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Spécialiste de la mise en œuvre des politiques de jeunesse et de l’engagement et la participation des jeunes en Europe, Patricia Loncle analyse l’impact des inégalités sur cette population. Entre abattement, colère et engagement.
Paru dans la revue Actualités sociales hebdomadaires ASH, n° 3188, 11 décembre 2020, pp. 36-37.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Jeune majeur, Crise, Épidémie, Crise économique, Travail, Chômage, Pauvreté, Précarité, Revenu, SDF, Hôtel social
Premières victimes de la crise économico-sanitaire, les 18-24 ans, en particulier lorsqu’ils ne bénéficient pas de la solidarité familiale, restent ignorés des mesures d’aide accordées par les pouvoirs publics pour affronter les effets collatéraux économiques de la situation sanitaire. Sans revenu d’existence minimal, ils plongent dans la grande exclusion.
Le confinement et ses suites précarisent nombre de jeunes, étudiants ou non, qui ne peuvent plus répondre seuls à leurs besoins vitaux. Un phénomène dont l’ampleur n’a pas surpris les acteurs du secteur, mais qui est désormais perceptible par l’ensemble de la société. Pourtant, des solutions existent et pourraient changer la donne.
À partir d’une enquête ethnographique menée dans trois missions locales, cet article analyse les représentations et les usages de l’allocation mensuelle versée dans le cadre de la Garantie jeunes. Il s’agit d’un dispositif d’insertion sociale et professionnelle à destination des « jeunes Neets vulnérables ». Le propos porte à la fois sur les positions et sur les pratiques des acteur·trices, qu’il s’agisse des professionnel·les (conseiller·es d’insertion et directions de mission locale) ou des destinataires.
La Garantie jeunes relève du principe d’activation et les ressources économiques versées dans son cadre sont un encouragement à la mise en action des destinataires. L’article met en évidence une tension entre défamilialisation et refamilialisation qui caractérise l’usage que font les jeunes de l’allocation. Alors que ce dispositif est construit sur le principe de la défamilialisation de l’aide sociale, son appropriation par les jeunes révèle au contraire un usage familial très fort, dévoilant ainsi des « transferts familiaux inversés ». Néanmoins, l’allocation qu’ils et elles perçoivent à titre individuel, les conforte aussi comme individus. Individus en capacité de contribuer au collectif familial.
Paru dans la revue Direction(s), n° 157, octobre 2017, pp. 14-16.
Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Mission locale pour l'emploi, Jeune, Précarité, Pauvreté, Chômage, Accès aux droits, Accès aux soins, Jeune en difficulté, Prévention sanitaire, Sexualité, Addiction, Groupe de parole, Partenariat, Reims
Reims. Grâce à son Espace santé, la mission locale facilite l'accès aux droits et aux soins des 16-25 ans en difficulté. Elle les sensibilise aux questions de sexualité ou d'addiction et anime un groupe de parole hebdomadaire. Surtout, elle propose des consultations sans rendez-vous, y compris de spécialistes grâce à des partenariats locaux.
Paru dans la revue Alternatives économiques, n° 356, avril 2016, pp. 34-36.
Mots clés : Travail-Emploi, Jeunesse-Adolescence, Droit du travail, Jeune, Jeune travailleur, Insertion professionnelle, Pauvreté, Chômage, Dispositif d'insertion, Droit social, Mouvement de jeunesse, Emploi