Documentation sociale

Vous êtes étudiant, professionnel, enseignant, documentaliste, chercheur en travail social ?
Accédez ici à tous les outils de PRISME vous permettant de chercher de la documentation et de suivre une veille documentaire spécialisées dans le secteur des sciences sociales et de l'action sociale.

Réponses 1 à 10 sur un total de 61

Votre recherche : *

Des espaces à vivre à l'aune du vieillissement

Article de Kévin Charras, Fany Cérèse, Audrey Courbebaisse, et al.

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 9-166.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Environnement, Dépendance, Vieillissement, Hébergement, Aménagement de l'espace, Architecture, Empowerment, Logement, Établissement pour personnes âgées, EHPAD, Conditions de vie, Autonomie

Accès à la version en ligne

Lieux de vie collectifs et maladie d'Alzheimer : évolution de l'offre d'hébergement

Article de Manon Labarchède

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 125-140.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, Maladie d'Alzheimer, Hébergement, Habitat collectif, Architecture, Innovation sociale, Entretien, Aménagement de l'espace, Dépendance

La maladie d’Alzheimer s’est imposée depuis près de cinquante ans comme un champ à part entière de connaissances, de traitements et d’accompagnements des personnes malades. Initialement, la prise en charge collective des personnes s’effectuait au sein d’unités dédiées, en raison de leur singularité comportementale. L’offre d’hébergement s’est peu à peu étoffée, en vue d’améliorer leurs conditions de vie. Des établissements spécialisés et plus récemment encore des projets « innovants » cherchent à promouvoir des logiques d’intégration sociale et spatiale. Cet article caractérise l’évolution de la relation entre les conditions d’accueil et de prise en charge des personnes malades et les caractéristiques spatiales et architecturales d’hébergements destinés à une population spécifique. À partir d’une analyse socio-spatiale de six études de cas (unités dédiées (2), Ehpad spécialisés (2) et projets innovants (2)), la méthodologie combine des entretiens semi-directifs (42) et des observations in situ (200 heures). Les investigations soulignent le rôle multiple de l’architecture : comme facteur de changement ; comme élément d’inclusion ; comme support d’une domesticité repensée.

Accès à la version en ligne

L'architecture des Ehpad et son influence sur le bien-être des résidents

Article de Perrine Nedelec, Dominique Somme, Kévin Charras

Paru dans la revue Gérontologie et société, vol. 45, n° 171, été 2023, pp. 105-124.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Territoire-Logement, Personne âgée, EHPAD, Habitat collectif, Architecture, Aménagement de l'espace, Bien-être, Enquête, Dépendance, Autonomie

La proportion de personnes âgées dépendantes va continuer d’augmenter en France. Ces dernières décennies, les solutions d’hébergement pour ces personnes se sont médicalisées, notamment au sein des Ehpad, pouvant parfois impacter leur bien-être. Des réflexions sont en cours sur de nouveaux modèles d’habitat souhaitables pour les personnes âgées. L’objectif de cette étude est d’identifier des éléments architecturaux susceptibles d’influencer le bien-être des personnes âgées résidant en Ehpad.
Cette étude s’est déroulée d’avril à août 2021, dans 17 Ehpad bretons, grâce à une enquête quantitative par questionnaire, menée auprès de trois groupes (résidents, entourage, professionnels).
Les résidents qui estiment vivre dans un « lieu de vie » ont un bien-être moyen significativement supérieur à ceux qui estiment vivre dans un « lieu de soin ». Grâce aux réponses des participants, il a été possible d’identifier certains éléments d’aménagement pouvant répondre à leurs aspirations.
Il semble pertinent d’appliquer une approche domestique dans les projets de réhabilitation ou de construction des nouveaux établissements et d’utiliser des démarches participatives pour impliquer pleinement les usagers.

Accès à la version en ligne

La crise systémique des EHPAD : des mesures d’urgence vitales à acter pour construire l’EHPAD de demain

Article de Fabrice Fort, Joël Defontaine, Marc Diby, et al.

Paru dans la revue Les Cahiers de l'Actif, n° 562-563, mars-avril 2023, pp. 171-189.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, EHPAD, Enquête, Management, Éthique, Vieillissement, Droits des usagers, Contrôle, Régulation sociale, Compétence

Au-delà de la légitime émotion résultant de la publication de l’ouvrage de Victor Castanet les fossoyeurs, mettant en lumière de graves manquements aux droits fondamentaux des personnes accueillies en EHPAD et les dérives observées au niveau des établissements à statuts commerciaux, les auteurs se sont attachés à analyser aussi objectivement que possible la situation, en se référant au cadre législatif et réglementaire, mais également au diagnostic public conduit depuis plusieurs années, sans mise en œuvre d’actions de progrès. Ils constatent la pertinence globale du dispositif légal garantissant les droits des usagers, mise à mal par une insuffisance des financements et des contrôles.
Sans surprise, les premières missions d’enquête et inspections confirment en tous points la réalité des constats opérés par le lanceur d’alerte. Il s’agit donc avant tout d’une crise systémique, concernant tous les EHPAD, quel que soit leur statut, renforcée, pour les groupes commerciaux, par des logiques de profitabilité à court terme et des déficits de management de l’éthique. Il est malheureusement évident que la qualité du service rendu peut également être détériorée par des déficits managériaux opérant au niveau de l’organisme gestionnaire et/ou de la direction de la structure. Ayant beaucoup publié dans cette revue sur ces thématiques, elles ne seront que brièvement évoquées ici.

Accès à la version en ligne

Les habitants non autonomes de la résidence autonomie, révélateurs des contradictions du modèle

Article de Vattani Saray Delabar

Paru dans la revue Revue française des affaires sociales, n° 3, juillet-septembre 2022, pp. 109-127.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Dépendance, Résidence autonomie, Souffrance psychique, Représentation sociale, Adaptation, Vieillissement, Foyer logement, Équipe soignante, Reconnaissance

Créés en 1957, les logements-foyers ont été transformés en 2015 en résidences autonomie par la loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement (ASV). Le recentrage des missions de ces établissements autour de la prévention de la perte d’autonomie a construit l’image d’un habitat regroupant exclusivement des personnes âgées autonomes. Cette étude, issue d’une immersion d’un an dans une résidence autonomie et structurée autour d’entretiens avec les membres de l’équipe de l’établissement, présente une réalité plus contrastée. Les résidences autonomie accueillent un public hétérogène, parfois dépendant, au sens du référentiel réglementaire, ou qui interroge les contours de l’autonomie, notamment pour les habitants en souffrance psychique. Les représentations sociales structurées autour de l’idéal de la personne âgée active et autonome, partagées en partie par les acteurs participant au fonctionnement et au contrôle des résidences autonomie, entrent donc en contradiction avec la diversité des situations rencontrées et les besoins qu’elles engendrent. La mise en tension des équipes qui en résulte et l’absence de moyens adaptés questionnent la capacité de la résidence autonomie à s’adapter à ses habitants et, plus généralement, la catégorisation des personnes âgées dans le cadre des politiques du vieillissement.

Accès à la version en ligne

Aides à domicile, les temps modestes

Film de François Chilowicz, 2022.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Aide à domicile, Personne âgée, Dépendance, Isolement, Auxiliaire de vie sociale, Hygiène, Repas, Profession, Salaire, Usure professionnelle, Maintien à domicile, Emploi précaire

Aide à domicile, c’est une activité emblématique de ces emplois dévalorisés mais essentiels. En France, elles sont 200 000 à porter leur aide aux plus vulnérables d’entre nous. Cultivant des valeurs de solidarité et de lien social, elles sillonnent le territoire avec énergie et ténacité. En dépit d’un salaire indécent et de conditions de travail éprouvantes, elles ont choisi de rester utiles… Le film suit le travail quotidien de trois femmes aides à domicile. (Présentation éditeur)

Accès à la version en ligne

L’habitat inclusif, une alternative pour les personnes âgées ou handicapées. Retour sur l’expérience menée dans le département du Gard

Article de Lola Nimeskern, Alix Brouillon, Didier Vanoni

Paru dans la revue Recherche sociale, n° 240, octobre-novembre 2021, pp. 4-91.

Mots clés : Territoire-Logement, Habitat, Personne âgée, Personne handicapée, Typologie, Dépendance, Besoin, Témoignage, Inclusion, Projet, Collectivité territoriale, Association, Animation, Espace, Habitat inclusif, Gard

Pour faire simple, on peut définir l’habitat inclusif comme une solution de logement pour les personnes âgées et les personnes handicapées qui leur propose une alternative à la vie à domicile isolée et à la vie collective en établissement. L’habitat inclusif est en effet, composé de logements privatifs pour toute personne qui souhaite faire le choix de vivre dans un logement autonome tout en partageant des moments collectifs avec les autres habitants du lieu.
Cette approche répond à de nombreuses exigences et aspirations mais n’est pas sans poser un ensemble de problèmes pour les destinataires de ce mode d’habitat. C’est ainsi que des collectivités mais aussi des représentants de la société civile (associations, collectifs, ou même particuliers) participent à des projets d’habitat inclusif en considérant cette nouvelle étape du projet résidentiel des aînés comme des personnes handicapées, comme un moment de vie positif pour eux et pour leurs proches.
Pour utopique qu’il puisse apparaître, le développement de ce type de projet n’en est pas moins le résultat de la rencontre entre un mouvement social (militant parfois), une philosophie et une politique publique. Pour en saisir toute l’essence, il nous a semblé intéressant de porter à la connaissance de tout un chacun l’expérience développée sur le territoire du Gard. Une expérience intéressante a plusieurs égards car elle a précédé la démarche nationale labellisée Habitat inclusif (elle s’appelait alors « Maisons en partage ») et parce qu’elle a été portée par des élus ruraux, épaulés par des acteurs associatifs.
Le fait que l’initiative vienne du terrain ne pouvait que nous inciter, en tant que structure d’études associative, à participer à la réflexion du Département du Gard. C’est donc dans le cadre d’une démarche de diagnostic partagé du Programme coordonné de financement de l’habitat inclusif que nous avons pu explorer les potentialités et les limites de cette formule d’habitat. Une formule qui inciterait d’ailleurs à porter un regard neuf sur les autres politiques de l’habitat, notamment celles en direction des publics défavorisés. L’habitat inclusif dans son principe n’est pas si éloigné de la philosophie qui a présidé à la création des pensions de famille. Il resterait à étudier comment l’on pourrait tirer parti des deux expériences pour inspirer de nouvelles politiques de l’habitat toujours plus participatives et inclusives, notamment pour ceux qui souffrent de l’isolement et d’un manque de ressources ou tout simplement qui souhaiteraient pouvoir choisir leur modes de vie, en dépit de ressources limitées.

Accès à la version en ligne

Encourager le maintien à domicile par des financements alternatifs : le cas néerlandais

Article de Marianne Tenand, Arjen Hussem, Pieter Bakx

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 287-304.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Inégalité, Revenu, Dépendance, Politique sociale, Politique sanitaire, Pays Bas

Libre choix, maintien à domicile, accessibilité financière et maîtrise des dépenses publiques sont au cœur des débats sur la prise en charge de la dépendance. Afin de mieux concilier ces objectifs, les Pays-Bas ont développé de nouvelles prestations dépendance : les forfaits à domicile (VPT et MPT) et les prestations monétaires (PGB). En principe, ces prestations permettent à la personne âgée de bénéficier d’une prise en charge globale à son domicile. Le rôle joué par ces nouvelles options de prise en charge est à ce jour peu documenté. Cet article explique leur fonctionnement, notamment du point de vue du partage des coûts entre puissance publique et bénéficiaire, et mobilise différentes sources statistiques (données administratives individuelles et données agrégées) pour éclairer les développements récents. Davantage mobilisés par les moins dépendants mais aussi par les bénéficiaires les plus aisés, ces financements semblent contribuer autant au maintien à domicile qu’au développement d’établissements non conventionnés. Si ces nouvelles prestations favorisent des formes résidentielles intermédiaires et pourraient dégager des marges budgétaires, elles pourraient également remettre en cause l’équité dans la prise en charge et dans son financement qui sous-tend l’assurance sociale dépendance néerlandaise. Le cas des Pays-Bas fournit une illustration de la difficulté à mettre au point des dispositifs permettant de concilier libre choix et universalité de la prise en charge

Accès à la version en ligne

Un dispositif Ehpad « hors les murs » : l’utilisation par ses bénéficiaires

Article de Louis Braverman, Sandrine Dufour Kippelen, Béatrice Fermon

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 263-277.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, EHPAD, Désinstitutionnalisation, Maintien à domicile, Autonomie, SAAD, Soins à domicile, Dépendance, Aidant familial

Favoriser le maintien à domicile de personnes âgées en perte d’autonomie conduit à développer de nouvelles organisations de prises en charge. Dans cet article, on s’intéresse à un dispositif expérimental d’Ehpad « hors les murs » qui offre une palette de services au sein d’un Ehpad ou au domicile pour un accompagnement renforcé au domicile. L’adéquation des réponses offertes aux besoins exprimés par les aînés est un enjeu fort de ce type d’innovation. Les données collectées et les entretiens réalisés dans le cadre de l’évaluation de cette expérimentation permettent d’étudier les usages et les ressentis des bénéficiaires. Si les bénéficiaires et leurs aidants se déclarent globalement satisfaits de la personnalisation possible de l’accompagnement, des contraintes organisationnelles en limitent cependant l’étendue. Par ailleurs, le recours aux différents services proposés se caractérise par d’importantes variations, certaines prestations étant peu utilisées, voire jamais, alors que d’autres le sont régulièrement et par une proportion importante de bénéficiaires. Ces résultats alimentent le débat sur les limites du processus de désinstitutionnalisation que ces expérimentations visent

Accès à la version en ligne

Le modèle luxembourgeois du maintien à domicile des personnes dépendantes

Article de Nicole Kerschen

Paru dans la revue Gérontologie et société, tome 2, vol. 43, n° 165, septembre 2021, pp. 245-261.

Mots clés : Grand âge-Vieillissement, Personne âgée, Maintien à domicile, Assurance, Sécurité sociale, Politique sociale, Autonomie, Dépendance, Vie quotidienne, Aidant familial, Reconnaissance, Soins à domicile, Pratique professionnelle, Rénovation de l'habitat, Luxembourg

Il y a plus de 20 ans, le Luxembourg s’est doté d’une assurance-dépendance « à tout âge » dont la priorité est le maintien à domicile. Cet article a pour objectif de reprendre le projet politique initial basé sur les besoins des personnes dépendantes, la professionnalisation des aides et soins et la reconnaissance des aidants. La mise en place d’une instance centralisée d’évaluation, de contrôle et de conseil a permis de garantir une prise en charge de qualité. L’article présente les différentes prestations en nature et en espèces offertes par l’assurance-dépendance, ainsi que le statut reconnu aux aidants. Les chiffres récents montrent que deux tiers des personnes dépendantes vivent à domicile. L’organisation actuelle du système de prise en charge et les caractéristiques des bénéficiaires sont abordées en dernier lieu. L’article conclut sur le système luxembourgeois comme un modèle articulant libre choix des personnes dépendantes et qualité de la prise en charge

Accès à la version en ligne