Documentation sociale

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Réponses 1 à 10 sur un total de 24

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Valoriser l'expertise des usagers en santé : le cas du projet "Patients-Formateurs"

Article de Cassandre Dermience

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 75-84.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Relation soignant-soigné, Participation, Formation, Profession médicale, Projet, Recherche, Participation des usagers, Belgique

Aujourd’hui, les patients souhaitent que les soignants prennent en compte leurs objectifs de vie et de santé. Toutefois, les professionnels éprouvent parfois des difficultés à répondre à cette demande, car ils sont peu formés à cet aspect. En prenant appui sur le projet « Patients-Formateurs » que développe la LUSS depuis 2019, anisi que sur différents témoignages, cet article explore comment de nouveaux outils méthodologiques dans l’enseignement permettent de faire émerger d’autres types de savoirs chez les professionnels.

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La démocratisation de la prévention à l'épreuve de la pratique

Article de Evelyne Baillergeau, Gerlieke Veltkamp

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 3-4, automne 2022, pp. 37-47.

Mots clés : Courants de pensée en sciences humaines, Recherche, Coopération, Recherche-action, Adolescent, Prévention, Chercheur, Participation, Obésité, Participation des usagers

Bien des recherches collaboratives nourrissent deux types d’ambitions : celle de mobiliser les savoirs expérientiels de personnes ayant une connaissance intime des inégalités sociales dans la recherche action, et celle d’encourager la réflexion systémique sur les forces et processus à l’œuvre dans la reproduction des inégalités sociales. À quel point ces deux ambitions sont-elles compatibles ? Pour aborder cette question, cet article prend appui sur CO-CREATE, un projet de recherche et d’expérimentation politique visant à renouveler les outils de promotion de la santé dans le champ des « saines habitudes de vie » des adolescents et des enfants. La mise en œuvre de ce projet permet l’observation et la discussion de la dimension politique de la prévention – ainsi que de diverses tensions qu’il est utile de connaître dans la perspective d’une version ambitieuse de la démocratisation de la prévention.

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La régulation stratégique des émotions en DPA-PC : entretien avec Yann Le Bossé

Article de Myriam Leleu, Fabienne Defert, Yann Le Bossé

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1-2, printemps 2022, pp. 15-30.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Empowerment, Émotion, Participation, Gestion, Relation travailleur social-usager, Intervention sociale, Groupe, Autodétermination

Le dernier ouvrage de Yann Le Bossé s’intéresse à la Régulation Stratégique des Emotions. « Accueillir sans recueillir » après « Soutenir sans prescrire », deux expressions qui renvoient aux fondements de l’approche centrée sur le DPA-PC. Il ne s’agit pas tant en effet de prescrire une action que d’accompagner la personne - ou un groupe de personnes - dans son cheminement vers un changement qui fait sens et s’inscrit dans l’ici et maintenant. De même, en accueillant sans recueillir, l’intervenant du champ psycho-social inclut les émotions dans l’interaction avec la personne accompagnée. Celles-ci sont considérées comme un élément de contexte, s’imposant comme frein ou incitant au développement du pouvoir d’agir. Ressentir et observer les émotions dans une forme de mise à distance permet de s’en libérer et de vivre ce difficile exercice qui consiste à ne pas être contraint par leur absence ou leur présence.

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Négocier le discrédit dans des réunions de patients vivant avec la maladie d’Alzheimer

Article de Simon Lemaire

Paru dans la revue Les Politiques sociales, n° 1 & 2, juin 2021, pp. 112-127.

Mots clés : Accompagnement de la personne et identité, Maladie d'Alzheimer, Jeune, Groupe de parole, Échange, Réunion, Participation, Norme sociale, Inclusion

Dans ce texte, l’auteur présente les particularités communicationnelles d’espaces visant à recueillir la parole et les expériences de personnes jeunes vivant avec la maladie d’Alzheimer, et de leurs aidants proches. Cette attention permet de mettre en lumière un dispositif cherchant à la fois à faire participer les personnes directement concernées, et à faire de ces espaces des lieux dans lesquels l’indésirabilité de leurs symptômes est renégociée. À cet effet, l’auteur aborde les modalités pratiques de ces réunions, les normes participatives et les difficultés rencontrées pour les concilier avec la maladie d’Alzheimer. Il compare ensuite la recevabilité du discours des jeunes patients et le travail de réception effectué par l’assemblée.

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L'impact de la participation dans des organisations religieuses : l'exemple des jeunes migrants d'origine turque en Allemagne

Article de Philipp Jugert, Peter Noack

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 80-88.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Militantisme, Participation, Enfant de migrant, Jeune, Organisation, Religion, Intégration, Allemagne, Turquie

Grâce aux réponses au questionnaire PIDOP de jeunes migrants d’origine turque âgés de 16 à 26 ans (N=205), il a été possible d‘analyser dans quelle mesure leur engagement social se limite, ou non, essentiellement à un engagement dans des organisations ethno-religieuses, et le type d’effet intégrateur ou désintégrateur que cette forme d’engagement peut avoir.
Les résultats montrent que l’engagement religieux représente, certes, la principale forme de l’engagement, mais qu’il ne s’y limite pas, et inclut aussi l’engagement dans des organisations de la société d’accueil. Il est remarquable de constater que des jeunes d’origine turque, engagés au niveau religieux, investissent davantage une multitude d’autres organisations que les
Peers qui ne sont pas engagés sur le plan religieux, qu’ils affichent des valeurs plus importantes pour différents indicateurs de compétence civique, et ne montrent pas de tendances de repli par rapport à la société d’accueil.

Le sentiment d'efficacité chez les jeunes peut-il faciliter le passage à l'action collective ?

Article de Zuzana Scott, Jan Serek, Petr Macek

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 65-79.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Psychosociologie, Jeune, Participation, Groupe, Motivation, Perception, Identification, Émotion, Colère, Frustration, Discrimination, République tchèque

Dans ce chapitre, nous nous interrogeons sur les motivations de la participation à l’action collective parmi les membres de groupes minoritaires, en particulier les jeunes Roms et les jeunes Ukrainiens au sein de la République tchèque. Nous partons de la littérature, dans laquelle les désavantages des groupes sont vus comme une source possible de cette motivation. Dans notre étude, les jeunes des minorités identifient la discrimination comme étant le problème numéro un qu’ils rencontrent, associé à des sentiments de colère et de frustration. Il apparaît, sur base des réponses, que ces sentiments négatifs seuls n’ont cependant pas le potentiel pour rapprocher les gens vers l’action collective. C’est plutôt la conviction que le groupe en tant que tel peut améliorer les choses (conviction d’efficacité de l’action collective) qui détermine la participation. Néanmoins, lorsque les sentiments négatifs au sujet de la discrimination accompagnent un sens fort de l’efficacité collective, la participation a encore plus de chance de se produire. Ces résultats soutiennent l’idée que les émotions de colère et de frustration peuvent
servir de déclencheurs et conduire les personnes vers l’action collective.

Sens de l'efficacité, pré-requis au maintien d'une participation civique et politique : même logique pour les jeunes de la majorité et immigrants

Article de Sara Alfieri, Michel Born, Daniela Marzana

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 47-64.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Jeune, Participation, Citoyenneté, Démocratie participative, Motivation, Institution, Norme sociale, Enfant de migrant, Confiance, Belgique, Allemagne, Turquie

Un modèle prédictif de la participation et de la continuité de participation a été construit et testé dans deux pays (Belgique et Allemagne) auprès des jeunes autochtones et issus de l’immigration turque. Les questionnaires furent remplis par 1355 jeunes; 57,1 % à Liège (Belgique) et 42,9 % à Jena (Allemagne). La participation civique, et l’intention de continuer à participer, sont prédites par des motivations et des barrières, des normes sociales, l’exemple donné par la participation civique d’amis et de parents, l’intérêt et l’attention pour la politique, la confiance dans les institutions et, enfin, le sens de l’efficacité collective. Un tel ensemble de facteurs psychosociaux est à la base de la participation, au-delà des conditions
spécifiques qui caractérisent les pays et les jeunes issus de l’immigration turque dans ces pays.

Le rôle de la discrimination et d'autres facteurs dans la participation politique des jeunes d'origine immigrée

Article de Dimitra Pachi

Paru dans la revue Les Politiques sociales, 75ème année, n° 3 & 4, décembre 2015, pp. 11-22.

Mots clés : Jeunesse-Adolescence, Immigration-Interculturalité, Personne issue de l'immigration, Jeune, Participation, Vie politique, Vote, Discrimination, Identité, Âge, Bangladesh, Congo, Royaume Uni de Grande Bretagne et d'Irlande du Nord

Cet article concerne les liens entre classes d’âge, identité ethnique et la parti-
cipation civique et/ou politique parmi les jeunes de minorités ethniques vivant
dans le Grand Londres. De jeunes britanniques originaires du Bangladesh et du Congo, âgés de 16-17 et de 20-26 ans, ont participé à des focus-groupes qui ont été analysés de manière thématique. L’analyse a fait ressortir une série de thèmes communs entre les deux groupes ethniques, comme le phénomène de double discrimination à l’encontre des jeunes et son intériorisation, la perception par les jeunes de l’inefficacité institutionnelle, ainsi que l’importance du rôle social féminin. Les thèmes spécifiques à chaque groupe ethnique comprenaient les relations avec les autres pays européens, l’islamophobie, l’action individuelle et le rôle de la culture. Les implications sont discutées à un niveau individuel et social.