour le salarié, les enjeux ne sont évidemment pas les mêmes. Le nouveau résident doit être présenté, la structure doit lui être présentée réciproquement et il en va de même pour le professionnel incorporant l'établissement. Une bonne intégration (on parle aujourd'hui de plus en plus d'inclusion) passe par un accueil de qualité. Celui-ci est tributaire d'un travail d'équipe en apparence certes chronophage, mais qui, à terme, fera gagner un temps précieux à tout un chacun.

Les personnes âgées incluses ?

Article de Rachel Le Méhauté

Paru dans la revue Doc'Accompagnement, n° 17, septembre-octobre 2018, pp. 25-26.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Accompagnement, EHPAD, Animateur, Vie quotidienne, Maison de retraite, Législation, Inclusion

Le champ lexical a changé. On ne prend plus "en charge", on accompagne. Les termes "intégration" et "insertion" sont désormais remplacés par "inclusion" et "implication". D'une perspective d'intégration-assimilation et de normalisation, on est passé à une volonté d'accepter chaque citoyen pour ce qu'il est en accompagnant les fragilités et en adaptant les environnements. L'inclusion sociale et culturelle est d'ailleurs le cœur de métier des animateurs et coordinateurs d'animation en Ehpad, qu'en est-il de leur quotidien et de celui des personnes âgées ?